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Mémoire Et Photographie

Mémoire : Mémoire Et Photographie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  1 037 Mots (5 Pages)  •  1 267 Vues

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Les notions de mémoire et de photographie ont toujours entretenues une relation très étroite mais également complexe à travers l'histoire. L'acte même de photographier est dans un sens un hommage qui est rendu au temps et a ce qu'il en reste. En captant la lumière sur sa plaque de verre, le photographe parvient a arrêter le temps, à le figer dans un moment donné. En se faisant il parvient à faire un travail sur la mémoire. Pouvons-nous alors affirmer que l'idée du temps photographique n'interrogerait en fait que la notion du temps d'archivage ? Que la prise de vue photographique ne serait en fait qu'un moyen de cataloguer et d'archiver des images qui nous permettent de ne pas oublier le passé ? En quoi pouvons-nous dire alors que les photographies participent à un travail de mémoire individuelles mais également collective ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en nous basant sur des travaux d'artistes.

La mémoire vient du latin memor, ce qui signifie « qui a le souvenir ». On peut donc affirmer que la mémoire serait une propriété de conserver et restituer des informations. C’est ce qu'on peut nomme la fonction d’une mémoire individuelle. Mais il existe également la notion de mémoire collective, celle-ci joue un rôle prépondérant dans nos référents communs. Une chose me paraît certaine c'est que la photographie fait appel à la notion de mémoire. La mémoire permet d'inscrire l'histoire dans le présent, se faisant elle montre toute la complexité qui s'opère entre l'existence et le temps. En rapport avec cette notion de mémoire me vient le désir de la mettre en relation avec les travaux des photographes dit humanistes. Ceux-ci ont contribué, selon moi, à construire une véritable iconographie nationale à travers une mémoire collective. C'est à travers leur travail que les spectateurs ont pu s'identifier et prendre conscience de la réalité d'une époque. Si on prend l'exemple des photographies d'Atget, celles-ci sont emprises d'une sensibilité visuelle certaine qui projète le spectateur dans un Paris qui n'existe plus. En effet, la prise de vue s'est faite avant la première guerre mondiale qui changea à jamais le visage de la capitale française. C'est en cela que ces photographies sont porteuses de sens et emplies de la notion de mémoire. C'est au travers d'elles que le public parvient à se replonger dans les ruelles d'une ville qui n'existe plus. En regardant « fille publique faisant le quart », on est face à un véritable témoignage issu du passé. En effet, se dresse devant nous le portrait d'une jeune femme ramenant avec elle les fantômes d'un Paris oublié. L'architecture, les habits, la pose, tout semble nous indiquer qu'il s'agit d'une autre époque. Atget parvient ici à figer l'image dans le temps. Il en est de même pour le travail de Brassaï ou bien encore d'Auguste Sanders. Ce dernier a réalisé des centaines de portraits à travers l'Allemagne. Véritable témoin du passé il nous permet d'avoir connaissance d'une certaine partie de la réalité de l'époque. Nous offrant un véritable portait de l'Allemagne sous le régime nazi, il parvient à construire une image nationale à travers les portraits de nombreux personnages et de leurs

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