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Ses inégalités économiques

Dissertation : Ses inégalités économiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2015  •  Dissertation  •  1 864 Mots (8 Pages)  •  1 181 Vues

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Dissertation d'économie

Sujet : Les pouvoirs publics sont-ils efficaces pour mettre en place l'égalité ?

L'augmentation des revenus des plus riches en ce temps de crise économique contribue à remettre d'actualité le débat sur les inégalités et les difficultés des pouvoirs publics à contribuer à l'égalité.

Celle-ci repose sur trois concepts que nous développerons par la suite. Les pouvoirs publics (Etat, collectivités locales), vont prendre des mesures afin de mettre en place un idéal précisant ce qu'est une juste répartition des ressources matérielles ou symboliques d'une société. En d'autres termes, la justice sociale.

Mais comment l'Etat contribue-t-il à cette justice sociale ? Quels sont les moyens dont-il dispose ? Et sont-ils efficaces ?

Dans un premier temps nous montrerons les moyens mis en œuvre par l'Etat pour contribuer à la justice sociale, puis nous verrons que les pouvoirs publics ont des limites.

Les Etats européens considèrent que la pauvreté est due à une inégalité de situation. Ils vont donc intervenir afin de réparer cette injustice. Nous montrerons leur action sur la répartition primaire des revenus dans un premier temps, puis nous verrons celle sur la répartition secondaire. Et enfin, les mécanismes de protection sociale.

L'Etat peut effectuer une action de répartition des richesses qui affecte le versement des revenus directement liés à l'activité productive, autrement dit, il peut agir sur la répartition primaire des revenus. En luttant contre les discriminations les pouvoirs publiques agissent sur les inégalités. En effet les ces dernières produisent des inégalités mais à l'inverse celles-ci ne sont pas uniquement la conséquence de discriminations.

De plus, l'Etat peut agir sur les inégalités de revenus en instaurant un niveau de salaire minimum. C'est le cas du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC) où en France il est fixé à 1122€ net. En Allemagne le SMIC diminue les inégalités mais déforme de 2 manières la répartition de la valeur ajoutée. D'une part en augmentant les salaires mais pour conséquence moins de profit. D'autre part en réduisant les transferts des hauts salaires vers les bas.

La volonté d'assurer une solidarité collective face aux risques économiques et sociaux à poussé l'Etat à mettre en place un système où celui-ci intervient directement dans la sphère économique et sociale, c'est-à-dire l'Etat providence.

Les administrations publiques ont un rôle de redistribution lorsqu'elles assurent la répartition secondaire des revenus. En effet elles prélèvent une partie des revenus primaires et versent des revenus de transfert. De fait, lorsque les pouvoirs publics opèrent des prélèvements obligatoires cela diminue déjà les inégalités de revenus. En effet d'après le document 1, l'écart inter-déciles concernant les revenus primaires est d'environ 16,6. C'est à dire que les 10 % des ménages les plus aisées perçoivent un revenue 16,6 fois plus élevé que les 10 % des ménages les moins bien payés. Cet écart diminue à 13,7 après prélèvements. On observe cependant le rôle majeurs des prestations sociales dans la diminution des inégalités de revenus car ce coefficient passe de 13,7 à 5 ,5 après le versement de ces dernières.

Certains Etats appliquent le taux d'imposition proportionnel, c'est à dire tous les contribuables sont affectés de la même manière. Mais en France il s'agit du taux progressif. Dès lors, le taux d'imposition augmente avec l’accroissement de revenu imposable. Mais, on observe d'après le document 4 que pour les 2 % de la population les plus riches le système est dégressif. En réalité, les très riches payent moins de cotisations sociales en proportion par apport à leurs revenus ; leur salaires rapportent moins à l'Etat car il s'agit généralement de rentiers... A partir d'un certain taux, les recettes fiscales diminuent, les gens n'ont plus d' intérêt à travailler.

Les impôts et taxes servent notamment à financer des services collectifs qui visent à diminuer les inégalités. Ainsi les ménages aux faibles revenus contribuent peu au financement de ces services mais en bénéficient tout autant.

C'est le cas de l'école, un service collectif pris en charge par l'Etat pour mettre en place la justice sociale. Il y'a deux logiques de redistribution, la redistribution verticale, celle que nous venons de voir, qui vise à lutter contre les inégalités. Il y'a également la redistribution qui a pour objectif de protéger contre les risques sociaux, il s'agit de la redistribution horizontale.

L'école ,qui nous avons vu répond à la redistribution verticale, illustre aussi celle horizontale. En effet, l'éducation nationale, en fournissant un service collectif aux parents compense un risque social. Les familles nombreuses en bénéficient d'avantage que celles sans enfants. En France la redistribution horizontale est assuré par la protection sociale. Cette dernière repose sur la solidarité et va progressivement couvrir contre les risques sociaux. Un risque est social quand il est pris en charge par ce système de protection sociale.

La protection sociale se définit par l'ensemble des mécanismes collectifs qui permettent aux individus de faire face aux conséquences d'un certain nombre de risques sociaux. Nous allons à présent voir quels sont ces mécanismes.

Si l'individu perçoit une prestation sociale suite au paiement de cotisations sociales cela répond à une logique d'assurance. C'est un principe selon lequel un individu est couvert contre certains risques sociaux grâce à un mécanismes de prestations sociales dès lors qu'il participe au financement de la couverture par un mécanisme de cotisations sociales. Cette logique a été mise en place en Allemagne par Bismarck en 1883. De même qu'en avril 1898 la loi sur les accidents du travail répond à cette logique.

Au contraire, si l'individu perçoit une prestation sociale sans avoir cotisé cela répond à une logique d'assistance. Il s'agit cette fois d'un principe selon lequel certains individus considérés

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