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Fonctionnement antalgique, Ibuprofène

Compte rendu : Fonctionnement antalgique, Ibuprofène. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2020  •  Compte rendu  •  575 Mots (3 Pages)  •  556 Vues

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Activité 2

Expliquez le mode d'action des médicaments anti-inflammatoire et antalgiques

Dans un premier temps, un médicament antalgique est un médicament qui réduit ou supprime la douleur. La sensation de douleur a pour origine une inflammation qui va faire produire de la prostaglandine par les cellules lésées, cette dernière va stimuler les nocicepteurs qui sont à l’origine du message nerveux de la douleur.

On peut donc imaginer que ces médicaments antalgiques agissent soit sur la prostaglandine ou soit sur les nocicepteurs, afin que le message nerveux ne soit pas transmis au cerveau.

On remarque dans le doc 1 que les mastocytes, peuvent sécréter des prostaglandines et dans ce cas cette molécule sera responsable de la douleur (par stimulation nerveuse) mais aussi de la fièvre, de vasodilatation et l’augmentation de la perméabilité vasculaire. Afin que les mastocytes puissent fabriquer des prostaglandines, il faut l’intervention de différentes enzymes. Dans un premier temps, l’enzyme phospholipase va catalyser la transformation des phospholipides membranaires en acide arachidonique. Puis les enzymes cyclo-oxygénases vont catalyser la transformation de l’acide arachidonique en prostaglandine. Ces molécules vont finalement sortir les prostaglandines lors de dégranulation.

Les mastocytes sont aussi les producteurs de cytokines pro-inflammatoire, qui sont responsable de l’augmentation du recrutement et de la production des cellules et des molécules de l’immunité inné. Il est donc pas possible de supprimer les mastocytes car le patient n’aurait pas suffisamment de cellules et molécules de l’immunité innée alors qu’il se fait certainement attaquer par des organismes pathogènes.

On peut observer que les mastocytes peuvent aussi produire des molécules qui remplacent les prostaglandines mais sans stimuler les fibres nerveuses. Par exemple, elles pourraient arrêter de produire ces prostaglandines et à la place produire plus d’ histamines qui sont aussi responsable de la vasodilatation et de l’augmentation de la perméabilité vasculaire. Il n'y aurait alors plus de stimulation de fibres nerveuses donc plus de message nerveux de la douleur ni de fièvre. Pour cela on pourrait utiliser un inhibiteur qui empêcherait l’une des réactions enzymatiques qui produit au final de la prostaglandine.

Dans le document 2, on remarque que le pourcentage d’activité enzymatique de la COX diminue grandement si la concentration en ibuprofène augmente. A 10^-7 UA de concentration en ibuprofène le pourcentage d’activité enzymatique de l’enzyme COX est de 100% alors qu'a 10^-4 UA, ce pourcentage chute a 2 % et a 10^-5 UA il est à 0%.

L’ibuprofène est donc l’inhibiteur recherché précédemment. On remarque aussi que l’ibuprofène a peu d’effet secondaire (seulement ulcères et allergies) alors que l’acide acétylsalicylique cause aussi de l’acidité gastrique et elle fluidifie le sang, ce qui n’est pas souhaité dans ce cas car le sang aura plus de mal à coaguler. On aurait pu utiliser le Dafalgan, mais le paracétamol n’a pas d’effet anti inflammation, il serait donc moins efficace pour Mr. Martin.

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