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L'ubérisation de la socièté

Analyse sectorielle : L'ubérisation de la socièté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2017  •  Analyse sectorielle  •  2 403 Mots (10 Pages)  •  977 Vues

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La nouvelle économie menace-t-elle le salariat ?

Intro :

"Nous vivons une mutation structurelle du travail, qui est devenu plus fragmenté, dispersé, collaboratif, individualiste, à la carte."  Denis Pennel (Directeur Général de la confédération mondiale des services privés pour l’emploi (Ciett) et expert reconnu du marché du travail)

Alors que le salariat s'est progressivement imposé dès le XIX ème siècle grâce à l'essor de la révolution industrielle, les transformations engendrées par la III ème Révolution Industrielle sont progressivement en train de mettre en question cette méthode d'encadrement du travail.

De plus, on a une nouvelle société qui profite de loisirs toujours plus nombreux, ce qui engendre le développement de services et de moyens de télécommunication et ainsi que la création de nombreuses start up à succès qui répondent parfaitement aux besoins des consommateurs et qui sont plus flexibles qu'une entreprise classique du fait de la meilleur capacité d'adaptation.

PB : Le salariat est-il voué à disparaître avec la nouvelle économie ?

I- Modifications du travail depuis la IIIème Révolution Industrielle

II-Déclin du salariat au profit de nouveau modèle

III- Inconvénients et limites de l'ubérisation

I-Les modifications du travail depuis la IIIème Révolution Industrielle

*Émergence de l'ubérisation/

Le terme « uberisation » est un néologisme, popularisé en francophonie par Maurice Lévy après un entretien accordé au Financial Times en décembre 2014. Le terme provient de l'entreprise californienne  Uber qui a généralisé à l'échelle planétaire un service de voiture de tourisme avec chauffeur entrant directement en concurrence avec les taxis.

Les caractéristiques de ce service sont en premier lieu les gains financiers importants liés à l'évitement des contraintes réglementaires et législatives de la concurrence classique (l'acquisition d'une licence de taxi dans le cadre d'Uber), mais aussi la quasi-instantanéité, la mutualisation de ressources et la faible part d'infrastructure lourde (bureaux, services supports, etc.) dans le coût du service, ainsi que la maîtrise des outils numériques.

C'est un néologisme qui peut s'utiliser et se conjuguer pour décrire comment une start-up à travers une plate-forme numérique permet de mettre en relation les entreprises et les clients. Ainsi ces plate-formes permettent aussi de trouver un emploi que l'on ne parvenait plus à décrocher sur le marché du travail classique ou d'arrondir ses fins de mois en cumulant avec une autre activité.

Au départ, l'objectif de la start-up est avant tout de bousculer l'économie traditionnelle mais les conséquences sont autres,de part la concurrence déloyale occasionnée mais la question de la protection sociale accordée aux employés des ces start-up où il ne faudrait pas qu'on y voit une forme de « salariat déguisé »

Cette économie doit son succès aux effets de réseau, de réputation, de rendements croissants.

Quelques exemples de « disruption » (de l'anglais to disrupt qui signifie perturber) :

Uber face aux taxis, la SNCF face à blablacar, les notaires faces à Testamento, ou encore Accor et Fram face à l'essor d'Airbnb.

*Fragmentation du salariat :

FR 2011-2013 : nombre de travailleurs indépendants augmente de 4% alors que proportion de salariée diminue de 2,3% ; En France, on compte 11% d'indépendants.

EU : ¼ de la population active est freelance (indépendante)

Secteur tertiaire représente 15% de non salariés en 2000 et 18% en 2012

 [pic 1]

 Ex concret :Luc Volant, lui, a, passé plus de vingt ans à la direction marketing de TF1. Il y a deux ans, il a décidé de claquer la porte de cette grosse machine pour créer sa propre boîte de traitement et d'analyse des données d'audience pour toutes les chaînes de télé. "J'étais persuadé que les raisons qui m'ont poussé à quitter TF1, je les aurais retrouvées dans n'importe quelle autre grande entreprise. J'ai gagné en liberté, même si je ne sais pas si je serai encore débout dans six mois", analyse froidement ce cadre.

*Émergence de la multiactivité :

23 millions de français cumulent plusieurs jobs pour arrondir leur fins de mois :

-réalisent des prestations de service le soir et le week-end (étudiants ou retraités à la recherche de complément de revenu, chômeurs de longue durée bénéficiaire du RSA).

-grâce aux plates-formes digitales, ils ont accès à un marché qui dépasse le voisinage:5,2% des français tirent environ 50% de leur revenus des plates-formes

*Émergence d'un nouveau statut en 2009:l'auto entrepreneur :

Régime fiscal avantageux, démarche administrative simplifiées .

Le statut d'auto-entrepreneur permet de ne pas payer des charges sociales qu'en fonction du chiffre d'affaire déclaré.

Fin 2014, on comptait près d'un million d'auto-entrepreneur.Si les professions libérales et les métiers de bouche sont peu touchés par cette recrudescence de l'emploi non salarié, ce n'est pas le cas du conseil, de la communication, de l'informatique, de la formation, des services à la personne ou encore des activités récréatives ou paramédicales.

1/5 des indépendants choisissent le statut d'auto-entreprenariat.  

II- Le déclin du salariat au profit de ce nouveau modèle.

*Contexte économique de plus en plus défavorable au salariat.

Fin du salariat repris par Jean Pierre Gaudart dans son livre La fin du salariat

-Extinction prévisible de ce modèle qui est le résultat d'une évolution de la société et non uniquement une évolution des contraintes économiques

-Preuve en fonction de l'actualité: plans de départs volontaires, plan de licenciements, marché qui offre peu de perspectives par conséquent chacun doit réinventer son activité.

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