Les arguments de Wegener

Kaito Joye                         SVT – Les arguments de Wegener                   1S2

1. Alfred Lothar Wegener était un astronome, climatologue et météorologiste allemand ne le 1er novembre 1880 a Berlin et mort en novembre 1930 au Groenland. Cet homme est principalement connu pour sa théorie sur la dérive des continents (qu’il publie dans un livre en 1915). Wegener rejette le modèle « contractif » de la Terre qui suppose que les continents étaient fixes depuis le début de l’histoire de la planète. Il propose donc une hypothèse sur le déplacement des continents, et conçut l’idée qu’autrefois, les continents que l’on connaît actuellement n’étaient qu’un seul bloc fixe qui se serait fragmenté en plusieurs parties au cours du temps.

1. La Pangée était un supercontinent rassemblant tous les continents d’aujourd’hui, entourée par l’unique océan, le Panthalassa. Ils auraient existé il y a -270 Ma, soit a la fin de l’ère primaire. 200 Ma plus tard, la Pangée aurait été dispersée en plusieurs morceaux, ce qui qualifie la situation actuelle des continents.

1. Wegener explique que la Pangée aurait été dispersée à la configuration actuelle. Pour se justifier, il se base d’abord sur la théorie de l’isostasie. Selon lui, les montagnes seraient des plissements traduisant une compression horizontale du a une force motrice. Il y devrait donc y avoir une force déplaçant ces continents horizontalement (il avait raison, mais ne sut pas l’origine de cette force qui est la rotation de la Terre). De plus, nous pouvons observer en effet un certain parallélisme entre les lignes côtières de l’Amérique du sud et l’Afrique.  Ces formes semblent être complémentaires l’une a l’autre, qui suggère que ces deux continents étaient une fois un ensemble du même bloc. Il se base ensuite sur la répartition de certains fossiles. On retrouve sur le continents actuels de mêmes fossiles de plantes et d’animaux terrestres datant de 240 a 260 Ma. Ces êtres n’auraient pas été capables de traverser un océan aussi large que ceux d’aujourd’hui, et vivaient sur le même bloc pouvant donc se déplacer sur terre. Actuellement, nous pouvons observer sur certains continents des « marques de glaciations » datant d’il y a 250 Ma ; ces zones étaient donc couvertes de glace. Hors, ceci est très improbable car ces régions (tel que l’Afrique du Sud ou l’Inde) sont tropicales. La seule explication possible est que ces continents étaient « attaches » au pole Sud qui est glacé. Il explique également que certaines chaines de montagnes se poursuivent de part et d’autre de l’Atlantique (au Groenland, au Canada, en Angleterre, en Ecosse).  

D. Avant que l’idée de la dérivation de continents apparaisse, les anciens pensaient que les océans et les continents avaient toujours occupés une place fixe comme l’on connaît aujourd’hui. Le premier à rejeter cette idée fut François Placet en 1668, et il proposa « qu'avant le déluge il n'y avait qu'un seul bloc continental et que c'est par effondrement au centre de ce bloc que l'Atlantique a été créé et qu'il en est résulté deux blocs séparés. » Deux siècles plus tard, en 1858, Antonio Snider-Pelligrini proposa que les continents n’étaient qu’un seul bloc de roche en fusion mais qui a refroidi grâce au déluge, et il y eut une rupture séparant les continents. 5 ans avant que Wegener publie son livre, Frank B. Taylor propose en premier l’hypothèse que deux masses continentales dérivèrent lentement l’une part rapport a l’autre. Il justifia cela en s’appuyant sur des arguments géologique (similitude des cotes de l’Amérique du Sud et de l’Afrique) similaires a ceux de Wegener. Malheureusement, la théorie de Wegener fut rejetée par la majorité de la communauté scientifique. Certains disaient que ses explications sur la complémentarité des cotes de l’Atlantique ne furent qu’un hasard, d’autres indiquaient que Wegener ne fut pas capable de montrer quelle force était responsable de la dérivation des continents. Il est en effet dur de remplacer une théorie avec une autre sans avoir de preuve concrète et sa théorie fut donc abandonnée en 1930.

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