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Étude du tableau La mort de Sardanapale d'Eugène Delacroix

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Par   •  24 Janvier 2014  •  1 156 Mots (5 Pages)  •  3 684 Vues

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Approche informative

Il s'agit d'une oeuvre peinte par Eugène Delacroix en 1827, il nomma le tableau, 'La mort de Sardanapale'.

C'est une peinture a l'huile, sur toile, d'une dimension de 392x496 cm. Elle fut exposé au Salon en 1828, un orientalisme exaspéré fait irruption dans son oeuvre. Celle-ci fut jugée scandaleuse, et très critiquée au Salon, a son époque.

Aujourd'hui elle est exposé à Paris, au musée du Louvre où elle y est entrée en 1921.

Approche Descriptive

La scène représentée par Delacroix raconte l'épisode dramatique de la mort du souverain Sardanapale, roi légendaire de Ninive en Assyrie. Quand celui-ci sentit la défaite approcher, il décida de mourir avec toutes ses femmes et ses chevaux et d'incendier le palais. Il ne voulait qu'aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne lui survivent.

L'oeuvre nous montre l'assassinat des favorites, des pages, des esclaves, de ses chevaux, et la destruction de ses trésors les plus précieux. La violence du massacre est très bien représentée.

Le roi n'a pas l'expression d'un personnage cruel, mais plutôt celle d'un homme froid, détaché, indifférent à l'horreur du massacre. Drapé de blanc et juché sur un lit somptueux à têtes d’éléphant dorées, incrusté de joyaux et couvert d’étoffe écarlate, le roi assiste au-dessus d’un bûcher en flammes à l’application macabre de sa sentence. Surhumain et pensif, juge ainsi que bourreau, à demi-allongé, la tête posée dans sa main il est acteur tant que spectateur du désarroi, homme barbu portant un turban, il rappelle les sultans moghols.

Le roi restant immobile, les femmes convulsées d’horreur, se donnent la mort avant d’être égorgées par des pages et esclaves. Au pied du roi, gît Myrrha, le dos nu, la tête et les bras écartés sur le lit ; en face d’elle, un garde s’apprête à tuer de son épée une esclave aux épaules dénudées.

Dans la pénombre, en haut à droite une esclave s’est pendue.

A droite à la base de la diagonale lumineuse un orientale, le regard féroce transperce avec son poignard le poitrail d'une esclave qui a le corps dénudé.

A gauche du bûcher, une forme en spirale plus dense atténue le faisceau rectiligne du centre. En haut, à hauteur du roi, deux femmes apportent au roi une cruche et une serviette.

Plus bas, une femme se voile la face devant un homme qui se plante un poignard dans la poitrine. A l’angle inférieur gauche, les notes plus sombres mais transparentes formées par l’avant-bras du cavalier noir qui tire et poignarde un cheval richement orné, vers le feu, le gris pommelé de l’animal, équilibrent la clarté centrale. Et en bas à droite, on peut voir un homme qui implore en vain la pitié du roi et un autre qui semble résolu à mourir.

Les personnages sont placés tout au tour du lit somptueux du roi, ils sont quinze, et seize avec le cheval.

Tout les personnages n'ayant pas étaient encore tués sont en mouvement, des mouvements agressif, pas de pitié dans le regard de ceux qui sont chargés d'assassiner et surtout pas de compassion dans le regard du roi qui lui reste immobile, perché sur le haut de son lit.

La plupart des femmes sont dénudées ou légèrement drapées, les hommes ne sont pas plus vêtus, ils portent des pantalons orientaux.

Ce lieu de destruction est empli d'or, de joyaux et pierres précieuses, de bijoux, de tissus majestueux, des vases luxueux, d'épées et poignards, de harpes dorées, de couronnes et j'en passe.. Il me semble que la scène se déroule en intérieur, dans le palais et que part une fenêtre, au dernier plan on aperçoit une architecture antique.

La ville brûle au loin et le palais semble emporté dans un flot furieux où se perd toute notion de hiérarchie, de

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