Hotel 7 étoiles de Dubai

Mamadou Kabir Ka

 Ndèye Fatou Gadiaga

Ahmadou Dia

Année académique:2018-2019

ESTI GC/L1

Résumé de quelques Superstructures à Dubaï

LE BURJ AL-ARABE : L’hôtel 7 étoiles de Dubaï

[pic 1]

Sur les cotes de Dubaï se dresse l’un des bâtiments les plus extra ordinaire de la planète avec ses 321m de haut il rivalise avec la tour Eiffel. C’est l’hôtel le plus élevé de la planète et peut être le plus luxueux. Son nom signifie la tour des arabes. Sa réalisation a été un combat difficile qui a poussé chacun des collaborateurs aux limites de ses possibilités.

En novembre 1994 la construction de l’hôtel commence.Le prince Mohammed Bin Rashid Al Matou prince héritier de Dubai est à l’origine de cet édifice spectaculaire. Il voulait retarder la bombe économique qui menacé son pays. Il savait qu’ils n’auront bientôt plus de pétrole. Pour  assurer sa survie économique, Dubai doit tirer profit de sa géographie car il possède trois atouts majeurs : le soleil, le sable et la mer. Ainsi le Cheikh Mohammed prend une décision capitale faire de son pays l’une des destinations touristiques les plus selects au monde ce qui lui pousse a miser sur l’hôtel le plus luxueux et le seul qui soit classé 7 étoiles: le Burdj Al-Arabe.

 Pour réaliser le projet, le Cheikh choisit une équipe qui est suffisamment audacieux pour relever le défi mais sans grande expérience et ils sont dirigés par l’architecte en chef Tom Wright. Wright savait qu’il devait construire quelque chose de différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Après quelques jours de recherches les architectes trouvent enfin leur modèle. Ils sont inspirés par une voile. Wright voulait que l’hôtel héberge de l’eau comme un yacht géant sur une ile or il y’en a pas. Il décide alors de construire une ile artificielle spécialement pour l’hôtel.L’hôtel de 321m et 250 mille tonnes devra résister aux séismes et au courant marin.

Début 1995, on entame la 1ere phase du chantier, construire une ile. Mais les architectes sont confrontés à un énorme problème. Le 27 Avril une violente tempête appelé « chat male » balaie le golfe persique et s’abat sur le littorale. Une énorme plateforme se détache et vient s’écraser sur la terre ferme. Ils comprennent alors qu’une énorme tempête comme celle-ci pourrait infligés d’énormes dégâts à leur hôtel.  A l’origine, les ingénieurs voulaient construire l’ile en pierre mais Wright rejette cette idée. Mc Nicholas le responsable de la sécurité de l’ile teste alors de tous nouveaux blocs de béton construit pour réduire l’impact des vagues. On construit des versants en pierre que l’on consolide ensuite avec du béton pour absorber la force des vagues ; ces blocs fonctionnent comme une éponge. Avec l’aide des ingénieurs, Wright a pu construire une ile qui se dresse à seulement 7 mètres et demi au dessus des flots ensuite on enfonce d’énormes barres métalliques au centre de l’ile à 20 m dans le sol. Novembre 1995 l’ile artificielle qui doit abriter l’hôtel est terminée. On passe à la phase 3 : les Fondations. Le support d’un gratte-ciel est important mais celui-ci présente un défi supplémentaire. On a creusé dans le sol marin pour trouver une base solide. Mais même à 180m de profondeur il n’y a pas de roches dures.  Les architectes décident alors d’installer des pierres en acier et en béton renforcé dans le sable. Pour ne prendre aucun risque ils ont alors rallongés les piliers de 8m et des fondations 20% plus longues que prévu initialement. Les 250 piliers de béton ont une longueur totale de plus de 10km soit 35 fois plus que l’hôtel qu’il supporte. En 1996 l’ile fait face à de nouveaux obstacles en attaquant la phase 4 : la construction de l’hôtel proprement dite. Pour tenir aux vents forts et aux tremblements de terre ils décident de mettre une gigantesque structure d’acier à l’extérieur du bâtiment principal appelé exosquelettes. Une série de grandes poutres diagonales relient deux énormes arcs métalliques au dos du bâtiment. Mais ils rencontrent par la suite un problème avec les poutres géantes. Soudés ces poutres à l’usine est facile mais les transporter jusqu’au chantier l’est moins. Chaque poutre pèse en effet 165 tonnes et mesure 85m de long. Ils font appel à l’un des plus gros véhicules de transport au monde. Un camion à 80 roues ; il effectue le trajet jusqu’au chantier à une vitesse de 6 km/h. Ils font aussi venir spécialement un appareil de levage de Singapour pour pouvoir soulever les poutres.  Des câbles pouvant supporter une charge de 225 tonnes sont attachées aux extrémités des poutres. Mais ils rencontrent encore un autre problème l’expansion thermique. Ils décident alors de placer la poutre dans un gros joint percé d’un trou en son centre. Celui ci pivote jusqu’à ce qu’il s’aligne sur le trou de la poutre diagonale puis on place une tige métallique d’environs 30 cm de diamètre dans les deux troues pour les maintenir. Lorsque le vent souffle et que le vortex crée de dangereuses vibrations, le poids de 5 tonnes se balance à la place du bâtiment et atténue les vibrations jusqu’à ce que ce dernier soit hors de danger. Des amortisseurs écartent le risque de vibration.

        Juin 1997 Dubai se présente comme la destination touristique haut de gamme. Le Cheikh Mohammed veut une architecture spectaculaire. Ainsi on crée un restaurant qui semble être suspendu dans le ciel. Le restaurant panoramique Al Mountaha se dressera à 200m au dessus de la mer et se profilera dans le vide à près de 27m du cœur du bâtiment. Pour sécuriser ce dernier Mc Carter décide d’installer au dos du bâtiment une série de fixations métalliques qui soutiennent 10 énormes poutres d’acier mesurant jusqu’à 1.60m de haut. Cette structure qui défit la gravité résistera à des vents soufflants à 160km/h. Pour tenir les délais, il faut attaquer la décoration intérieure bien avant d’avoir terminé l’extérieur. Mais les changements climatiques de Dubai ne permettent pas d’utiliser des matériaux délicats tels que feuilles d’or, soie ou bois sculpté. Pour recouvrir la structure, on utilise des sections de fibre de verre tissé entre les énormes poutres horizontales. La surface est recouverte de téflon pour résister à la poussière et aux sables. Les propriétés réflexives de voile blanche aideront à diminuer la température. Wang Shu est alors solliciter pour s’occuper de la décoration et en même temps éblouir le monde entier. Elle et son équipe font tout pour créer un intérieur qui convient au Cheikh. Mais elle rencontre des obstacles avec les désirs du Cheikh qui veut offrir tous les gadgets électroniques possibles dans ses suites. Pour cela l’ingénieur électricien conçoit un système de filtre harmonique ; d’abord il détecte la distorsion électrique, ensuite il envoie le courant qui en est le reflet pour l’annuler. La décoration ornementale des suites ravi le Cheikh mais ce n’est pas le cas de l’atrium. Wang Shu crée alors un jeu de lumière, des fontaines et un aquarium puis peint l’atrium en une explosion de couleurs vives. Le Cheikh est maintenant ravi  du projet et voit ainsi son rêve devenir réalité.

...