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L'ECOLE FAVORISE -T-ELLE LA MOBILITE SOCIALE ?

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Par   •  12 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 582 Mots (7 Pages)  •  2 590 Vues

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DISSERTATION : L'ECOLE FAVORISE -T-ELLE LA MOBILITE SOCIALE ?

En France , les enfants de cadres et professions intermédiaires nées dans la génération de 1988-1992 sont 85 % a obtenir le baccalauréat.

Si un fils d'ouvrier avait les mêmes chances de devenir médecin qu'un fils de médecin, la société serait réellement méritocratique (système politique, social et économique où les privilèges et le pouvoir sont obtenus par le mérite ).

Cependant, on constate un certain nombre de rigidités qui contrarient la circulation des individus dans la structure sociale, comme l'école.

Durkheim affirmait que l'école a pour finalité de produire des individus socialisé.                                                                                                           La mobilité social correspond à un changement de position sociale d'une personne par rapport à celle de ses parents (on appel cela la mobilité social intergénérationnelle) ou au cours de sa vie (intragénérationnelle).

Pourtant, de nombreux éléments font craindre une panne de « l’ascenseur social » et conduisent à s’interroger sur le rôle du système éducatif dans la mobilité sociale.

De quel façon l'école peut être amené a favorisé un changement de position social chez un individu scolarisé ?

Après avoir montré le rôle essentiel joué par l’école dans la mobilité sociale, nous serons amenés à le nuancer. 

L’école joue un rôle essentiel dans la mobilité sociale ; c'est un vecteur essentiel de l'idéal démocratique.

Dans une société démocratique, le système éducatif est garant de l’égalité des chances. L’une des missions centrales de l’école est en effet de permettre à chaque individu, indépendamment de son origine sociale, d’accéder à un diplôme, condition essentielle de son insertion professionnelle et sociale.                                                                                                  L'accès à l'enseignement supérieur a progressé pour l'ensemble des jeunes, toutes catégories sociales confondues. On est dans une société méritocratique, chaque personne à sa chance en fonction de ses capacités et non en fonction de son origine sociale. (reférence doc 2). Après 1985, les anciens CET n’accueillent plus leurs élèves qu'après le collège pour préparer le bac. Cela s'explique par une augmentation des bacheliers, la génération des élèves de 1988 à 1992 sont 69 % à obtenir leur baccalauréat. Le système scolaire s’est massifié et relativement démocratisé en permettant aux enfants des catégories populaires d’accéder aux diplômes du second degré puis du supérieur. Ainsi plus de 50 % des enfants d’ouvriers et d’employés nés entre 1983 et 1987 obtiennent le baccalauréat contre seulement 11%  pour la génération née entre 1968 et 1972 (document 1).     On observe un processus de démocratisation scolaire qui permet à des jeunes d'origine populaire d'accéder à un niveau d'études supérieur à celui de leurs parents.                                                                                                      L'école participe à la fluidité social ; elle accompagne la mobilité structurelle  par la création de nouveaux diplômes. L’école facilite les possibilités de mobilité liées à l’évolution de la structure socioprofessionnelle d’une génération à l’autre .                                                                                 L’école permet à certaines catégories sociales de bénéficier d’une mobilité sociale ascendante, comme d'après le tableau de destinée 24 enfants de fils d'ouvrier deviennent des artisans, commerçant, chef d'entreprise. Ces situations de mobilité illustrent une certaine fluidité de la société française dans laquelle l’école a un rôle essentiel. Comme par exemple 77% de jeunes ayant un emploi de cadre ou de profession intermediaires ont fait de longues études et ont des parents employés ou ouvrier. (ref doc 4).                                                                                         Des jeunes des classes populaires, diplômés, peuvent ainsi connaître une ascension sociale par rapport à leurs parents, quand des jeunes de milieux plus favorisés peuvent eux être déclassés et connaître une mobilité descendante (méritocratie). On peut alors évoquer une certaine fluidité sociale

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