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AGRESSIVITÉ, CULPABILITÉ ET RÉPARATION

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Par   •  10 Janvier 2020  •  Cours  •  2 300 Mots (10 Pages)  •  666 Vues

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 Mlle BALISTRERI Amélie

1er année de formation Moniteur-Educateur

Année 2019/2021

FICHE DE LECTURE

AGRESSIVITÉ,CULPABILITÉ ET RÉPARATION

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Introduction

[pic 2]

Titre de l'ouvrage: Agressivité, culpabilité et réparation.

Auteurs: Donald Woods Winnicott

Édition : Payot (17 mars 2004)

Collection : Petite bibliothèque

Nombre de pages: 144         

Bibliographie de l'auteur:

Winnicott né le 7 avril 1896 à Plymouth est mort le 25 janvier 1971 à Londres.

Il est issus d’une fratrie de deux sœurs. Le climat familial dans lequel il grandit fût serein et harmonieux. Il effectuera des études de médecine, puis s’intéressera au développement de l’enfant et à la psychanalyse.

En 1923, il deviendra pédiatre à l'hôpital de Londres. A la fin de sa carrière, Winnicott aura examiné environ 70000 personnes, sa grande expérience de clinicien lui servira pour ses recherches.

 Au cours de son travail à l’hôpital, il s’orientera vers les troubles psychiatriques et son service va alors progressivement se tourner vers la psychiatrie. Il appellera son service : " le snack bar en psychiatrie ".Très tôt, il va s’attacher à observer le couple Mère – Enfant, étudier les relations et les perturbations possibles sur la santé.

Winnicott est l'auteur de nombreux ouvrages et articles en psychologie infantile et familiale, il a écrit notamment : L'enfant et le monde extérieur, Développement affectif et environnement, La petite "Piggle (traitement psychanalytique d'une petite fille).

J'ai choisi ce livre parce ce qu'il y a plusieurs avantages. Premièrement, il n'est pas uniquement destiné aux professionnels. Deuxièmement il m'aide également à  mieux comprendre le public avec lequel je travaille, à savoir, les adolescents en Maison d'Enfant à Caractère Sociale (MECS).
Il peut également, éclairer des parents d'adolescents cherchant des explications aux tendances agressives de leur adolescent.
Son contenu est très accessible, par sa forme d'écriture. En effet des non professionnel  peuvent le lire et le comprendront facilement, sans avoir des connaissances très poussées en psychologie.
Pour les professionnels il permet accroître leurs connaissances ou leur t
ransmettre une autre vision,  des racines de l'agressivité, que Freud et Mélanie Klein peuvent développer.

L'auteur a divisé son ouvrage en neuf chapitres, tous sont composés d'un article, écrit par Winnicott lui-même ou bien d'une retranscription de conférence qu'il a pu donner.

Certains sont inspirés des travaux de Mélanie Klein, psychanalyste, qui s'est imposée à partir de 1925, comme une personnalité importante du mouvement psychanalytique britannique, d'autre de Sigmund Freud,  neurologue Autrichien, fondateur de la psychanalyse mais aussi Anna Freud, fille de Sigmund Freud, Psychanalyste Autrichienne.

Selon Winnicott, l'agressivité fait partie du comportement des êtres humains. C'est l'une des émotions les plus primitives. Elle peut se manifester à l'égard des autres, mais aussi contre des objets, et même sous une forme d’auto-agressivité. Elle est liée aux instincts de survie et de reproduction qui sont des pulsions intérieures et qui s'expriment par l'agressivité.
La culpabilité, est une expérience, qui est nécessaire à toute vie sociale malgré son caractère douloureux et déstabilisant. En effet c'est le sentiment de ne pas être juste, d'avoir enfreint l'interdit (au niveau des fantasmes chez les bébés). La conséquence de ce sentiment de culpabilité est une très forte angoisse.

La réparation, est la suite au sentiment de culpabilité et d’angoisse, liés à la transgression des interdits (fantasmes), le bébé va mettre en place des stratégies afin de se faire pardonner de ses fautes.

J'ai choisi de définir les trois mots qui composent le titre de ce livre, puisqu'ils représentent, selon Winnicott, le cheminement naturel d'un enfant ayant eu un bon développement ainsi que de bons soins apportés par « la mère  suffisamment bonne» durant son début de vie.

L'auteur explique à travers les différents chapitres, que si les soins sont inadaptés, des comportements antisociaux peuvent apparaître . A savoir  l'agressivité, le vol, le mensonge et la destruction. C'est ce que je  développerai dans ma première partie.

Dans ma deuxième partie, j'exposerai mes idées personnelles, mes questionnements, et le rapprochement que j'ai pu faire avec les différents jeunes rencontrés pendant mon stage, mais aussi lors de mes anciennes expériences professionnelles et personnelles.

Première partie 

 « L'agressivité et ses racines » est composé de deux textes «  L'agressivité et les racine de l'agressivité .»

L'agressivité ,et un extrait d'article de L'enfant et le monde extérieur, paru en 1939. Il est écrit à l'intention des personnes s'occupant de jeunes enfants et des parents. Il est inspiré des travaux de Mélanie Klein.

Selon Winnicott la vie de l'homme est essentiellement fondée sur deux éléments : l'amour et la haine.

Il explique que l'agressivité primaire peut se montrer sous plusieurs formes par exemple, quand le nourrisson mord le sein de sa mère, quand ils poussent leurs parents à bout mais aussi quand il mordent jusqu'au sang.

Il décrit également trois étapes dans le cheminement des pulsions agressives du nouveau-né :

La première, l'avidité ou amour / appétit primaire. La seconde, l'enfant sépare ce qu'il risque de faire mal et ce qui est moins susceptible de faire mal. La troisième, il isole les éléments agressifs qui font partie de l’appétit, ils les réservent pour s'en servir quand il est en colère.

Les racines de l'agressivité , et un article publié dans The Child, the Family and the Outside World, paru en 1964.

Selon l'auteur au début de la vie, l'agressivité est synonyme de motricité et correspond à la différentiation de ce qui est self et ce qui n'est pas self.

Le self, est à la fois le Moi, le ça et une partie du Surmoi. C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est celle qui imagine, qui joue. Le self se développe dans le contact avec l'environnement.

Le non self, révèle, une attitude sociale toujours polie, de bonnes manières dans les rapports aux autres. L'individu a investi son apparence, protégeant son Moi derrière un écran social rigide.

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