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Par   •  15 Novembre 2015  •  Dissertation  •  533 Mots (3 Pages)  •  786 Vues

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Dissertation de sciences économiques

      Depuis les années cinquante, les prélèvements obligatoires ont nettement progressé en France. Ils représentent en 2011 plus de 42,6 % du PIB pour un taux de croissance de 1,3% (Document 2). Deux tendances s’affrontent aujourd’hui, doit-on réduire les taux de prélèvements obligatoires pour augmenter la croissance, ce qui est prôné par la communauté politique libérale ou doit-on les maintenir en l’état actuel. Les prélèvements obligatoires sont l’ensemble des impôts directs et indirects y compris les cotisations sociales prélevées sur les revenus des agents économiques par l’Etat. L’analyse que nous allons faire s’appuie sur des statistiques établies entre 2001 et 2013. On se demande alors s’il faut baisser les prélèvements obligatoires. Nous verrons tout d’abord quels en sont les avantages, puis nous traiterons des inconvénients en s’appuyant sur des comparaisons qui peuvent être faite avec les autres pays figurant dans ces documents.

     On distingue des conséquences positives liées à la baisse des prélèvements obligatoires.

La baisse des prélèvements obligatoires (impôts et taxes) augmentent le pouvoir d’achat des ménages. « La baisse des impôts » se traduit par une hausse des revenus des ménages et donc de leur pouvoir d’achat comme le rappelle le document 1. Les plus hauts revenus, quant à eux, épargneront plus et permettront de ce fait à l’Etat d’investir dans les biens publics.

Pour les entreprises, la baisse des prélèvements obligatoires (charges sociales, taxes et impôts) les rendront beaucoup plus compétitives sur le marché internationale ce qui améliorera la balance commerciale. Cette baisse des prélèvements réduira les coûts du travail et pourra permettre l’embauche de nouveaux salariés et réduire le chômage.

   

     Cependant on constate aussi que cette baisse des prélèvements obligatoires peut entrainer des effets négatifs.

Sur le plan économique une baisse des prélèvements obligatoires peut augmenter le déficit public si les dépenses publiques restent stables. Or ce n’est pas en accord avec le pacte de stabilité  européen. Cette réduction des recettes publiques peut aussi entraîner une dégradation des services publics (poste, sécurité sociale, allocation familiale) et générer de ce fait une augmentation de l’écart entre les plus riches et les plus pauvres. C’est le cas des Etats-Unis qui n’ont aucune protection sociale. Comme le montre le document 3, leur taux de prélèvement obligatoire est de l’ordre de 23%. Aussi, leur rapport de revenu entre les 10% plus riches et celui des 10% les plus pauvres est de 6,1% alors que celui de la France est de 3,7%.

Sur le plan social, cette baisse des prélèvements peut générer une dégradation des services publics tant sur le plan local (services de proximité) que sur le plan national (couverture sociale, médecine publique).

   En conclusion, la baisse des prélèvements obligatoires a de nombreux attraits, tant sur le plan économique que social mais peut avoir aussi des effets négatifs. Le tout est de définir à quel niveau de la courbe de Laffer doit on situer ces prélèvements afin de combiner une croissance économique, et un taux de chômage aux même niveaux que ceux de nos voisins européens.

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