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Les formes de comiques

Lettre type : Les formes de comiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2014  •  Lettre type  •  712 Mots (3 Pages)  •  793 Vues

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Les formes de comiques[modifier | modifier le code]

Au théâtre, plusieurs formes de comiques sont distinguées :

Le comique de situation : le comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.

Le quiproquo correspond à un malentendu faisant prendre une personne pour une autre ou une chose pour une autre (littéralement, le mot signifie en latin "une chose pour une autre") ; il consiste parfois en l'interaction de deux personnages : l'un se méprend sur ce dont l'autre parle.

Le sous-entendu complice correspond la situation suivante : un personnage connaît et comprend les références utilisées par un autre, mais un troisième les ignore. Cette situation provoque le rire : on rit alors des réactions de celui qui n'est pas dans la confidence.

Le comique de mots ou de phrases : le comique réside dans les jeux de mots, les défauts de prononciation (bégaiement, zézaiement...), les dialectes populaires, les images amusantes, le double sens…

Le comique de gestes : le comique réside dans les coups, les chutes, les grimaces, les mimiques.

Tous ces procédés comiques variaient d'une pièce à l'autre, d'un genre de pièce à l'autre. La farce utilisait plus volontiers le comique de gestes, la comédie de caractère et la comédie de mœurs usaient plus volontiers des comiques de situation ou de mots, l'une pour décrire le caractère, les défauts et les manies d'un personnage, l'autre pour critiquer de manière plus générale un groupe social ou les dysfonctionnements de la société. Le registre comique se rapproche parfois du registre satirique.

À l'époque de Molière, le comique de gestes était fort apprécié ; ce dramaturge et metteur en scène a cependant su faire évoluer le genre vers la grande comédie, utilisant de moins en moins ces procédés. Il écrivit des comédies de mœurs pour dénoncer certaines habitudes sociales. Il écrivit dans tous les genres (farce, comédie d'intrigue, comédie de mœurs, comédie de caractère, comédie-ballet, comédie héroïque...) pour s'adresser à un plus large public.

N.B. : le comique de répétition peut tenir des trois formes de comiques : l'effet consiste à répéter plusieurs fois les mêmes mots, les mêmes gestes, ou la même situation.

Les effets comiques selon Bergson[modifier | modifier le code]

D'après Henri Bergson, dans Le Rire, il existe plusieurs procédés de comique :

« Le diable à ressort » : c'est lorsqu'une idée est exprimée, que notre interlocuteur la réprime, qu'on l'exprime de nouveau. C'est un flot de parole qui s'élance, qu'on arrête et qui repart toujours.

Exemple : dans les Fourberies de Scapin de Molière où le personnage ne cesse de dire : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? »

« Le pantin à ficelles » : c'est une scène de comédie où un personnage croit parler et agir librement alors qu'il n'est qu'un simple

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