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Fiche sur la croissance et les crises

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Par   •  19 Septembre 2016  •  Fiche  •  3 341 Mots (14 Pages)  •  750 Vues

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La croissance au XXème siècle

La Belle Époque 1896-1914

- Gains de productivité, cercle vertueux, relance de l'investissement facilité par l'augmentation de la M3.

- Apparition de produits  nouveaux et d'emplois nouveaux (« théorie du déversement » d'Alfred Sauvy = les emplois perdus peuvent être partiellement compensés par des créations dans les nouvelles branches ou par effet de substitution)

- Redémarrage de l'investissement d'après les séries statistiques annuelles de M.Levy-Leboyer ( équipements + lourd avec un fort coef capitalistique et augmentation de la M3 entre 1895-1913)

Les années folles 1918-1930= « Roaring Twenties »

- Rôle important de la femme, mouvement surréaliste (théorie d'André Breton 1924) et Art déco (Béton)

- Niveau politique : Révolution Bolchévique en 1917, République de Weimar en 1918 et 3ème Reich en 1933

- Niveau économique : PB de dettes de guerre, passage à une régulation keynésienne, gains de productivité (3 % par an), augmentation du taux d'investissement (20 % à la fin des années 20), diffusion du taylorisme et du fordisme, augmentation de la demande

- Crises multiples : 1920-21 et Krach Boursier 1929, PB système monétaire (Gold standard au Gold exchange stardard)

- Conséquences : Bilan économique nul pour la France, 36 % de chômage en 1933

Les « Trente Glorieuses » 1945-1973 = croissance « fordiste »

-  Expression de Jean Fourastié ( Les Trente glorieuses ou la Révolution invisible de 1945 à 1975, 1979 )

- Carré magique de Kaldor (plein emploi, équilibre du commerce extérieur, faible inflation conjoncturelle)

- Or cette inflation devient structurelle car tension à l'augmentation des salaires dans le cadre de la régulation (situation de plein emploi), État Providence, inflation importée

- Permet la moyennisation de la pop grâce à l'augmentation de la population, efforts d'investissements, et d'un marché  porteur (demande stimulé, + de progrès technique)

Les Trente piteuses (Dernier quart de siècle)

- Expression de N. Baverez ( Les Trente piteuses, 1999)

- Stagflation, chocs pétroliers 1973 et 1979, retournement de la pol monétaire restrictive américaine de Paul Volcker (lutte l'inflation)

- Entraîne tout le monde dans un régime de croissance récessif

- Néanmoins, augmentation du Progrès technique dans les NTIC

Les 10 glorieuses américaines 1990-2000

- Policy mix américain, investissement massif dans les NTIC, révolution financière (création du Nasdaq en 1971 qui aide les start up)

  • Or, retard de l'Europe de 6-7 ans mais rattrapage fin des années 90's car augmentation du taux de croissance européen jusqu'en 2000, balance commerciale excédentaire, taux d'inv 20% en 2000.

Théories de la croissance :

        I) Le rôle de l'investissement

1- La théorie keynesienne ( Théorie générale de l'emploi, de l'interêt et de la monnaie,1936 )

Il insiste sur 2 points :

-La croissance n'est pas garantie, on peut très bien se trouver en situation de sous optimalité de d'équilibre de sous-optimalité et de sous-emploi

-Il n'y a pas de mécanisme automatique de sortie de cette situation.

Il démontre que la croissance est assise sur l'investissement par effet multiplicateur (Δ initiale d'une variable entraîne une Δ finale plus importante d'une autre variable). Ainsi, il montre qu'une hausse de l'investissement entraîne une hausse plus importante de la production nationale.

S'il y a plus d'investissement que d'épargne —> création monétaire —> hausse de la consommation —> inflation —> profits —> octrois de crédits aux entreprises —> hausse de la consommation —> profits —> emploi

Or l'investissement est aléatoire car il dépend de la demande anticipée, de la consommation  qui dépend elle-même de la loi psychologique fondamentale (plus le revenu augmente, plus la propension marginale à consommer baisse et la propension marginale a épargner augmente). D'où sa théorie de la monnaie non neutre, « 'active » puisqu'elle peut être gardée pour elle-même (épargnée) et ne oeut pas être remise automatiquement dans le circuit économique.

L'investissement a donc un rôle prépondérant mais il est aléatoire et est sujet à des fluctuations car il dépend de la demande globale effective. Pour l'assure, l’État doit intervenir par un « Policy Mix » :

-Politique budgétaire expansive avec l'investissement de l’État à la place des entreprises ainsi que la mise en place de politiques de soutien des salaires nominaux.

-Politique monétaire avec une action sur les taux d’intérêts. Pour Keynes, la politique monétaire ne peut être qu'en accompagnement d'une politique budgétaire.

2- Théorie neo-keynesienne et neo-cambridgienne

Pour les neo-keynesiens la croissance dépend de l’épargne et pour les neo-cambridgiens elle dépend de la répartition de la valeur ajoutée.

Pour Harrod ( An essay in dynamic theory, 1948 ) et Domar ( Expansion and Employment, 1947), la croissance est sur « le fil du rasoir » c.a.d qu'elle n'est pas stable. Elle peut donc être source de chômage et un ajustement macroéconomique s'impose par le biais de la répartition de la valeur ajoutée.

        II) Rôle du progrès technique

Il a été théorisé par Schumpeter ( Capitalisme, socialisme et démocratie,1942 ). Pour lui, l'innovation a un rôle essentiel car il conduit au progrès technique et à la croissance. L'entrepreneur a également un rôle important, à qui on doit accorder des fonds et le monopole temporaire.

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