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La responsabilité humaine vis-à-vis de l’air

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Par   •  19 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 296 Mots (6 Pages)  •  395 Vues

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La responsabilité humaine vis-à-vis de l’air

La pollution de l’air est un sujet préoccupant, car cela affecte notre santé et l’environnement. La pollution atmosphérique est une altération de la qualité de l'air pouvant être caractérisée par des mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques Elle peut avoir des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens matériels.

Les différents polluants de l’air

Il existe deux catégories de polluants atmosphériques, les particules primaires et les particules secondaires. Les polluants primaires sont émis directement par une source donnée, tandis que les polluants secondaires ne sont pas émis directement en tant que tel, mais se forme lorsque d'autres polluants réagissent dans l'atmosphère. Les particules sont particulièrement nocives pour la santé. Elles provoquent des irritations et des problèmes respiratoires chez les personnes sensibles et sont associées à une augmentation de la mortalité. Par ailleurs, elles sont responsables des salissures présentes sur les bâtiments et monuments. Ces particules sont classées en fonction de leur taille, il existe par exemple les oxydes d’azote (NOx), les dioxydes de soufre (SO2) ou les composés organiques volatils (COV).

Les différentes sources de pollution  

Les transports : Que ce soit maritimes, routier, aérien, ferroviaire, maritime ou fluvial, ces transports émettent des polluants crées par la combustion des énergies fossiles, mais aussi l’abrasion des pièces mécaniques, entre elles ou avec les supports avec lesquelles elles sont en contact, comme la route. Grâce aux nouvelles technologies, les émissions ont diminuées depuis une quinzaine d’années. Toutefois, ces résultats ont longtemps été contrebalancés par une croissance continue du trafic, dans le domaine du transport routier notamment.

Les secteurs résidentiels et tertiaires : Les lieux où nous vivons et où nous travaillons sont également d’importants émetteurs de polluants. Il existe un lien immédiat entre la production, la consommation d’énergie et les émissions de polluants atmosphériques. Nos maisons, par exemple, contribuent à la pollution avec le chauffage au bois. Ce type de chauffage émet certes peu de GES, mais il peut émettre de nombreuses particules et composés toxiques qui nuisent à la santé de la population.

L’industrie : Malgré les efforts effectués par les industries de nos jours,  elle a toujours été l’un des grands émetteurs de polluants atmosphériques.

L'agriculture : Comme d’autres secteurs d’activité, l’agriculture est une source de pollution atmosphérique. Elle participe aux émissions vers l’atmosphère de composés azotés, comme les oxydes d’azote. Ces émissions sont liées aux pratiques d’élevage (bâtiments, stockage, épandage, etc.) et aux pratiques culturales (préparation du sol, fertilisation, récolte, etc.).

Conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé et la fertilité

Comme expliqué précédemment, à long terme, la pollution est très dangereuse pour l’humain. Elle peut créer différents problèmes au corps comme par exemple des irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises d’asthme, des exacerbations de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire à une hospitalisation, et dans les cas les plus graves au décès. L’impact sanitaire prépondérant de la pollution de l’air est donc dû à l’exposition tout au long de l’année aux niveaux moyens de pollution et non aux pics.

Des études récentes ont révélé le lien entre la baisse de la fertilité chez les femmes et leur degré d'exposition à des niveaux élevés de pollution. En effet, la pollution de l'air peut réduire considérablement la fertilité de ces ovocytes, car elle affecte le rôle physiologique des hormones et interfère avec leur activité reproductrice. Plus précisément, c'est l'hormone antimüllérienne ou AMH qui est la plus affectée.  On considère également que les perturbateurs endocriniens sont à l'origine de la condition de l'infertilité masculine. Il s'agit de substances polluant l'environnement qui affectent le développement normal des cellules, provoquant des altérations dans la fonction thyroïdienne, le développement hormonal et facilitant même l'apparition de certains types de cancer.

Les mesures internationales qui pourraient réduire la pollution atmosphérique

  1. La pollution liée à l’agriculture

Afin de réduire la pollution, on pourrait répartir dans le temps les travaux agricoles sur les zones concernées, ce qui limiterait les émissions. Depuis quelques temps, l’agro écologie a fait son apparition, une pratique visant à avoir une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques.

  1. La pollution liée aux transports

Pour ce qui est des transports routiers, il faudrait développer un maximum les circulations douces comme avec les vélos ou autre. De plus, multiplier les transports en commun diminuerait ou encore abandonner les projets de nouvelle infrastructure routière pourraient limiter les émissions de gaz.

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