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Comment la société induit-elle la déviance des sérial-killers ?

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Par   •  27 Janvier 2023  •  Dissertation  •  1 826 Mots (8 Pages)  •  4 337 Vues

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GRAND ORAL

Comment la société induit-elle la déviance des sérial-killers ?

Introduction :

Les serial killers. Ils choquent, répugnent, intriguent… Et ne nous ne laissent jamais indifférents. Les serial-killer peuvent être défini par un minimum de 3 ou 4 victimes. Ils entrent dans une période de calme, de refroidissement entre chaque meurtre. Et ont généralement un point commun dans leurs meurtres : le tueur choisit le même type de victime, de mobile ou utilise la même méthode. Les serial-killer sont donc dans une optique déviante. La déviance peut être définie comme un comportement de non-respect des normes sociales ou juridiques qui est sanctionné par la société.  viennent ensuite les délits, puis les crimes dû à un cheminement personnel, psychique ou  même sociétal. Ainsi nous allons nous demander comment la société induit la déviance des serial-killer.

Ce cheminement déviant s’explique tout d’abord par une rupture entre l’individu et la société. Dès l’enfance, l’individu a reçu des valeurs et des normes non conformes à celles attendues par la société actuelle, il ne sait donc pas se méfier et choisir un groupe de socialisation adapté qui lui évitera de succomber à la mauvaise influence et l’éducation inculquée par les parents.

Becker dans son œuvre outsider exprimait que les milieux sociaux, notamment populaire pouvait mener à une rupture entre l’individu et la société, car il existe un lien entre déviance et caractéristiques socio-économiques, ces prédispositions à la déviance vont être approfondies par ce que Goffman appelle le stigmate , c’est à dire un attribut de la personne qui la conduit à être jugée comme anormale et modifie ses relations avec les autres. L’individu va alors s’éloigner des normes et valeurs sociétal car il ne s’y sent plus rattacher, c’est l’anomie de Durkheim. Mais d'un autre côté, l'individu peut se rattacher à des normes et valeurs créées par le groupe déviant. Par exemple, en prison, les détenus peuvent s'unir autour de normes et valeurs communes qui les éloignent de celles de la société.

Le serial-killer va, dans un second temps passer de la déviance à la délinquance. Ainsi, un premier acte de déviance, peut mener à un processus d'étiquetage : dès lors, l'individu est  identifié à sa déviance. Le risque est alors d'entrer dans une carrière déviante. En ce qui concerne les serial-killer nous rencontrons des individus qui après un premier crimes, vont entrer dans un processus de répétition de ce crimes et vont alors en faire de nouveaux, ils sont donc dans un cheminement délinquant. In facto, la différence entre la déviance et la délinquance est que la déviance est définie comme  l'ensemble des actes  transgression des normes. Alors que la délinquance est  caractérisée par des délits répétés. Par ailleurs, toutes les sociétés n'auront pas la même influence sur la délinquance. Si, nous prenons par exemple les États-Unis qui ont une politique plus laxiste en ce qui concerne les armes, nous pouvons exprimer que l'individu déviant sera plus facilement enclin à rentrer dans une carrière déviante par la facilité d'accès aux armes. De surcroît, les sociétés ont aussi tendance à médiatiser l'acte criminel voire à éprouver de l'adoration envers eux. Ce phénomène peut attiser le crime en provoquant une certaine satisfaction chez l'individu déviant.

 

Enfin, il existe alors, comme on vient de le voir, des prédispositions génétiques qui influencent le niveau de déviance d’un individu dès le plus jeune âge. De ce fait, si on combine plusieurs facteurs, comme ces prédispositions génétiques, qu’on y rajoute des traumatismes vécus lors de la socialisation primaire ou bien une exclusion de la société par les autres individus, on peut alors en déduire que certains individus ont beaucoup plus de chances d’être dans la déviance. Mais cela s'ajoute aussi aux normes qui sont amenées à évoluer dans le temps ou vont différer d’une soc à l’autre,s. C'est pourquoi la déviance ne réside pas seulement dans le comportement lui-même, mais dans les réponses sociales des groupes au comportement des autres.

http://ses.ens-lyon.fr/articles/sociologie-de-la-deviance

radio france

 

HLP

 La haute couture : un art qui est le reflet d’une sensibilité ?

Intro : « L’élégance, c’est quand l’intérieur est aussi joli que l’extérieur. » tels sont les mots de Coco Chanel, car il est vrai que la mode doit représenter ce qu'il se passe dans l'intériorité de celui qui porte le vêtement, mais aussi de celui qui la créer. Ainsi, Bien qu’il soit officiellement considéré comme un art appliqué – en ce qui concerne le prêt-à-porter, le stylisme ne s’arrête pas là. Dès lors que nous dépassons la limite de la quotidienneté et de la fonction pratique, nous arrivons dans le monde de la haute-couture. Les créateurs y sont moins contraints économiquement et dévoilent leur savoir-faire. Quitte à abandonner le côté « pratico-pratique » d’une robe qui ne sera probablement jamais portée. Mais alors la haute couture, niche de savoir-faire, de luxe, de métaphores, de relations... serait-elle un art qui reflète la sensibilité ?

Dans un premier temps, nous verrons qu'il tient de la sensibilité du créateur de faire de la haute couture un art ou non. Tout d'abord il est nécessaire de faire la distinction entre art et artisanat. L'art, tel que les Hommes l'ont défini est une activité libre qui regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions. Tandis que lorsqu'on parle d'artisanat, on pense à la nécessité de l'objet produit qui aura une utilité. L'artisan est encadré par des règles qui nécessitent des techniques qui vise l'utilité .Ainsi pour Certains créateurs la mode est d'abord perçu dans son aspect commercial. Miucca Prada ou Karl Lagerfeld défendaient l’idée que la mode n’est pas de l’art, même si celle-ci est créative et inspirée. Car elle est une industrie qui a un pour unique but d'habiller, ils perçoivent donc la mode comme un artisanat.        

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