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Commerce international 2

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Par   •  13 Mai 2019  •  Cours  •  7 739 Mots (31 Pages)  •  435 Vues

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Commerce international 2

Politique commerciale : ensemble de mesures qui sont prises afin d’améliorer le commerce d’un pays, en développant les exportations et limiter ses importations. Ce qui va limiter les exportations, c’est qu’il y a une demande insuffisante sur la spécialisation de nos produits.

Si on fait du protectionnisme, on protège certains secteurs en particulier les secteurs naissants, protéger aussi la concurrence sur certains secteurs. On peut aussi protéger des secteurs pour objectif politique (on a longtemps protégé les agriculteurs car cela ramener des voix). Le lobbying est la source la plus importante, à cause d’eux on ne peut plus maintenir la notion de concurrence pure et parfaite. Les lobbys financent les campagnes électorales etc... Les lobbys les plus important vont obtenir gain de cause sans raison purement économique.

Avec Trump, on reparle de protectionnisme. Il faut un certain temps pour que l’industrie de l’acier puisse se développer aux Etats-Unis (politique de substitution, on fabrique ce que l’on importait) mais cela a pour effet d’augmenter le prix des produits et donc baisse le bien être des consommateurs. Trump a taxé l’importation d’acier. Il y a des critiques envers le libre échange car il n’y a pas que des gagnants mais aussi des perdants.

Le déficit et le surplus, problèmes relations avec la Chine est le surplus de la Chine vis-à-vis des autres pays, elle a jouée le jeu de l’avantage comparatif. La politique commerciale chinoise est basée sur le protectionnisme, elle est rentrée dans l’OMC en 2001 et a dû abandonner ses mesures protectionnismes. Au début des années 2000 elle a fortement dévaluée sa monnaie. La Chine et les émergents ont essayés de négocier leurs poids dans les institutions internationales. En termes de PIB la Chine est première mais question de taille, de population car en terme IDH bien loin derrière. Elle a créée des institutions parallèles qui « concurrencent » la Banque Mondiale 🡪 il n’y a pas de raisons que les Etats-Unis décident tout, les règles du commerce internationale ont été définis par les Etats-Unis et la Chine ne l’entend plus.

Ces modèles conduisent à penser que le commerce est bénéfiques, il permet de relâcher les contraintes imposées à un pays en autarcie du fait de ses limites technologique ou factorielle, il engendre également des économies d’échelles, une concurrence accrue entre les firmes et une plus grande diversité de produits offert au consommateur.

Dans la réalité le libre échange a très peu existé, le plus souvent les pays ont imposés des entraves aux échanges sous forme de droit de douane ou de barrières non tarifaires. Dans la plupart des pays des groupements de producteurs et de consommateurs demandent plus de protection. Kaldor enseignait 3 règles du développement :

  • Les pays en développement doivent s’industrialiser
  • Pour s’industrialiser ils doivent recourir à la protection
  • Tous ceux qui disent autre chose sont malhonnête

La théorie du commerce internationale dit que l’échange est la situation optimale. Pourtant de nombreux pays demandent de la protection. Depuis quelques années la mondialisation est remise en cause et le commerce est souvent considéré comme la cause majeure du chômage et qui se traduit par une demande accrue de protection et on assiste depuis milieu année 70 à une résurgence du protectionnisme qui fait suite à une longue période de libéralisation des échanges mondiaux. La création du GATT visait à libéraliser les échanges et une succession de débats internationaux va poursuivre cet objectif. Crée à l’initiative des Etats Unis, l’opposition de ces derniers empêchera qu’il devienne un organisme à part entière et il restera un accord provisoire. Cet organisme avait pour but l’instauration du libre échange dans les relations commerciales internationales. Sous son impulsion et notamment dans le cadre des Dillon Round, Kennedy Round et Tokyo Round les droits de douanes seront fortement abaissés. Entre 1950 et 1975 sans doute en partie des réductions tarifaire le commerce mondial a augmenté au taux moyen de 8% par an en volume ce qui correspond à un doublement en 9 ans. Dans le même temps, la production mondiale a augmenté de 5%. Le commerce extérieur a été un élément de la dynamique de la croissance économique et explique sans doute en partie la croissance des 30 Glorieuses. Cette croissance des exportation et importation plus rapide que celle du PIB a conduit à une augmentation de la part des échanges dans le PIB, à une plus grande interdépendance entre les nations et donc entre les conjonctures nationales, un sentiment de dépendance qui conduit à remettre en cause l’impact du commerce extérieur sur les économies nationales. L’apparition de nouveaux partenaires a bouleversé à la fois la géographie de la production et les rapports de force. Tout d’abord dans les années 70 les nouveaux pays industrialisés et le Japon ont exercés une très vive concurrence sur des pans entier des industrie européenne et américaines entrainant la suppression de million d’emplois en particulier dans la construction navale, la sidérurgie et le textile. Il en résulte de nouvelles formes de protectionnisme, on parle parfois de néoprotectionnisme. Ces mesures sont par exemple des licences d’importations, des subventions, des normes sanitaires et techniques qui permettent de contourner les réglementations internationales. Les pays en transition d’Europe de l’Est la Chine puis les autres pays émergents ont constitués des sources de mains d’œuvre bon marché et ont exercé de très fortes pressions sur les pays industriels. La question se pose aujourd’hui de savoir si on doit maintenir certaines industries sur notre territoire par exemple grâce à des mesures de politiques commerciales ou politique industrielles. Mais la plupart des mesures des politiques industrielles sont des mesures protectionnistes.

Le débat entre libre échanges et protectionnisme conduit à se poser la question des règles du jeux, en effet dès lors qu’un pays utilise des subventions il porte atteinte à la libre concurrence et ouvre la voie à des meures de rétorsions. Dans les faits il y a donc très peu de périodes de libre-échange. Ces questions sont à peu près les mêmes que se posaient les économistes il y a 2 siècles. Quelles sont les mérites respectifs du protectionnisme et du libre-échange, pourquoi certains pays accumulent des déficits ou de s excédants et comment les résorber ? Depuis le milieu du 20ème siècle le commerce n’a cesser de croitre en raison de la baisse des coûts de transport, de la levée de nombreuses barrières commerciales, de la fragmentation du processus de production et du développement des échanges culturelles. Mais les rapports de forces se modifient, l’ordre économique mondial a été définis lors des accords de Bretton Woods en 1944 dans un contexte dominé par les Etats Unis, vainqueur de la seconde guerre mondiale. Cet ordre est aujourd’hui remis en question par la Chine et d’autres émergents mettant en premier plan le débat sur le protectionnisme

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