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MANHATTAN TRANSCRIPTS de Bernard Tschumi. (1981)

Fiche : MANHATTAN TRANSCRIPTS de Bernard Tschumi. (1981). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2017  •  Fiche  •  620 Mots (3 Pages)  •  1 184 Vues

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MANHATTAN TRANSCRIPTS de Bernard Tschumi. (1981)

L’architecture et l’infrastructure, toujours en perpétuelle évolution, représentent des espaces construits par l’Homme qui conservent un fonctionnement à bases et codage précis. Intéressé par les performances esthétiques, le mouvement avant-gardiste et l’art performatif et conceptuel, Bernard Tschumi modèle à sa façon une nouvelle vision architecturale qui critique l’architecture moderniste. Sa devise ‘Il n’y a pas d’espace sans évènements’ reflète son idéologie ‘organique’ par rapport à la forme et fonction du modernisme. Sa réflexion primordiale est la fusion chorégraphie, architecture et cinéma. Relation Homme – Objet.

Dans son œuvre ‘Manhattan Transcripts’ (était une exposition) publiée en 1981, Tschumi représente un espace existant et populaire interprété à sa manière et très distinct des livres d’architecture conventionnels par rapports aux illustrations et moyens de représentation. Il se base sur 4 espaces a Manhattan : le parc, la rue, la tour et enfin le ‘block’ ou il imagine et met en scène a partir de plans, programmes et mouvements, des évènements cinématographiques qui pour lui remplacent la fonction.

D’emblée, il veut trouver un moyen de montrer vivant l’architecture qui est figé grâce a des séries de disjonctions entre l’usage, la forme et les valeurs sociales du 20eme siècle. Il les représente en triptyques pour accentuer sa non conformité aux plans architecturaux.

En premier lieu, sa quête architecturale débute avec la série dans le parc intitulée ‘MT1’ qui est composée d’un texte et de 24 séquences (photographies et illustrations). Il les représente en triptyques pour accentuer sa non conformité aux plans architecturaux. Le texte n’a rien avoir avec la représentation architecturale : c’est un texte littéraire qui expose le scenario de Tschumi, un meurtre. Cette juxtaposition crime et architecture dévoile la circulations des corps dans cet espace. C’est le plan de l’assassin qui est associée a l’architecture : repère de la victime, le meurtre, la recherche des traces et son arrestation. L’ensemble et la jonction des photos témoins de l’action et le mouvement des protagonistes qui s’immiscent dans la scène architecturale définissent l’espace du Central parc de New York.

En deuxième lieu, ‘MT2’ est composé de 7 plans illustrés, une photographie et un texte. Ce programme représente une rue typique new yorkaise qui comporte une variété de gens différents : d’hôtels de luxes aux maisons de prostitution. MT2 met en exergue les intersections de ses mondes différents ou mouvements, espaces et évènements coïncident pour former cette rue allant du East River au Hudson. Il raconte l’histoire d’un homme sorti de prison qui rencontre une femme et tombe amoureux d’elle. On témoigne après la suite de leur rencontre.

En troisième lieu, MT3 présente une tour, puisque la ville de New York n’est faite que de ça. Ici, Tschumi essaye de montrer la multifonctionnalité d’une tour a travers la chute d’un individu. Il utilise la chute comme point de fuite : on voit toutes les fonctions de ce bâtiments qu’en tombant.

En quatrième lieu, MT4 est la transcription d’un ‘block’ qui détient plusieurs

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