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TPE : Les inégalités socio-spatiales à l'échelle de l'agglomération de Marseille dans les lycées

Cours : TPE : Les inégalités socio-spatiales à l'échelle de l'agglomération de Marseille dans les lycées. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2017  •  Cours  •  5 615 Mots (23 Pages)  •  1 699 Vues

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TPE : Les inégalités socio-spatiales à l'échelle de l'agglomération de Marseille dans les lycées

problématique :  Quelles sont les manifestations socio-spatiales des inégalités scolaires  à Marseille ?

introduction :

-présentation du sujet : identification , localisation (espace précis) des quartiers -définitions : inégalités socio-spatiales ,  agglomération , ZEP

Intro :

-définition de manifestation

I) Inégalités  socio-spatiales

A. Inégalités économiques / sociales

A Marseille, il y a une inégalité économique, par exemple dans les arrondissements Nord certains revenus sont équivalent à 10.000 euros . Alors que dans les arrondissements sud, comme les 8 ème arrondissements, les revenus sont supérieur à 24.000 (d’après l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques)

En 2009, l’OCDE a relevé que 45% de la population de la cité Kallisé (Nord) vit sous le seuil de pauvreté, contre 9% dans le 8e.

Marseille se classe parmi les grandes villes qui ont le plus fort taux de pauvreté avec 23.3% ainsi que Lille avec 24.2% et Nice avec 19.6%. En France le taux moyen de pauvreté est de 14.3% en 2012 donc Marseille à un taux bien plus supérieur que la moyenne.

Revenu
"Les arrondissements du Nord de Marseille ont un revenu médian aux alentours de 10.000 euros annuels, tandis qu'il est supérieur à 24.000 euros dans le 8e arrondissement", relève l'OCDE. Dans le quartier très huppé de la Cadenelle (Sud), le revenu médian mensuel s'élevait en 2009 à 3.374 euros. A la cité Kallisé (Nord), 45 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, contre 9 % dans le 8e.

Forte disparité sociale

Avec ce taux de pauvreté, Marseille se classe en tête des grandes villes, devant Lille (24.2%) et Nice (19.6%). Ce taux est également largement au-dessus du taux moyen de pauvreté en France métropolitaine : 14.3% en 2012.

Mais ce qui frappe dans les chiffres marseillais, c'est la forte disparité sociale de la ville. Plus de la moitié des 45.000 habitants du 3e arrondissement vivent sous le seuil de pauvreté, taux record en France pour une commune. A l'inverse, la pauvreté touche "seulement" 10% des habitants du 8e arrondissement de la ville. Plus largement, les revenus des 20% les plus riches sont plus de 5 fois supérieurs à ceux des 20% les plus pauvres.

a. Pauvreté ville de Marseille

La pauvreté à Marseille s’amplifie en se rapprochant de la ‘’ville-centre’’,son taux chute en s’approchant des banlieues et de la grande couronne.

"Le taux de pauvreté est presque toujours plus élevé dans les villes-centres , note l'Insee. Il atteint parfois deux à trois fois celui des banlieues et plus de quatre fois celui des couronnes périurbaines (voire sept fois dans l'aire de Mulhouse : 30 % dans la ville-centre contre 4 % dans la couronne)."

Plus de pauvreté dans le centre

Plus on s'éloigne du coeur de la ville, moins les Marseillais sont démunis. Du quart de la population dans la "ville-centre", le taux de pauvreté chute à 12% en proche banlieue et 9% si l'on prend en compte la grande couronne. Et de ce point de vue, Marseille est une ville plutôt classique.

"Le taux de pauvreté est presque toujours plus élevé dans les villes-centres , note l'Insee. Il atteint parfois deux à trois fois celui des banlieues et plus de quatre fois celui des couronnes périurbaines (voire sept fois dans l'aire de Mulhouse : 30 % dans la ville-centre contre 4 % dans la couronne)."

b. différences culturelles

B. Inégalités spatiales

[pic 1]

[pic 2]

Inégalités géographiques dans la ville de Marseille

la ville de Marseille est marquée par de fortes inégalités territoriales.

D'un coté se trouve un sud favorisé qui s'enrichit et de l'autre cote se trouve un nord défavorisé qui connaît diverses évolutions. Ces deux espaces sont délimités par l'espace du Vieux-Port.

Inégalités géographiques dans la ville de Marseille

la ville de Marseille est marquée par de fortes inégalités territoriales.

D'un coté se trouve un sud favorisé qui s'enrichit et de l'autre cote se trouve un nord défavorisé qui connaît diverses évolutions. Ces deux espaces sont délimités par l'espace du Vieux-Port.

L’offre scolaire publique est caractérisée par quatre collèges aux spécificités sociales et pédagogiques distinctes. Les représentations qui en découlent varient en fonction de leur composition sociale, des indicateurs scolaires (figure 4), ainsi que de la localisation des établissements.

a. manque de mixité : sociales / culturelles

Repenser Marseille, car elle est mal faite !

 

À ces décideurs de là-bas qui ont entre leurs mains les moyens de vaincre la détresse ici, nous disons : donnez-nous de véritables possibilités pour travailler sur notre avenir, et nous vous donnerons les résultats dont vous rêvez. Remarquez que là où les misères matérielle et intellectuelle règnent, la sauvagerie triomphe. Et la violence ne se combat pas par la violence.

 

Vous parlez sans cesse de mixité : allez jusqu’au bout de votre logique, cessez de créer des ghettos, mélangez les gens, façonnez des espaces de rencontres entre les différentes communautés, la société tout entière, dans des musées, dans des espaces culturels, et évitez surtout les zones d’exclusion. L’interaction produit de formidables résultats. Tout le monde y gagnera.

 

Commencez par repenser cette ville, car elle est mal faite ! La politique du logement des années 1960 et de la décennie qui a suivi a fait beaucoup de mal, ne la prolongez pas en maintenant debout ces horribles blocs de béton, où les gens s’entassent les uns sur les autres comme des animaux en cage. C’est dégradant pour la conscience et indigne de notre siècle.

 

Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour de tels projets : il n’y a qu’à voir les milliards que l’État injecte dans le réaménagement permanent des jardins, des musées et des réseaux de transport parisiens, dont les problèmes sont infiniment moins graves que ceux de nos cités.

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