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Dans ce dernier axe nous allons voir que peut être le poète, serait à la recherche de nouveau

Dans ce dernier axe, nous allons nous poser la question : le poète serait-il à la recherche d'un renouveau ? Car En premier, Baudelaire reste en tout cas, le plus souvent, sur la forme, un poète plutôt classique. Il écrit beaucoup en sonnets. Mais nous allons voir que parfois il innove.

Tout d'abord, Déjà Baudelaire fait partie des premiers poètes à écrire en prose, qui est une forme poétique qui se débarrasse de la métrique. Il n'a pas inventé la poésie en prose mais fait partie de ses premiers utilisateurs.

Autre exemple, Ou encore par exemple dans « Alchimie de la douleur » : ou le poète utilise la forme classique du sonnet (c'est-à-dire 2 quatrains et 2 tercets), mais il évoque « Midas » personnage issu de la mythologie grecque. Or et dans l’antiquité le traditionnel sonnet est réalisé en alexandrins, alors qu'ici le poète nous propose un sonnet en octosyllabes. Cette particularité donne au poème un ton et une atmosphère plus apaisés.

De même, Ensuite comme second exemple je pourrais citer « Harmonie du soir », qui utilise un procédé particulier : le pantoum, qui consiste à reprendre le vers 2 et 4 de la première strophe dans le vers 1 et 3 de la seconde strophe, et ainsi de suite dans les autres (donc après reprendre le vers 2 et 4 de la seconde strophe dans le vers 1 et 3 de la troisième strophe…). Ce procédé innovant a été importé dans la poésie française en 1828 dans « Les orientales » de Victor Hugo.

On voit ici que le poète modifie parfois la forme de ses poèmes pour donner certaines impressions.

Dans un second temps, nous savons que Baudelaire fut beaucoup critiqué pour sa poésie dite « scandaleuse » car il écrivait en exploitant des thèmes anciens avec du renouveau, ce qui peut parfois choquer. C'est un poète que l'on peut qualifier de moderne.

Pour commencer on peut dire que Baudelaire mélange le beau et le trivial. Pour illustrer cela on peut parler du poème Le cygne, où le poète décrit cet animal impérial et le met en opposition avec le lieu où il se trouve, un lieu où il ne devrait pas être : « sol raboteux », « dans la poudre » est opposé à « son beau lac natal ».

De nouveau, dans le poème Charogne le poète mélange le beau et le trivial en comparant la beauté féminine à une « charogne infâmes ». Il va même jusqu’à diviniser la beauté de la femme (« reine des grâces, soleil de ma nature, mon ange, étoile de mes yeux » ) pour l'opposer au  Toujours en opposition avec le langage vocabulaire cru de la charogne : « vous serez semblable à cette ordure… horrible infection ».

Ensuite, Baudelaire est l’un des premiers à faire entrer la laideur dans la poésie. Notamment dans le poème Petites vieilles, ou le poète où il nous fait la description des « monstres disloqués », il associe la femme à un monstre qu'il qualifie de « Laïs ». Ou On pourrait encore reprendre le poème Charogne où il nous décrit en détails une carcasse animal en exagérant sur le lexique de la vermine : « mouches, larves… ».

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