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Peut on tout photographier, tout montrer ?

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Par   •  7 Novembre 2018  •  Discours  •  872 Mots (4 Pages)  •  625 Vues

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Peux t'ont tout photographier, tout montrer ?

La question est posée, il faut y répondre.

Y aurait il des lieux, des choses, des situations, que l'on ne peux regarder, ne peux fixer et montrer. Existe t'il des postures, des espaces, des moments de vie, d'où le regard doit se détourner, et notre mémoire ne pas en garder traces, les oublier à jamais?

Je ne crois pas, que je vole, la dignité, l'âme des gens en les photographiant, ni empêcher les anges de visiter leur maison. Je respecte les croyances de chacun. Si la demande de ne pas photographier m'est faite, je respecte cette demande. Même après coup si l'on me demande d'effacer l'image, le coeur dans l'âme, je l'effectue.

Je photographie, comme je respire, de façon naturelle. Je regarde comme pour décrire, pour dire, mes émotions, mes sensations, raconter ce qui me touche. La force du témoignage est plus forte que n'importe quelle morale que me renvois, celui où celle qui regarde mes images.

Même s'il m'arrive, (à vrais dire rarement), que ceux qui regardent mes images, qui me disent " moi, je n'aurais pas pu".

Si une gêne est provoquée par une situation montrée, la faute à qui? A la photographie, au photographe, qui a eu l'audace d'affronter ses propres angoisses, pour habiller d'harmonie des scènes d'horreur.

Je suis loin de tout voyeurisme, si une image est cruelle, et si elle dénonce un drame social et la violence de la pauvreté subie, je n'hésite pas une seconde, je la ferais deux fois plutôt q'une. L'image témoigne. Ainsi, de cette façon, je parle aussi de ma propre, douleur, de ma propre enfance.

Une situation de misère, comment en témoigner, la décrire au mieux, par écrit? En la peignant, en situation, de mémoire, en parler de vive voix? Quelques soit la forme de la narration, les faits sont ils plus acceptables, selon la forme retenue? Plus acceptable selon le talent du narrateur. On dit que l'histoire est écrite par le vainqueur. Le photographe est quelque part le vainqueur, mais il est également, un prédateur, c'est lui qui raconte la chose vue. C'est lui qui appuie qui déclenche la prise de vue.

Le peintre, use de sa palette, l'écrivain de mots, le chroniqueur de propos, moi je trempe mon regard dans la lumière du quotidien, de ceux que je croise.

Je regarde tout et tout le temps. Je ne farde pas la réalité. Parfois je me demande si je n'invente pas aussi ce que je regarde. Observateur attentif aux sorts des humains, je restitue simplement ce que mes cheminements me donnent à voir. Mon regard se veux être un témoin privilégié de ma société, sans censures aucunes, je suis comme ça.

Et le respect de la personne regardée? N'avez vous pas là, le sentiment de lui voler quelque chose ?

Non seulement, je ne prend rien aux personnes que je photographie, mais d'une certaine manière, je leur donne en quelque sorte la parole, pour qu'elles me disent, nous disent, vous disent ce qu'elles vivent.

Une photographie

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