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Rapport de stage o2

Lettre type : Rapport de stage o2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2015  •  Lettre type  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  844 Vues

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Note de synthèse

Quand l’industrie culturelle s’abonne au « toujours plus »

On peut remarquer une hausse de 4.28% en 2012 par rapport à 2011. Cette augmentation dure depuis 15 ans et existe dans tous les domaines culturels. Notamment les romans qui sont 9% plus nombreux que l’année précédente et deux fois plus nombreux qu’en 1990. Cependant, l’industrie de disque est en crise et ne vit pas de la même manière ce phénomène de surproduction. Les sorties de disques ont diminué de 30%. Néanmoins, internet offre de nouvelles chances car il permet l’accès à une offre pléthorique.

Stratégie car chaque bien est unique et constitue un pari : on produit 10 artistes en espérant qu’un seul puisse compenser les frais de productions des 9 autres. L’offre et cette stratégie sont démultipliées par internet car il permet l’autoproduction, les œuvres d’amateurs et la disponibilité des œuvres des catalogues : hyper offre. Néanmoins, cela submerge le public. Il ne sait pas par où s’orienter.

Mais, ce phénomène de surproduction permet une diversité comme pouvoir publier l’autobiographie de Mark Twain. Cela représente une richesse culturelle et il faut dépasser l’aspect pléthorique de la surproduction d’objets culturels.

Ombre au tableau : la diversité doit être réelle. On se rapporte au phénomène de concentration Phénomène de concentration : sur 580000 volumes, 110000 différents dont 45 000 un seul exemplaire. Alors que les consommateurs se retrouvent confrontés à une offre infinie, ils se sentent submergés par un trop-plein d’informations et d’offres alors ils se recueillent dans ce qu’ils connaissent le mieux (Beatles). Ou encore, ce sont 20 films qui font 40% du box-office et une centaine de titre de BD représente 50% des ventes. 2/3 des livres se vendent à moins de 600 exemplaires.

On peut se poser la question de l’efficacité de promotion des œuvres culturelles et de la qualité des œuvres. On produit toujours plus mais qu’en est-il de la qualité de l’œuvre ? Comme dit précédemment, on produit 10 artistes en espérant qu’un sorte du lot et puisse compenser les 9 autres. En d’autres termes, on donne une chance à 9 artistes en lesquels on ne croit pas trop et 1 seul qui bénéficiera d’une promotion efficace afin de le faire connaitre. Il y a une diversité mais elle est dans l’ombre de la course à la visibilité. La production de l’objet culturel pourrait avoir un cout bien faible comparé au cout de promotion. Néanmoins, peu importe le domaine, tout est concentré sur une poignée d’artistes dont on est sur qu’ils vont rapporter. En parlant de diversité, internet est une fenêtre vers cette dernière mais c’est un procédé encore trop marginal. Néanmoins, les moyens d’accès à la diversité se développent : logiciel de recommandation sur lesquels les consommateurs pourraient s’appuyer plus mais cela reste encore à se développer.

La surproduction montre que le marché est florissant mais beaucoup d’œuvres ne trouvent pas leurs lecteurs car pour la BD, leur nombre a été multiplié par 3 tandis que le nombre de lecteurs seulement par 2. Nous vivons dans une ère où l’offre est largement supérieure à la demande. Les producteurs veulent toucher le plus de publics possibles. « On vend ce que l’on peut vendre ». On peut le constater car à présent le nombre moyens d’exemplaires vendus est de 2500 alors qu’il était de 7000 à 10000 dans les années 1980. Les ventes sont moins concentrées et plus éparpillées sur plusieurs albums. Excepté les albums fars.

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