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La représentation visuelle

Commentaire de texte : La représentation visuelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  892 Mots (4 Pages)  •  875 Vues

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SCIENCES ET VIE DE LA TERRE

- COMMENTAIRE REDIGE -

LA REPRESENTATION VISUELLE

   

     A travers cette étude, on se posera la question suivante : « En quoi la conception de la vision d’Aristote ne peut plus être ratifiée avec les avancées scientifiques qui émergent au cours du temps ? » On tentera de répondre à cette interrogation en confrontant les idées d’Aristote et les découvertes d’autres savants comme Alhazen, Young ou Marks. Pour commencer, nous analyserons le rôle de l’œil au sein de la vision, puis nous nous pencherons  sur la question de la perception des couleurs.  

     Tout d’abord, nous avons ici deux théories majeures concernant le rôle de l’œil. La vraie question est de savoir si ce dernier joue un rôle d’émetteur ou de récepteur. Aristote, lui, est pour attribuer à l’œil un rôle d’émetteur de rayons lumineux qui iraient jusqu’à rencontrer l’objet. Cette théorie est aussi appelée « émission » et est aussi défendue par Euclide et Ptolémée. A l’instar de cette opinion, nous retrouvons la théorie d’ « intromission » défendue par Epicure qui désigne quelque chose se détachant de l’objet à la rencontre de l’œil. En réalité, ces deux raisonnements sont discutables mais le savant Alhazen gardera l’idée de l’œil en tant que récepteur de lumière. Il est donc ainsi en totale opposition avec Aristote et la théorie d’émission. Pour justifier ses propos, il prendra en considération le phénomène d’éblouissement à cause d’une trop forte lumière qui indique que ce n’est en effet pas l’œil qui envoie de la lumière, « mais bien l’inverse ».

     Pour les couleurs, nous avons là aussi deux théories concurrentes. Selon Aristote, la perception de la couleur d’un objet dépendrait d’un rayon visuel allant à la rencontre de l’objet, qui s’affaiblirait en raison de l’éloignement de l’objet et qui donnerait donc du rouge, puis du vert et enfin du noir. A cette théorie s’oppose celle de Thomas Young qui dénote l’existence de récepteurs dans la rétine qui permettraient en fonction des différentes vibrations des ondes de percevoir la couleur. La couleur d’un objet ne dépendrait donc pas de son éloignement par rapport à l’œil mais des types de rayons qu’il renvoie à la rencontre de la rétine. Pour Young, il est impossible qu’il existe autant de récepteurs dans la rétine que de radiations dans la lumière reçue. Il en conçoit alors seulement trois qui réagiraient entre eux en fonction des informations reçues par les ondes. Par exemple, un objet jaune stimulerait à la fois le récepteur rouge et le récepteur vert. Cette théorie, que l’on appelle aussi la théorie « trichromatique » sera par la suite défendue et justifiée en 1963 par les expériences de Marks faites notamment sur des poissons rouges. Il prouve ainsi l’existence de trois photorécepteurs qui diffèrent en raison de leur spectre d’absorption. Le premier type absorbe les longueurs d’onde autour de 460 nanomètres (le bleu), le deuxième type les absorbe autour de 540 nanomètres (le vert), enfin le troisième type les absorbe autour de 660 nanomètres (orangé, rouge).

     En conclusion, on ne peut pas certifier les idées d’Aristote sur la vision qui sont fondées à la fois sur le principe de l’œil en tant qu’émetteur de rayons, et aussi sur le fait que la lumière ne soit pas vraiment prise en considération en tant qu’élément premier de la vision. De nombreux savants vont par la suite contredire ces théories avec d’une part Alhazen qui prouve que l’œil est un récepteur de lumière et d’autre part Young et Marks qui découvrent la présence de trois types de photorécepteurs rétiniens différant par leur spectre d’absorption.  

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