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La Photographie

Dissertation : La Photographie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2013  •  1 138 Mots (5 Pages)  •  1 003 Vues

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Au début du XIXe siècle Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) réussit à obtenir et conserver une image due à l'action de la lumière. Dès 1812, il parvint à obtenir en lithographie des négatifs (grâce au chlorure d'argent) et des positifs (avec du bitume de Judée), mais ces images ne sont pas stables. Il utilise pour cela du sel d'argent placé au fond d'une chambre noire, mais le sel d'argent continue de noircir après l'exposition et l'image finit par disparaître

Le daguerréotype Joseph Nicéphore Niépce

En 1839, quand l'invention de Daguerre : le daguerréotype a été présentée au public, elle a reçu un accueil des plus enthousiastes. L'invention a causé une vive inquiétude parmi les peintres qui l'ont perçue comme une menace pour leur gagne-pain. Un commentateur a affirmé une autre de leurs craintes en ces termes : « La photographie est si rigoureusement fidèle à la réalité optique qu'elle risque de détruire la conception que chacun se fait de la beauté ». En outre, les images photographiques ont même été critiquées pour leur réalisme implacable qui a fait voler en éclats les illusions de la beauté et de la jeunesse dont on se berçait jusqu'alors.

Le négatif

William Henry Fox Talbot (1800-1877) mène des recherches parallèles à celles de Niépce et Daguerre à partir de 1833. En 1840, il invente la «calotype», procédé négatif-positif qui permet la diffusion multiple des images. Suivent d'autres recherches qui, petit à petit, permettent d'améliorer la qualité des images, la sensibilité à la lumière des surfaces sensibles et de simplifier la procédure de prise de vue. Il ne faut pas non plus oublier les travaux négatif/positif sur papier d'Hippolyte Bayard, photographe français (contemporain de Fox Talbot), qui publia en 1839 le premier autoportrait (le noyé-suicide).

L'autochrome et la photographie en couleur William Henry Fox Talbot

Une étape importante fut ensuite le premier procédé véritablement pratique de photographie en couleurs, l'«autochrome», inventé par les frères Lumière en 1903 et commercialisé à partir de 1907. Le procédé gardait comme support la plaque de verre. Les couleurs sont obtenues grâce à une trichromie composée de grains de fécule de pomme de terre et les couleurs primaires, rouge, vert, bleu. Chaque autochrome est donc une image unique. La photographie autochrome était faite pour être regardée en projection. La reproduction sur papier révèle les subtilités de ce type de vision, et aussi son caractère d'objet unique : se voient en effet les imperfections de l'émulsion, les marques du temps. Les vues prises « sur le vif » sont peu fréquentes, le procédé ne permettant pas les prises de vues rapides.

Naissance du petit format

On ne peut aborder l'histoire de la photographie sans évoquer le « petit format », tant ce concept a été décisif dans l'évolution ultérieure de la discipline. En 1913, Oskar Barnack construisit le prototype du Leica, qui fut réellement produit et commercialisé en 1925. Le Leica fut à l'origine du concept de « petit format ». Auparavant le format des images négatives était el plus souvent de 6 × 9cm et plus, et un tirage par contact permettait d'obtenir une épreuve positive lisible. La diffusion des appareils de petit format et leur succès fut assuré par l'apparition des premiers films en couleur tels que nous les connaissons aujourd'hui, le Kodachrome (1935) et l'Agfacolor (1936).

Évolution

Vers 1948, le docteur Edwin H. Land met au point le premier

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