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Effet de certaines substances dans les contractractions de l'intestin gréle

TD : Effet de certaines substances dans les contractractions de l'intestin gréle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2017  •  TD  •  1 604 Mots (7 Pages)  •  1 297 Vues

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Compte-rendu – contraction de l’anse duodénale

Le but du TP consiste en l’étude in vitro des contractions de l’anse duodénale de souris. Nous allons analyser le rôle de l’innervation du système nerveux sympathique et du système nerveux parasympathique sur le péristaltisme du tube digestif chez la souris en utilisant différentes substances.

Pour se faire, nous allons dans un premier temps préparer un tube laboratoire thermostaté à 37°C dans lequel nous mettrons du liquide de Tyrode qui sera oxygéné en permanence grâce à un bulleur d’aquarium. Dans ce tube nous placerons par la suite l’anse duodénale prélevée chez une souris, elle sera fixée à un capteur de tension lui-même relié à un système d’enregistrement d’une console ESAO, préalablement calibrée à l’aide d’un poids de 2g.

Une fois le tube laboratoire prêt, nous pouvons disséquer la souris pour prélever l’anse duodénale. Nous allons mettre à mort 3 souris pour 7 groupes de TP, nous prélèverons plus de duodénum sur chaque souris afin d’éviter de mettre à mort une souris pour chaque binôme. Une fois l’abdomen ouvert, nous cherchons le foie, qui est un organe très rouge, en dessous de celui-ci se trouve l’estomac, à partir de là, nous laissons 2 cm d’intestin et nous prélevons 2 cm d’anse duodénale. Nous ligaturons les deux extrémités de cette dernière en laissant une boucle en bas pour pouvoir l’attacher dans le tube laboratoire. Une fois l’anse duodénale placée dans le tube laboratoire, nous pouvons commencer les différentes expériences.

Nous avons à disposition 4 solutions différentes : une solution de sérum physiologique qui est notre solution témoin, une solution d’adrénaline qui est un agoniste des récepteurs adrénergiques, une solution d’acétylcholine qui est un agoniste des récepteurs nicotiniques et muscarinique, et enfin une solution d’atropine qui est un antagoniste des récepteurs muscariniques. Nous allons tester l’effet de ces 4 solutions sur les contractions de l’intestin afin de déterminer quelle solution est contenu dans le les tubes que nous possédons grâce aux enregistrements que nous aurons en réponse physiologique entre l’intéraction de l’anse duodénum et des solutions.

Expérience 1 : On mesure pendant 4 min la tension de l’anse duodénale sur le capteur. Les deux premières minutes sans rien faire, puis au bout de 1 min, nous injectons la solution A. On constate qu’au moment où nous injectons la solution, il y a une forte augmentation rapide et nette de la fréquence, puis celle-ci diminue lentement mais n’atteint pas la fréquence initiale observée avant l’injection au bout des 5 min. il y a donc eu contraction de l’anse duodénale. On peut donc supposer que la solution A est l’acétylcholine.

Expérience 2 : Pour cette deuxième expérience nous allons recommencer le principe de la première expérience mais injectant la solution B. Comme pour la première expérience nous mesurons la tension de l’anse duodénale pendant 1 min sans rien faire, puis nous injectons après 1 min la solution B. On constate qu’au moment de l’injection, il y a cette fois une baisse assez nette de la tension puis une stabilisation de celle-ci. Il y a donc eu décontraction de l’anse duodénale. On peut donc supposer que la solution B est l’adrénaline.

Conclusion Expériences 1 et 2 : Nous pouvons conclure que le système nerveux végétatif agit sur les contractions de l’anse duodénale, en effet, nous savons que l’acétylcholine est un neurotransmetteur du système nerveux parasympathique, il va donc activer la digestion en période de repos et de non stress, alors que l’adrénaline (noradrénaline) est un neurotransmetteur du système nerveux sympathique qui lui va arrêter la digestion pour se concentrer sur les fonctions du corps qui permettent la fuite en cas de danger. Avec ces expériences, nous en avons la confirmation car on constate que l’injection d’acétylcholine provoque une contraction, ce qui permet la digestion, et que l’adrénaline provoque une décontraction ce qui permet l’arrêt de la digestion.

Expérience 3 : Pour cette expérience nous reproduisons le même schéma mais nous injectons d’abord cette fois la solution la solution B, que nous supposons être l’adrénaline. Quand nous injections la solution B à 1 min, nous pouvons observer la même chose que sur la courbe 2, il y a une baisse de la tension et une stabilisation, soit une décontraction de l’intestin. Au bout de 2 min, nous injectons la solution A, supposé être l’acétylcholine, on devrait donc observer une contraction de l’intestin, soit une la tension. Nous pouvons voir que c’est bien ce que nous observons sur la courbe, la tension augmente et va se stabiliser comme au début de l’expérience avant l’injection de la solution B.

Conclusion expérience 3 : Nous pouvons donc voir qu’après l’injection de la solution B, il y avait une action du système nerveux sympathique qui a arrêté la digestion dû à la décontraction de l’intestin. Ensuite, lorsque l’on injecte la solution A, la tension augmente et va aller se stabiliser à un état normal. L’injection de la solution A qui est de l’acétylcholine, à activer la digestion et donc à augmenter la tension de l’intestin, étant donné que l’acétylcholine est un neurotransmetteur du système nerveux parasympathique, il va y avoir un effet antagoniste à la solution A d’adrénaline déjà présente dans le milieu.  C’est donc pour cela que la tension va augmenter pour aller se stabiliser et être un état stable car les deux effets vont s’annuler.

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