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Par quels moyens les écrivains dissidents sous le régime soviétique ont-ils pu dénoncer le régime totalitaire ?

Analyse sectorielle : Par quels moyens les écrivains dissidents sous le régime soviétique ont-ils pu dénoncer le régime totalitaire ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2018  •  Analyse sectorielle  •  6 436 Mots (26 Pages)  •  524 Vues

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Problématique : Pars quels moyens les écrivains dissidents sous le régime soviétique ont-ils pu dénoncer le régime totalitaire : la lutte contre la censure.

Introduction :

Contexte historique :

Après la mort de Staline le 5 mars 1953, la question de qui sera le successeur se pose. Grace aux hésitations sur la succession du pouvoir, Khrouchtchev élimine ses rivaux les uns après les autres alors qu'ils sont plus hauts placés que lui. Il s’appuie sur une grande majorité du parti et l'opinion publique lui est favorable, surtout la jeunesse. Ce soutien lui permet de diriger son parti vers une idéologie plus « moderne » et ouverte avec une promesse de renouveau dans le prestige. Alors que le règne tyrannique de Staline prenait enfin fin, son successeur devait assureur la continuité de la politique soviétique stalinienne et en même temps assouplir les lois et les règles pour faire face à la détresse de la population et de l'opinion publique. Il prend le pouvoir en le 27 mars et devient le président du conseil des ministres. Il arrive au pouvoir pendant la période de face à face nucléaire entre les 2 blocs.

• Khrouchtchev annule les peines de goulag et prison dites « mineures » (= moins de 5 ans) sur les malades, les personnes âgés, les adolescents et les femmes avec enfants.

• Khrouchtchev dénonce le culte de la personnalité instauré par Staline

• Il démocratise la vie publique en plus de libérer les dissidents et mets en place d’une économie moderne qui peut rivaliser avec les États-Unis via la course à l'armement, à l'espace, à a science/ technologies et au développement.

Après plusieurs années et de nombreux échecs avec peu de résultats, Khrouchtchev fut destitué du poste de président du conseil des ministre en Octobre 1964 et fut remplacé de suite par le nouveau premier secrétaire, Léonide Brejnev, le 14 Octobre 1964. La période durant laquelle Brejnev fut le dirigent de l'URSS est considéré comme la « consolidation » de l 'URSS. Il rassure la bureaucratie et la population en assurant un fonctionnement normal des institutions avec la restitution de la légalité soviétique. Malheureusement, il instaure une politique plus répressive envers des minorités et un régime qui durcit à nouveau. Les dissidents réputés « dangereux » furent rarement condamnés à des peines de goulag mais plus tôt à être expulsés ou exilés, à être assigné à résidence ou être interné dans un hôpital psychiatrique. C'est aussi le grand retour de la démocratie socialiste. Brejnev renonça à promettre l'avènement prochain du communisme et inventa une étape médiate, celui du socialisme développé. Le socialisme développé permettrait une révolution scientifique et technique et un essor économique qui profiterait à tous. Pour finaliser ce nouveau contact social, Brejnev assura une participation de la population accrue aux affaires publiques : les soviets de base bénéficièrent d'une plus grande autonomie dans la gestion des affaires locales et des commissions de contrôle populaire inspectèrent les entreprises à la place d'organisations gouvernementale ou de milices. La stagnation fut aussi un phénomène très important lors du mandat de Brejnev et que la sécurité économique commença a être menacée à la vers la fin des années 1970 par le ralentissement de la croissance. Auparavant, l'URSS c’était avancée car elle avait gagné la bataille de l'acier et avait accès à des sources d’énergies « décisives » dans la stratégie du commerce international avec le pétrole et le gaz naturel. Aussi, la production de biens de consommations n’était plus sacrifiée, les ménages étaient de plus en plus équipés en réfrigérateurs et en téléviseurs, des nouvelles usines commençaient à produire en série des voitures et d'autre biens de luxe auparavant inimaginable pour la population lambda ou sovok. Les investissements accordés à l'agriculture n'étaient que peu utile et les récoltes variaient en fonction des alias de la météo. L'URSS était devenue une des plus grandes importatrices de céréales. A la fin des années 1970, c'est l'industrie elle-même qui s 'essouffla : la production de pétrole et d'acier plafonna. L'URSS était tombée vers 1980 à la « croissance zéro ». La population ressentit les effets de cette crise par la dégradation des services, la diminution des constructions et une baisse de mode de vie à nouveau. Le KGB reprend aussi du pouvoir au cours de ces années-là, et garde un œil sur la population lors de la crise par exemple avec l'économie de l'ombre (les marchés noirs, la corruption...) L'URSS avait perdu sa grandeur épique qu'elle avait auparavant.

La politique étrangère de l'URSS fut pavée de multiples pierres différentes : sous les différents régimes, celle-ci évolua, fut rectifiée et altérée selon les programmes et la circonstance. La guerre froide contre les Etats Unis préoccupait énormément les membres du gouvernement de l'URSS de 1947 à 1991. Par exemple, pendant la détente, des stratégies furent élaborées : lors de la guerre du Vietnam, le dialogue entre l'URSS et les Etats Unis était engoncé et les affrontements indirects. L'URSS soutient n'intervient pas directement mais soutient financièrement le Vietnam du Nord et les Viêt-Cong. Dès la fin de 1984 (fin du mandat de Brejnev), l'URSS annonça son intention de reprendre le dialogue avec les Etats Unis.

A la mort de Brejnev, l'ancien directeur du KGB, Andropov possédait suffisamment de dossiers et d'informations sur ses collègues et le gouvernement pour se faire élire sans difficultés secrétaire général. Il était parfaitement informé sur la situation réelle d'un pays qui faisait encore illusion à l'étranger grâce à son expansion dans le monde. Le ralentissement de la croissance menaçait à terme sa puissance et la généralisation de la corruption au sommet et le relâchement de la « disciple du travail » formait les symptômes de décadence qu'il fallait supprimer au plus vite. Andropov puis Tchernenko se succédèrent en tant que secrétaires généraux mais ne restèrent pas assez longtemps pour pouvoir réaliser leurs programmes. En mars 1985, le Bureau politique choisirent comme nouveau dirigent Gorbatchev. Il entra en fonction le 11 mars 1985. Sa politique se défini sur le son envie de sortir l'URSS de la guerre froide pour raviver et sauver l'économie de son pays. Il incorpore aussi le terme perestroïka et glasnost qu'il incorpore dans sa politique

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