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Pol 3001

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Par   •  17 Août 2018  •  Cours  •  1 090 Mots (5 Pages)  •  752 Vues

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Travail Noté 1

Introduction :

        Pendant cette période au Québec, les priorités étaient d’améliorer les conditions du travail coûte que coûte, peu importe le type de travail ou la classe d’ouvriers. Les syndicats sont nés dû à la confiance des gouvernements. Le Québec s’est retrouvé la province la plus syndicalisée à 41% par rapport au reste du Canada. C’est grâce aux syndicats que la loi sur la Santé et Sécurité au travail existe aujourd’hui. Il existe une grande différence entre les 2 grands syndicats FTQ et CSN. Le Québec s’est inspiré du modèle américain (syndicats internationaux) pour créer ses syndicats. Malgré cela, les syndicats québécois sont très spécifiques à notre culture et à nos valeurs et se démarquent. D’hier à aujourd’hui, nous verrons l’évolution des syndicats et ce qui les différencie, ce qui fait leurs forces et leurs faiblesses. Le but des syndicats est de représenter la société civile face au capital et à l’État, c’est-à-dire, redonner aux travailleurs ce qui leur revient.

Résumé du texte 1 de Mona-Josée Gagnon

        Selon l’auteur, au Québec, il y a un nouveau modèle de relation du travail avec une grande flexibilité qui est le Patronat Syndical. On y retrouve un caractère innovateur, avec une spécifitée Québécoise. L’on voit Patronat et Syndicat se transformer en collaborateurs et partenaires. Autant aux États-Unis, au Canada et au Québec. Il y a une dimension nationale et sociale-démocrate et une ambiguïté du projet de société syndical. On veut acquérir un statut paradigmatique, une ligne de pensée, une façon de voir les choses dans les relations de travail spécifique au Québec. Tout ceci laisse une grande place à la conflictualité selon cette méthode :

  • Négociations continues
  • Conventions ouvertes
  • Déjudiciarisation de l’activité de grief
  • Administration paritaire et rapprochée de la convention collective
  • Gel de salaire
  • Renonciation à la grève et au lock-out
  • Arbitrage des mésententes.

        Le résultat a été la favorisation du succès de démarches de réorganisation du travail. On se démarque par notre originalité dont la création de ‘’ Québec Inc.’’ Et nous avons la chance d’avoir des syndicats très ouverts. Nous avons des conseils d’administration à mi-chemin entre le pluralisme et le néo corporatisme. La pensée sociale-démocrate est dépourvue de racines et passablement coupée de la tradition européenne. L’entreprise est la cellule de base de la nation et dans ce contexte, le conflit n’a plus sa place. ‘’L’individu doit céder le pas à l’intérêt commun.’’

        La CSN est la seule exception catholique, car par la force des choses, est devenue laïque. La raison d’être des syndicats est idéologique et des salariés sont syndiqués sans l’avoir désiré. Mais voici que pointe le paradoxe capital et travail : nouveau couple idéal et relations du travail réduites à un vaste processus de ‘’résolution de problèmes’’. Nous cherchons fondamentalement à créer un développement sociaux économiques valables au Québec et ailleurs, c’est l’idée même du conflit.

Résumé du texte 2 de Jean-Marc Piotte

        Le code du travail prévoit une période conflictuelle, qui débute avec la négociation et qui peut culminer en une grève, mais il vise une entente entre les parties. Il y a eu un revirement dû à une série de défaites qui résulte en une politique de collaboration au Québec et une politique d’affrontement au Canada comme en 70. En exemple la répression de la grève générale de 1972 et la récession de 81-82.  Il y a eu aussi le gel total ou partiel de la rémunération. La FTQ propose un fonds pour l’emploi. La CEQ est prête mais la CSN et le Patronat sont réticent.

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