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Les théories de la firme : une approche simplifiée

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Par   •  9 Avril 2019  •  Cours  •  1 167 Mots (5 Pages)  •  938 Vues

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LES THEORIES DE LA FIRME : UNE APPROCHE SIMPLIFIEE

I° LA FIRME NEOCLASSIQUE : EVOLUTIONS

  1. Le modèle walrasien 

La firme est une composante de la théorie des prix et de l’allocation des ressources. Il en découle 🡺 3 éléments : une concurrence et une information parfaites + une rationalité des agents + une analyse de l’échange (et non de la production). Au final, la firme est une boîte noire qui transforme les ressources (inputs) en produits finis.

Dans ce modèle, la firme n’a aucune dimension ni épaisseur, c’est un agent économique passif dont l’objectif est la maximisation des profits par la transformation des facteurs de production en produits et par le choix des différentes variables d’action 🡺 elle ne fait que probabiliser l’incertain.

Il en résulte que l’entrepreneur a une triple fonction :

  • Innover ou créer (Schumpeter)
  • Acquérir et exploiter l’information Hayeck 1937, Kirzner 1973 et Knight 1921
  • Organiser et coordonner la production à partir de la réunion de facteurs de production. Liebenstein 1968

  1. Le dépassement du modèle walrasien

Berle et Means (1933) : la firme marque une nette différence entre propriétaires et dirigeants (managers). Les propriétaires ont pour objectif de maximiser les profits et les managers ont pour objectifs de maximiser leur propre utilité.

Baumol (1967) : parle de la maximisation du taux de croissance des ventes qui correspond à une vision beaucoup plus dynamique.

Simon (1959 et 75) : la firme est une organisation complexe composée de différents groupes avec des objectifs non identiques 🡺 concept de hiérarchisation des objectifs. Il rejette le concept de maximisation des profits pour lui préférer le comportement de satisfaction en s’intéressant aux décisions internes 🡺 la firme devient une organisation. Illustration par le « mark-up pricing » : prix = coût de revient + marge (la marge est fonction du profit et est fixée de manière conventionnelle et non en fonction du marché)

Liebenstein (1975) : concept « d’efficience X ». Les facteurs de production standards (capital et travail) ne suffisent pas à expliquer les différences de performances entre les firmes. Il y a un autre élément appelé X tant qu’il n’est pas identifié. Au final, les recherches de Liebenstein  conduisent à la conclusion que X = qualité de l’organisation de l’entreprise. Ainsi, les firmes ne sont pas en situation de relation d’optimum (ne tirent pas le meilleur parti des ressources) et sont guidées par la notion de convention (comme le contrat de travail par exemple).

Chandler (62,77 et 90) : La firme est une opposition au concept de marché car elle apparaît comme une institution d’allocation des ressources et de coordination des activités. Pour Chandler, si la main invisible de régulation des marchés est le prix, en théorie des organisations, la main invisible est composée par la technologie et l’expansion des marchés. Ces éléments poussent les entreprises vers des formes efficaces et modernes d’organisation. (Théorie de la forme U et de la forme M).

En conclusion de toutes ces évolutions, la firme est une institution complexe par son efficience dynamique à travers la métamorphose de ses formes organisationnelles. D’une organisation (système coordonné entre individus et groupes aux intérêts divergents) on est passé à une institution de par la dimension sociale et sociétale de la firme tout en tenant compte des contextes : politique, légal et social

II° LES APPORTS D’AOIKI

1er postulat : les formes d’organisation type Firme J (japonaise) et Firme A (américaine) se succèdent. La firme J a pris la place de la firme A car elle était mieux adaptée aux caractéristiques de son environnement. Dans les 2 formes, une place centrale est accordée à l’innovation organisationnelle et aux mécanismes de coordination des rapports entre les agents.

2ème postulat : les travaux d’Aoki reposent sur la notion de structure d’échange d’information en tant que cœur du fonctionnement de la firme et de son efficience.

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