Que penser des techniques modernes de diffusions ?

Critique et discours littéraire

Que penser des techniques modernes de diffusions ?

Les techniques modernes de diffusion sont contestables. La culture est simulacre. Superficialité quantitative quant aux œuvres est réelle mais le pire, reste la duperie liée au savoir. A en devenir trop accessible, l’art est devenu banal, il ne transcende plus et est vulgairement rabaissé à un simple passe-temps.

Or, l’art n’est pas un banal plaisir, il serait absurde d’en convenir. Ce serait se passer des fondamentaux. Celui-ci est presque présent partout, de manière subtile ou frontale. Etrangement, les contemporains deviennent moins réceptifs que leurs ainés auparavant, lorsqu’ils étaient face à une œuvre inouïe, car nous avons banalisé les bienfaits de l’art de manière générale.

Nos aptitudes d’imprégnations sont étriquées, il faut donc décider de ce que l’on perçoit, au risque de ne plus comprendre l’essence même de l’art.

Une œuvre classique ne se contemple pas, on partage avec, on la rencontre, mais c’est elle qui vient à nous. Une rencontre est plus bénéfique qu’une adjonction quelconque, car elle initie au renouveau, toute fusion n’est-elle pas génératrice ?

La pérennité du patrimoine culturel dépend de l’humanité comme nous dépendons de lui inconsciemment, et nous l’avons oublié car nous sommes dorénavant dans une société égotiste. L’art n’est pas anecdotique, il échange communique et partage avec nous. Il élève notre conscience et nous rend lucide. Tant que l’on n’a pas gouter à cette transcendance, que pouvons-nous réellement retranscrire ?

Qu’avons-nous fait ? Ceci est une question importante. En tout cas, lorsque nous plongeons dedans et que nous y goutons, nous pouvons nous considérer accompli. Mais pour combien de temps encore, et à quel prix ? Devons-nous continuer ou devons-nous nous faire violence ?

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