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Le combat de la rue de Rohan (tableau) de Hyppolite Lecomte

Mémoires Gratuits : Le combat de la rue de Rohan (tableau) de Hyppolite Lecomte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2014  •  1 355 Mots (6 Pages)  •  6 233 Vues

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Le combat de la rue de Rohan est un tableau de Hyppolite Lecomte, réalisé en 1831, à l’occasion du salon de 1831,

Le tableau est conservé et exposé au musée Carnaval et, à Paris, il est de petite dimension, 43 × 60 cm. C’est une huile sur toile. Lecomte réalise ce tableau à l’occasion du salon des artistes, qui est un salon où l’on expose chaque année des œuvres. Celle de Delacroix connaitra un fort succès et sera vivement critiqué, et ce tableau de Lecomte passera presque inaperçu. Lecomte est un peintre, né en 1781, et mort le 25 juillet 1857. Peu d’œuvre de cet auteur sont célèbres, mais c’est un artiste qui fit surtout des peintures des guerres napolèoniennes. Il est reconnu en tant que peintre d’histoire, mais fut également un lithographe très apprécié. Lecomte représente ici la révolution de 1830, que l’on appelle communément les trois glorieuses, ce nom a été donné par Honoré de Balzac, et est passé à la postérité. Sur ce tableau, c’est la dernière journée de la révolution de juillet, le 29 juillet qui est représenté. Les 3 glorieuses est un soulèvement populaire suite à l’annonce des quatre ordonnances, ou ordonnances de Saint Cloud de Charles X. Charles X y décide d’augmenter le cens, réduisant encore le corps électoral, la suppression de la chambre, avec une nouvelle élection, la suppression de la liberté de la presse. Ces ordonnances, dans un pays plongé dans une crise ministérielle provoque la stupeur, mais aussi et surtout la révolte de la population française. Celle-ci se révolte le 27 janvier, avec les premières barricades. La troupe tire sur la foule, et on récupère les cadavres, pour les « promener » dans le tout paris, et exciter les émeutiers. Le 28 janvier, la révolution est populaire, les insurgés pillent les armureries en sifflant la marseillaise, et les soldats sont pris au piège dans les barricades. Le 29, les combats reprennent de plus belles. Dans la soirée, l’armée royale se replie pour protéger le château de Saint Cloud, les Révolutionnaires sont maitres de paris.

PROBLEMATIQUE : Que représente la révolution de 1830 et les trois glorieuses dans l’évolution politique de la France ?

I. Une révolution parisienne, aux allures de guerres civiles

A. Barricade : La plupart des représentations des insurgés les montrent surtout prés de barricades. Paris se hérisse de barricades dans la nuit du 28 au 29 juillet. Elles ne sont véritablement apparues à paris qu’en 1827, lors des émeutes de la rue de st Denis. Et tiennent des lors une place particulière dans l’iconographie de la révolution parisienne. Dans le livre d’hercule mayeux, le personnage principal qui raconte les journées de juillet commence son récit en évoquant « milles barricades » qui sortent des pavés de paris. Les barricades sont constituées de pavés, de roues, de mobilier. Tous les parisiens participent à sa construction. Elles symbolisent l’ingéniosité populaire. Elles sont mentionnées dans tous les résumés et mémoires des contemporains, et font donc partie de l’imaginaire populaire. Elles sont le symbole de cette révolution de 1830. Elles sont le seul moyen de pression sur le pouvoir royal dont disposent les insurgés.

B. lutte violente : les combats opposent la garde royale et les révolutionnaires. Si plusieurs régiment se sont ralliés aux insurgés, les combats furent tous de même rudes, avec 800 morts pour les insurgés, et 200 pour la garde royale. Les combats sont menés avec les moyens du bord, les insurgés pillent les armureries sur le modèle de 1789, afin d’avoir des munitions. Toutefois, elles viennent vite à manquer. On lance alors des pavés sur la garde suisse, on prend place sur les toits, on récupère les armes sur les cadavres. La lutte est violente au sein des barricades. Charles X a déclaré que les troupes qui se sont ralliées aux insurgés doivent être considérées comme ennemies. La garde nationale se tire donc dessus. On assiste à de véritables massacres de régiments, qui se retrouvent coincés entre deux barricades, à la merci des insurgés, qui les attaquent depuis les toits,

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