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Le partage des risques

Dissertation : Le partage des risques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Décembre 2022  •  Dissertation  •  865 Mots (4 Pages)  •  354 Vues

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Le partage des risques à de nombreux aspects positifs il permet entre autres de réduire considérablement le coût supporté par chacun lorsqu'un risque survient. Mais il ne convient pas à tout le monde, il a des points négatifs que certains chiffres et certaines personnes mettent en valeur comme la DREES ou David Bardey, Agnès Couffinhal et Michel Grignon qui tentent de répondre à la question : “trop d’assurance peut-il être néfaste ?” dans la théorie du risque moral ex post en santé. C’est ce que nous allons étudier ici, les aspects positifs et négatifs du partage des risques.

Le partage du risque au niveau de la prospérité, de la santé et du bonheur permet la hausse du bien être. Il permet aussi la protection des individus face aux chocs, réduit les coûts de soins et permet également de renforcer la solidarité entre les individus de la société.

Pour réduire les coûts c’est le principe de la mutualisation qui est mis en place. Elle assure la répartition du coût de la réalisation des risques entre les membres d’un groupe d’assurés, qui partagent la même possibilité d’être victimes d’un sinistre (=accident, catastrophe. Exemple : dégât des eaux, incendie). La mutualisation est le principe fondateur de l’assurance. Ainsi les assurés versent des cotisations ou des primes d’assurance en vue de se protéger financièrement contre certains risques. Ces sommes versées par tous les assurés servent ensuite à indemniser les quelques assurés qui subissent des sinistres. Ce système consiste donc à accepter de payer pour les autres sachant que peut-être un jour on pourrait soi-même en avoir besoin. Mutualiser le risque, c'est-à-dire mettre en commun les ressources, permet de faire baisser de manière importante le coût par individu.

Il existe deux autres principes qui permettent la gestion collective des risques. La prévention et la diversification. La prévention, “mieux vaut prévenir que guérir”, c'est l'ensemble des dispositions à mettre en œuvre pour préserver la santé et la sécurité des salariés, améliorer leurs conditions de travail ainsi que leur bien-être. Tandis que le principe de diversification, “ne pas mettre ses oeufs dans le même panier”, est plus tourné vers l’aspect économique des risques. Ce principe doit s’appliquer aux organismes de gestion collective des risques.

Selon le tableau montrant l’effet de la redistribution sur le taux de pauvreté avec les chiffres de 2015, réalisé en 2018 par la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) dirigé par le Ministère de la Santé et de la Prévention, grâce à la redistribution le taux de pauvreté dans l’ensemble à énormément diminué en passant de 22,3% à 14,2%. On constate que la redistribution a aidé beaucoup de personnes, notamment les chômeurs dont le taux est passé de 50,6% à 37,6%.

Le partage des risque peut conduire les individus à accroître leurs dépenses, à modifier leur comportement ou à augmenter leur prise de risque car ils se savent couverts. Ce sont ces éléments qui composent l’aléa moral des assurés. La notion d’aléa moral a été introduite au XVIIe siècle par l’économiste écossais Adam Smith (1723-1790) qui est considéré comme le père de l’économie politique. Selon lui, l’aléa moral apparaît lorsque la recherche

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