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Politique de l'offre

Fiche : Politique de l'offre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2020  •  Fiche  •  1 524 Mots (7 Pages)  •  488 Vues

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La macroéconomie est la science utilisée pour analyser des politiques économiques des Etats et des organisations internationales. Elle étudie l’économie en prenant en compte les relations entre les grands agrégats économiques, le revenu, l’investissement, la consommation, le taux de chômage et l’inflation. Elle permet d’expliquer la formation de richesses par le cycle de la production, de la consommation et de la répartition des revenus au niveau national ou international. En macroéconomie, l’offre globale est l’ensemble de la production de biens et services mis sur le marché par les entreprises d’un pays pendant une période donnée, à un niveau donné.

Les fluctuations économiques font partie de la dynamique du capitalisme : croissances et crises sont les deux faces d'un même processus. Dans ce cadre, les crises classiques sont généralement précédées par une phase de sur-spéculation et de bulle financière qui encourage le surinvestissement et le surendettement (dont la gravité du brutal retournement des marchés financiers). Les crises classiques tout au long du 19e siècle jusqu'à 1929 suggèrent l'idée d'un caractère important de ces crises, qui joue un rôle essentiel de régulation de secondaire. La croissance sans crise de l'après 2nde Guerre Mondiale indique, au contraire, qu'un ensemble coordonné d'éléments régulateurs peut être suffisamment puissant pour amortir les crises classiques. Ainsi, le pouvoir politique cherche à trouver les leviers d’un retour à la croissance en cas de crise ou de croissance atone. Cette recherche l’amène à modifier les caractéristiques structurelles d’un marché pour en améliorer l’efficacité et la compétitivité mais aussi pour relancer une machine économique dont le taux de croissance effectif est inférieur au taux de croissance potentiel. S’il est possible d’avancer que la politique de l’offre peut être un levier majeur de reprise de la croissance (I) cette politique ne peut cependant être un succès que selon certaines conditions.

La politique de l’offre et de la demande sont deux termes qui correspondent à deux approches pour relancer l’économie. L’offre désigne la production et la demande désigne la consommation.

L’offre globale représente la quantité de bien et de service dont un agent économique est disposé à mettre en circulation sur le marché. La politique économique qui en découle, la politique de l’offre est une politique libérale, classique (mise en avant par Jean Baptiste Say).

La demande globale est la somme de toutes les demandes de biens et services pour l’ensemble des marchés d’un pays à un moment donné. Les grandeurs sont exprimées en valeurs monétaires. La demande globale est constituée des dépenses des consommateurs, des dépenses d’investissement des entreprises, des dépenses publiques, des exportations (mise en avant par John Maynard Keynes)

Nous verrons dans une première partie la politique de l’offre puis dans une seconde partie, la politique de la demande.

A. POLITIQUE DE L’OFFRE

I. La politique de l’offre comme outil facilitant la reprise de la croissance

L’offre représente la quantité de bien et de service dont un agent économique est disposé à mettre en circulation sur le marché. La politique économique qui en découle, la politique de l’offre est une politique libérale, classique (mise en avant par Jean Baptiste Say).

La politique de l’offre, opposée à celle de la demande, consiste à créer de la richesse ou relancer l’économie en aidant les entreprises à produire plus et « offrir » plus notamment en levant les « freins » à cette rentabilité que sont les impôts mais également une réglementation jugée excessive. Pour les tenants de l'économie de l'offre dite Reagan Economics, l'État est envahissant : la pression fiscale et les prélèvements sociaux sont excessifs ils réduisent l'incitation à travailler à épargner et investir, notamment en recherche et développement.

Ces recherches en développement sont perçues comme un élément essentiel de la croissance future. L’innovation est ainsi un facteur de gain de productivité et de compétitivité qui a vocation, à court terme, de générer la destruction des entreprises traditionnelles car ne bénéficiant pas ou plus des mêmes avantages stratégiques et dont les part de marché sont rongées par l’émergence de nouveaux acteurs.

Ce phénomène de destruction serait compensé voire plus que compensé par la création de nouvelles entités dont la création de richesse et d’emploi permettrait de plus que compenser la destruction initiale. Ces étapes sont perçues comme absolument nécessaires au maintien d’une compétitivité forte car elle permet l’émergence de l’innovation et donc, à terme, une amélioration générale des conditions de vie des individus.

Ce phénomène est ainsi indissociable à l’économie capitaliste de marché. Elle est l’expression normale, dans un contexte de compétition et de fixation libre des prix, de l’innovation. Sur ce point,

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