Culpabilité de Phèdre oeuvre de Racine
Analyse sectorielle : Culpabilité de Phèdre oeuvre de Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar laurinas • 11 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 327 Mots (2 Pages) • 5 930 Vues
Comme le dit Racine dans sa préface, Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. Que pensez vous de ce jugement ?
Intro : Racine, dramaturge du XVII ème siècle a écrit Phèdre. Dans sa préface, il affirme que Phèdre n’est ni tout à fait coupable ni tout à fait innocente. Mais que pensez de ce jugement ? Dans un premier temps nous verrons que Phèdre est coupable puis nous essaierons de prouver son innocence.
Partie 1 : Culpabilité de Phèdre :
elle est jalouse
elle accepte que sa confidente mente
elle l’accuse
elle aime le fils de son époux ( inceste )
elle aime un homme plus jeune qu’elle
elle profite de la mort de Thésée pour avouer son amour à Hippolyte
elle brise l’amour d’Hippolyte et d’Aricie
elle entraîne la mort d’Hippolyte
Partie 2 : Innocence de Phèdre :
elle subit son hérédité ( malédiction de Vénus )
la passion l’emporte
Oenone la conseille mal
si Thésée n’avait pas été déclaré mort, elle n’aurait pas avoué son amour pour Hippolyte
elle fuit Hippolyte
Elle se tue en innocentant HippCette recherche est un essai de jetter la lumière sur une idée
qui ne cesse d'être contestée dans une des tragédies de Racine:
Phèdre n'est ni tout à fait coupable ni tout à fait innocente.
La tragédie de Phèdre représente Đenchaînement logique d'une
femme totalement soumise à sa passion et qui court de défaite
en défaite: « possédée par sa passion, elle ose parler, dire son
désir, c'est- à- dire avouer sa monstruosité, la proclamer,
Đaccepter un instant. Quand elle se ressaisira, il sera trop tard, la
mort aura frappé Đinnocence, le monstre aura fait son œuvre »¹
Avec cette tragédie Racine veut expier une vie dissipée et se
reconcilier avec les jansénistes; mais nous voyons qu´il n´a pas
réussi sa tâche, parce qu´il n´est pas arrivé à représenter son
héroïne ni comme une janséniste ni comme une victime écrasée
par la volonté de la déesse: « une belle- mère amoureuse de son
beau- fils, et le haïssant, le persécutant pour ne pouvoir s´en
faire aimer, voilà Phèdre
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