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TPE: Voyons-nous la réalité telle qu'elle est?

Étude de cas : TPE: Voyons-nous la réalité telle qu'elle est?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2018  •  Étude de cas  •  2 355 Mots (10 Pages)  •  634 Vues

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  1. Argument contre une perception véridique, une approche mathématique à l’évolution

L’incohérence de la méthodologie expérimentale

Comment peut-on vérifier si notre perception nous révèle la nature de l’information telle qu’elle est ? On peut penser que la mise en évidence des illusions optiques est suffisante pour démontrer que la nature et le contenu de l’information n’est pas transmise de façon véridique. Mais ceci n’est pas vrai. Pourquoi ? Imaginons une situation où il ya un scientifique et un sujet d’expérience.  Le scientifique montre cette fameuse image du cube.

[pic 1]

Si l’expérimentateur demandait à son sujet qu’est ce que tu vois ; il répondra : «  un cube ». Mais l’expérimentateur le dira : «  non, ce sont des simples cercles. Je le sais parce que j’ai préparé que des cercles avec des traits supplémentaires. »  Donc, il conclut que la vision humaine ne communique pas la nature de l’information que l’Homme essaie de percevoir. Il y a deux fautes fatales dans cet argument. En premier lieu, l’illusion n’est qu’un ajout de nouvelles informations. Ici par exemple, le système visuel ajoute des traits de plus pour donner l’impression d’un cube tridimensionnelle. Et nous avons déjà affirmé que la nature de l’information et la quantité de l’information sont deux paramètres différents qu’il ne faut pas confondre. En second lieu, L’expérimentateur se contredit. Un des éléments fondamentaux de l’expérience est l’observation. Donc, on utilise nécessairement notre système visuel en performant une expérience. Et si on considère ses résultats comme vrais, cela a l’implication que nécessairement notre système visuel a montré l’expérience telle qu’elle est. Voici un exemple, comment l’expérimentateur sait il qu’il y a même un sujet d’expérience ? Comment sait il que l’ordinateur avec lequel il a préparé l’expérience existe et que ce n’est pas l’invention de son cerveau ? C’est son système visuel qu’il informe de cela. Et à ce moment là, il ne peut pas dire : «  la vision humaine ne montre pas la même information que le monde a » car dés qu’il fait une expérience, il présume préalablement le contraire de ce qu’il cherche à établir. Donc on peut arriver à la conclusion que

  • Toute investigation scientifique qui cherche à répondre à la question «  est ce que notre perception nous montre la nature de l’information de la réalité telle qu’elle est ?» doit exclure nécessairement toute approche et méthodologie expérimentale.

Cette conclusion peut être utilisée afin de démontrer que l’argument qui utilise l’évolution des couleurs est complètement indéfendable car il adopte une méthodologie contradictoire.

 Alors, le problème qui se pose : «  Comment la science peut elle nous aider à répondre à notre problématique sans aucune expérience ? ». Mais il ne faut pas chercher trop loin car on connait quelle science n’utilise pas d’expérience : C’est les mathématique. Ce point est, certainement vrai. Personne a besoin de ses yeux ou oreilles pour connaître que 1+1 égale 2 et qu’est ce qu’un syllogisme. Maintenant un nouveau problème se pose : «  Comment approcher la question de la nature de l’information en utilisant les mathématiques ? ».  La réponse est dans la théorie de l’évolution par sélection naturelle. Nous trouvons trois motivations pour cela

  1. Il est souvent utile d’examiner les mécanismes d’un phénomène pour le comprendre. Et sans nul doute, le système visuel a été formé par la sélection naturelle et l’évolution biologique.
  2. Il existe des fondements bien rigoureux qui mêlent les mathématiques et l’évolution : C’est la théorie des jeux évolutionnaires.  

La théorie des jeux évolutionnaires

On procédera maintenant à une simple d’explication non rigoureuse et non complète de la théorie des jeux évolutionnaires et notamment certains de ses parties dont en a besoin.

La théorie des jeux évolutionnaires s’agit d’appliquer les méthodes mathématiques de la théorie des jeux dans la théorie de l’évolution biologique. Cette dernière signifie le changement des caractéristiques des populations biologiques au cours du temps. Un des piliers de l’évolution biologique est la sélection naturelle. Ce mécanisme s’agit de l’introduction de différences dans la capacité reproductive selon les caractères de l’organisme et l’environnement. Si un organisme possède des caractères qui lui sont avantageux dans un environnement, sa capacité sélective augmentera et ainsi la population aux individus qui ont les mêmes caractères dans cet environnement augmentera de nombre. Et si un organisme possède des caractères qui lui sont défectueux dans un environnement, sa capacité sélective diminuera. La sélection naturelle ne permet que la survie pour le plus adapté dans un milieu. En outre, la compétition entre les organismes contribue au mécanisme de la sélection naturelle. On sait très bien que la majorité du comportement des animaux n’est pas coopératif et altruiste mais plutôt non coopératif et égoïste et qui ne prend pas en considération le développement des autres individus. Donc, les caractères qui permettent à un organisme d’avoir plus de chance pour gagner une compétition seront les caractères favorisés par la sélection naturelle.  Ainsi l’interaction compétitive entre les organismes permet d’induire des changements dans la capacité de se reproduire et est une manifestation de la sélection naturelle. Cela est une motivation pour employer la théorie des jeux (qui formalise le concept de jeu et de compétition entre joueurs) dans l’évolution. On pourrait prendre les organismes comme joueurs. On sait que chaque joueur adopte une stratégie, c'est-à-dire, il adopte l’ensemble d’options qu’il choisira et sur lequel l’issue du jeu dépendra. L’issue du jeu sera la capacité reproductive des individus. La théorie des jeux évolutionnaires pourrait nous donner donc des estimations par exemple sur le nombre final d’une population suite à  la fin d’un jeu.  

Un des formes de jeu qu’on emploie dans cette théorie est la forme normale. Elle permet de visualiser un jeu entre deux stratégies adoptées par deux populations et de retrouver la stratégie qui dominera l’autre et qui gagnera le jeu. Le jeu de forme normale utilise une matrice d’issue comme celle qui est en dessous :

Stratégie 1

Stratégie 2

Stratégie 1

a

b

Stratégie 2

c

d

  Dans cette matrice   avec 2 stratégies qui entrent dans un jeu, chaque lettre dénote la capacité reproductive de la stratégie d’un seul joueur de la ligne lorsqu’il entre en compétition avec un autre joueur de la colonne. Donc c dénote la capacité reproductive d’un joueur de la stratégie 2 en jouant contre un joueur de la stratégie 1. Voici comment on comprend le déroulement du jeu représenté par la matrice suivante :[pic 2]

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