Toulouse Lautrec

Henri de TOULOUSE-LAUTREC

(1864-1901)

Période : XIXe siècle
Mouvement : Post-impréssionnisme

Enfance:

Il naît le 24 novembre 1864 à Albi, il souffre d’une maladie osseuse d’origine congénitale qui entraine à une fracture de ces fémurs. Cela l’oblige à rester immobiliser de long mois. Il occupe ces journées en dessinant et en peignant. il reçut des leçons de René Princeteau, peintre animalier. Il entre à l’école des Beaux-Arts en 1882, après sa réussite au baccalauréat, il étudia successivement dans les ateliers de Bonnat et de Cormon, où il se lia d’amitié avec Émile Bernard, Anquetin, François Gauzi et surtout Van Gogh

Période artistique:

très influencé par l’art de Degas, Toulouse-Lautrec recherchait les mises en page savantes, le découpage arbitraire de la toile, les grands vides dynamiques.

Il a un trait, aigu, rapide, expressif, suggère les silhouettes.

Ses audaces de dessin, ses mises en page, son sens de la composition, son goût de la simplification japonisante le poussèrent à devenir affichiste.

Période affichiste :

Toulouse-Lautrec découvre un réel intérêt pour l’affiche en 1891 grâce à Bonnard, il découvre ainsi la lithographie et la même année, il réalise sa première lithographie et affiche, Moulin Rouge, la Goulue. Elle obtient un énorme succès auprès du public.

Ses affiches sont travaillées avec autant d’attention que ses œuvres peintes. De nombreuses études préliminaires attestent de son souci de simplification des formes et de recherche d’une harmonie entre le texte et l’image.

Très vite, il connaît un grand succès auprès des amateurs et fait l’objet d’excellentes critiques. Il participe à l’Exposition du Centenaire de la lithographie à Paris, Le Salon des Cent.

Nouveauté qu’il apporte:

• La couleur & le noir

-contrastes en associant le vert, l’orangé, le jaune, le rouge, le bleu foncé et le noir.

Larges aplats vifs et saturés pour interpeller le spectateur.

- emploie en crachis pour enrichir l’image.

- silhouette les personnages à la manière des théâtres d’ombres (permet d’introduire le spectateur dans l’image et de mettre en valeur le personnage principal, souvent en couleurs ou en réserve).

• L’influence japonaise

- « l’impression de vide ».Les personnages, laissés en réserve, sont délimités par un simple cerne (ce procédé permet d’attirer l’œil du spectateur sur un point précis de l’affiche).

-Trait calligraphique : les lignes dessinent souvent des arabesques fluides ou rythmées. Le trait est souple et rarement hésitant.

• Une mise en page innovante

composées autour de diagonales ascendantes qui donnent de la profondeur et du dynamisme à l’image. Il joue sur différents points de vue combinant souvent plongée et contre-plongée et

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