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Décor Du Cinéma

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Par   •  16 Juin 2015  •  2 232 Mots (9 Pages)  •  998 Vues

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INTRODUCTION :

Le cinéma comme étant un art de « mouvement », est apparu avec la révolution et développement industriels traduisant la réalité et l’imaginaire, en image pour son spectateur.

Le cinématographe est un témoin de cet environnement en évolution profonde, apportant aux bâtisseurs, architectes, décorateurs un nouveau champ de découverte ; du muet au parlant, du studio il s’est tourné, depuis la Nouvelle Vague surtout, vers les décors naturelles. Si cela engendre des modifications dans le travail de décoration, il ne s’en trouve pas amoindri pour autant, en sortant des salles du quartier au mégacomplexes.

Les artistes dans le monde cinématographique, sont issus des écoles de beaux arts ou des arts décoratifs, comme on peut trouver des architectes qui se sont plongés dans le monde de la décoration, ou même des cinéastes qui ont rajouté a leurs formations une formation d’architecte ou de décorateur.

Le décor ayant une grande place dans le cinéma, et qui peut décider de la réussite ou de l’échec d’une réalisation cinématographique, est soit naturel soit construit, dans une rue ou dans un studio, pour qu’il soit réussit, il faudra qu’il passe inaperçu qu’on peut intituler l « art de l’illusion » pour reproduire un monde imaginaire du scénariste. Ce décor donc est un art qui se transmet et se renouvelle sans cesse selon les évolutions technologiques du cinéma.

Le décorateur lui, a pour mission d’inventer un espace fertile pour l’imagination du cinéaste, grâce aux décors construits en studios, aménagés en naturels ou même d’image numérique.

I. L’invention du décor :

Dans les tout premiers temps du cinéma, on ne pouvait dissocier le décor du studio. Les images documentaires, qu’iront faire les frères lumières et Biograph and mustoscope company, se fiaient seulement à la lumière naturelle même si cela intérdit pratiquement tout filmage en intérieur.

Les fonctions primitives, au contraire, requièrent des commodités d’installations spécifiques, et c’est en studios que celles-ci seront recherchées prioritairement.

1. Les premiers studios :

a. Black Maria :

La faible sensibilité des pellicules exige, des conditions de lumière, que faute de disposer d’éclairages artificiels adéquats, les pionniers de la réalisation demandent d’abord au soleil. Les premiers studios seront donc avant tout des pièges à lumière permettant aux cinéastes de bénéficier à la fois du confort d’un éspace clos, de la machinerie qui leur est nécessaire et d’un ensoleillement maximal.

Le premier prototype « Black Maria » en 1893 pour Thomas Edison, avant même la naissance officielle du spectacle cinématographique. Il s’agissait rien que d’un simple hangar de papier goudronné, et les acteurs portaient des habits claires pour se détacher. Le toit s’ouvre pour laisser entrer le soleil.

b. Studio de Méliès à Montreuil:

Le premier véritable studio en 1897, à sa toiture vitré et 3 de ses cotés, à la façon des photographes de la fin du XIXéme il bénéficie d’un ensoleillement qui peut être modulé par des rideaux coulissantes et des volets mobiles.

Les acteurs pouvaient disparaitre au dessous de la scène grâce aux trappes ou évoluer dans les airs grâce a des machinerie. Donc la caméra ne s’écarte jamais de la position centrale même s’il fallait l’éloigner pour pouvoir photographier le décor.

2. L’invention du décor spectacle :

Les français dominaient la scène internationale même jusqu’à la 1ére guerre mondiale qui n’a eu aucun effet sur leur technologie, les gens se manifestaient toujours en « La place Clichy » à Paris.

L’Italie été le seul rival à la France au niveau de la production, puisqu’elle avait compris que le décor est un élément essentiel pour la séduction d’un public assoiffé et pour s’imposer sur la scène internationale. Ils ont connu un grand succès avec le film « QUO VADIS ? » en 1913. Adapté à Rome par Enrico Guazzoni inspiré d’un roman trop évoquant sur l’incendie de Rome et de la virginité menacée, les persécutions des premiers chrétiens et ce qui marqua les gens c’est sa durée de presque de 2 heures, réalisé en 3 dimensions, malgré des fonds peints moins adroits qui viennent gâcher le décor.

L’année suivante la production d’un autre film Italien appelé « Cabiria » qui mêle malheurs individuels et histoire collective, sentimentalité et fascinante barbarie. Pour la première fois la durée du spectacle dépasse les 3 heures.

Le fait marquant est les 3 niveaux de l’imagerie, qui attirent l’attention du spectateur. Au plus grandiose, c’est le gigantisme barbare d’un décor comme celui du temple de Moloch aussi remarquable par sa 15éne de mètres de hauteur ainsi que la qualité de trucage de décoration dirigé par l’espagnol Segundo De Chomon le premier concurrent de Méliès, sans oublié les fresques et les dallages d’un grand réalisme, le dispute à l’innovation scénographiques : perspectives accentuées par la succession des colonnes de palier laissant la possibilité aux acteurs de jouer à des niveaux différents mais surtout de mettre en valeur la construction de ce décor. A un dernier niveau, ce qui paraît d’une totale nouveauté, c’est le luxe de détails apporté à la réalisation de tous les intérieurs.

3. Intolérance :

Film réalisé par Griffith en 1916, influencé par la réception victorieuse et héroïque de « Cabiria ». Quatre époques sont présentées en alternance pour dénoncer l'intolérance : la répression des grèves, le massacre de la Saint-Barthélemy, la Passion du Christ et Babylone. De la Babylone antique au début du XXe siècle, une illustration en quatre épisodes de la cruauté et de la férocité de l'homme envers son prochain.

La structure du film, a pris pour Griffith 15 mois pour le matérialiser, et se déroule dans des intérieurs au réalisme de pure convention.

Deux décors Surtout ont marqué les spectateurs et la mémoire du cinéma en grosso modo, tout deux en Extérieurs (à la jonction du Hollywood Blvd & Sunset), celui de la fortification de la cité d’un 30énes de mètres et d’une largeur importante pour supporter le tirage par des chevaux du char de guerre du roi Balthazar, puis celui qui accueille la célébration

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