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L'obésité, un facteur de poids dans la société

TD : L'obésité, un facteur de poids dans la société. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2016  •  TD  •  4 985 Mots (20 Pages)  •  1 238 Vues

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Table des Matières

  1. Définition
  1. Définition Médicale
  2. Les différentes formes d’obésité

II L’obésité : les causes et les Groupes à risques

  1. Les causes
  2. Les Groupes à risques

      III L’obésité : Comment expliquer sa croissance et ses conséquences

IV L’obésité en Belgique.

V- Conclusion

I – L’obésité : Définition 

  1. Définition Médicale

L’obésité est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé comme « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. »[1] Aujourd’hui les médecins et les compagnies d’assurance utilisent l'IMC (Indice de masse corporelle)  pour mesurer la corpulence d’un individu. Il se calcule en effectuant le rapport du poids (kg) sur le carré de la taille (en m). L'organisation Mondiale de la Santé a défini les seuils suivants, applicables aux individus de plus de 18 ans et de préférence de moins de 65 ans.

[pic 1]

< 16,5

Dénutrition

16,5 – 18,5

Carence pondérale

18,5 - 25

Poids normal

25 - 30

Surpoids

30 - 35

Obésité (modérée)

35 - 40

Obésité (sévère)

>40

Obésité (morbide)


  1. Quelles sont les différentes formes de l’obésité ?

Quatre types d'obésité sont présents dans des niveaux différents de

 La société:[2]

  1. Obésité de Précarisation ; Cette forme d’obésité peut apparaitre à la suite de problèmes liés à l’emploi (perte d’emploi, conditions d’emplois difficiles) rendant difficile l’accès à une nourriture différenciée et de qualité. Cela peut être dû également  à  la fragilisation de la situation financière d’un ménage conduisant à favoriser une alimentation pauvre et répétitive.  L’obésité de précarisation peut aussi accompagner des situations sociales difficiles telles que divorces, décès etc.)
  2. Obésité de transition : Cette forme  d’obésité touche certaines populations migrantes  qui les conduisent à changer brusquement d’univers culturel et alimentaire. Elle concerne aussi les individus qui se trouvent confrontés à une nourriture abondante, bon marché et accessible à chaque coin de rue. Ils ne peuvent résister à la tentation qu’elle représente. Les personnes issues de milieux populaires et les immigrés sont les groupes sociaux les plus touchés par ce type d’obésité. A terme, elle serait amenée à disparaître.
  3. Obésité liée aux troubles du comportement alimentaire :
  • Régimes alimentaires : Cela concerne surtout des personnes qui entament plusieurs régimes. Ceux-ci, s’ils font maigrir dans un premier temps, peuvent en effet conduire à l’obésité s’ils sont mal équilibrés.  En effet, les mauvais régimes (pauvres en protéines et trop restrictifs) favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement liée au métabolisme. Après ces mauvais régimes, il y a ralentissement du métabolisme et reprise accélérée du poids (type weight watchers ou autres. Ces mauvais régimes sont carencés, principalement en apport de protéine (viande, poissons).
  • Pression sociale : Dans cette catégorie se retrouve aussi les troubles du comportement alimentaire liés à la pression du modèle d'esthétique corporelle de minceur. « Effet magasine (exemple « Comment devenir mince «  Perdez 4 kg en une semaine », très souvent lancés après les périodes de fêtes ou encore avant les périodes de congés d’été.

  1. Obésité masculine du haut de l’échelle sociale : Elle concerne les hommes aisés et « bon vivants » (hommes d’affaires ou chef d’entreprise par exemple) fréquentant régulièrement les restaurants. Ce type d’obésité semble disparaître au profit d’une obésité plus populaire.
  • Le phénomène d'obésité n'est donc pas homogène car il existe, non pas une, mais  n       différentes formes d'obésité.
  • D'après Jean Pierre Poulain, l’obésité, mesurée par l’IMC, est dans les pays développés, surreprésentée dans le bas de l'échelle sociale chez les individus à faible capital économique et culturel, tandis que la minceur et le poids normal sont plus fréquents quand les capitaux économique et culturel sont élevés.[3]

[pic 2]

II – L’obésité : comment expliquer la prise du poids chez un individu ?

Les deux grands facteurs (The Big Two) qui détermine l’obésité sont :

  •  la consommation
  • et la dépense énergétique.

Surconsommation et malnutrition :

La prise de poids est due à  cinq facteurs qui s’associent entre eux.

  1. Un terrain favorable :
  1.  L’hérédité génétique:

Les enfants de parents obèses ont nettment plus de risques de souffrir de surcharge pondérale que les autres même si, dans un cas sur trois d’obésité sévère, les personnes concernées sont issues de parents ayant un poids normal.  Certains individus sont génétiquement programmés pour une gestion particulièrement économe de leurs ressources énergétiques. (5) Ils deviennent plus facilement mais pas nécessairement obèses. Mais la génétique n’explique cependant pas tout.

  1. L’âge : En effet, en fonction de l’âge de l’individu, une obésité peut se développer si elle est associée à un changement de métabolisme : exemple après une grossesse ou bien pendant la ménopause. (cf. schéma)[4]. La corpulence augmente avec l’âge (particulièrement pour les femmes)  et diminue avec le niveau de diplôme.
  2. Autres : La pilule : Pour les femmes et les jeunes filles, la pilule peut faire prendre du poids si elle est trop dosée. Le tabac peut aussi être une cause car les  personnes qui arrêtent de fumer se « rattrapent » en mangeant et prennent donc facilement du poids.[5]

[pic 3]

  1. L’aspect Social : Education, Culture familiale  Les habitudes alimentaires  véhiculées par les familles et  la société peuvent aussi être l’une des causes de l’obésité. Dans certaines familles ,  l’hédonisme alimentaire est de rigueur. On a donc du plaisir à manger des repas copieux et à cuisiner dans les règles de l’art. Et il est souvent normal de se resservir pour faire plaisir à celui ou celle qui a cuisiné le repas. Le gros est alors perçu positivement : c’est un « bon vivant ».

  1. Le contexte psychologique ou comportemental : la dépression, l’angoisse, le stress provoqués par exemple par un choc affectif (divorce ou décès) entraine souvent, par compensation, une tendance à trop manger ou à diminuer son niveau d’activité. De plus, l’obésité elle-même, par ses conséquences psychologiques (la personne se sent mal dans sa peau) et les comportements de restriction inconsidérés (régimes ratés) qu’elle peut entrainer, suscite souvent le fait de continuer à trop manger et d’entretenir ce comportement.  La personne mange souvent de manière compulsive, sans arriver à se contrôler, ce qui explique une prise de poids plus au moins rapide. Le stress lié au travail peut aussi jouer un rôle clé dans la prise de poids.
  1. Les pratiques alimentaires : Choix alimentaires, habitudes, goûts :

Le fait de pratiquer une alimentation déstructurée et non variée va favoriser la prise de poids. Par exemple, l’absence de petit déjeuner, le saut du repas de midi, ou bien encore compensé par un repas du soir trop riche en calories sont autant de facteurs qui peuvent conduire à déstabiliser le système de digestion et entrainer la prise de poids.  D’autre part, avoir une alimentation trop sucrée ou trop salée est aussi un facteur de risque.

  • Le changement des horaires des repas :

- le petit déjeuner est souvent « bâclé » ou inexistant
- le repas de midi est pris à toute vitesse : sandwich…
- le repas du soir est le seul moment où l’on se retrouve en famille pour un « bon souper » qui en fait le seul « vrai repas » ou on prend le temps de manger.

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