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Pensée sur l'architecture et le paysage

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Par   •  14 Mai 2018  •  Discours  •  1 095 Mots (5 Pages)  •  771 Vues

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Fiche de lecture : « Pensées sur l’architecture et les paysages »

                                                        Par Tadao Ando

Quelques mots sur l’auteur : Né à Osaka, cet autodidacte n’a jamais fait d’études d’architecture ni fréquenté aucune école spécialisée. Il s’est formé par l’expérimentation et par l’observation de ce qui l’entoure –regard et sentiments ressentis. Elevés au milieu d’ateliers d’artisans d’Osaka,  son premier lien avec l’architecture nait de la découverte d’un livre sur le Corbusier dont il recopiera tous les schémas. Son envie de voyage- et de rencontrer Le Corbusier-  le mènera à Paris puis dans diverses villes où sont érigés des bâtiments du célèbre architecte français. Il va parcourir le monde pendant plusieurs années avant de rentrer à Osaka pour débuter sa carrière ; carrière qui sera définitivement  consacrée par le « Pritzker Architecture Prize » en 1995.

Si l’on devait résumer son œuvre et sa philosophie en une seule phrase, il faudrait citer celle-ci, énoncée lors d’une interview datant de septembre 2017 : « L’architecture n’est pas qu’une question de budget ou de fonctionnalités. Il faut concevoir des choses qui touchent l’âme des gens ».

Le livre :

Dans un premier temps, Tadao Ando va nous parler, pas à pas de toutes les constructions qu’il a eu à faire à chaque époque :

  • 1977, Maisons Banshô et Hirabayashi, Il choisi ici de créer des espaces renfermés, loin du monde extérieur et de la difficulté de celui-ci. Il veut que la personne ai son endroit calme à lui loin de la cohue de la ville. Il va développer la notion d’« habiter » comme un retour dans le ventre maternelle. Il souhaite que l’habitant se cache de la ville. Il va cependant construire de grands et hauts espaces intérieurs.
  • 1978, Maison Matsumoto, Il choisi de construire un très grand mur pour créer de la verticalité qui est selon lui un pilier de l’existence. Il ne peindra aucun mur pour les laisser à nu de toute « pollution » et se servira de cela pour projeter les ombres de la végétation alentour. Il met un point d’honneur à exprimer l’autorité du chef du chef de famille de par son architecture.
  • 1980, Maison Ueda et Matsutani, ce sont deux maisons pour enseignants à petit budget. Il garde vraiment l’histoire du budget en ligne de mire et ne le dépasse jamais. Les chambres de enfants sont très exiguës et sont un peu délaissées. Il garde les matériaux le plus brut possible et essaye de faire en sorte qu’ils ne parlent pas d’eux même mais que l’ensemble ai la parole. Ces maisons doivent inspirer un sentiment de sérénité.
  • 1983, maison Umemiya, Il va ici s’attacher à faire une atmosphère très sombre et pour ce faire, n’utiliser que des blocs de béton.
  • 1983, Maisons Sumiyoshi et Kujô, se sont des maisons de ville assez exiguës de 3 mètres 5O de façade. Il va ici créer une cour de lumière au milieu pour permettre la respiration de ce lieu et rejeter toute la décoration qu’il juge superficielle et inutile. Il ne veut rien qui prenne de la place inutilement.
  • 1986, Pavillons de thé contemporains, Il va ici créer 2 pavillons de thé totalement différent que ce soit au niveau de l’aménagement ou du matériau (chacun a un matériau qui lui est propre et chacun est composé uniquement de celui-ci).

Il dira par la suite que selon lui, l’architecture n’est autre qu’un empilement de concret et d’abstrait. Abstrait plutôt au niveau des espaces qu’il tente d’ouvrir sur le monde moderne.

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