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Sujet : la culture de masse

Dissertation : Sujet : la culture de masse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2020  •  Dissertation  •  1 302 Mots (6 Pages)  •  454 Vues

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Durant notre enfance, nous avons été bercés par les films Disney et leurs représentations des contes et histoires issus de différents auteurs de différentes époques. Ces représentations sont liées au phénomène de « culture de masse », une culture régissant nos sociétés modernes avec des normes de consommation créés par de grandes entreprises telles que Walt Disney, par exemple. Ces normes de consommation empêchent-elles de réfléchir aux quatre questions fondamentales données par Kant : Que puis-je savoir, que dois-je faire, que m’est-il permis d’espérer et qu’est ce que l’homme ?

Les normes de nos sociétés modernes seraient-elles un obstacle à la réflexion ? Notre existence aurait-elle pour unique but de consommer ? Sommes nous démunis face à cette masse culturelle inspirée par les plus grands ? Tout d’abord, nous réfléchirons à ces questions fondamentales, puis au fait que nos normes et moyens d’information puissent constituer un obstacle à la réflexion et à la réduction de nos existences à une masse se nourrissant des informations et des normes que les individus les plus influents ont à lui offrir.

En premier lieu, il convient de se poser sur ces différentes questions. « Que puis-je savoir ? » trouve un préquel de sa réponse dans les Règles pour la direction de l’esprit de Descartes : « Ceux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s’occuper d’aucun objet dont ils ne puissent avoir une certitude égale aux démonstrations de l’arithmétique et de la géométrie.», autrement dit, les sciences seraient la réponse à cette question mais, nous ne pouvons pas encore y répondre car nous sommes bien loin des limites de la science. La seconde question, « Que dois-je faire ? » trouve sa réponse dans les textes de Criton où Platon s’exprime : « L'essentiel n'est pas de vivre mais de bien vivre.», ce à quoi répond Schopenhauer : « Il n’y a qu’une erreur innée : celle qui consiste à croire que nous existons pour être heureux ». La question sur la croyance, elle, trouve sa réponse dans les différentes religions qui font pour la plupart, allusion au salut, à l’au-delà tandis que la quatrième, « Qu’est-ce que l’homme ? » trouve sa réponse dans l’anthropologie. Cependant, si l’on devait trouver une science plus susceptible de répondre à ces questions, on se pencherait vers la philosophie, science dont la réflexion constitue le fondement. De nos jours, si l’on en croit la doxa, la philosophie serait une science inutile, dénuée de sens par ses intérêts abstraits et surtout parce qu’elle n’a pas d’utilité dans le quotidien du commun des mortels, du moins, c’est ce que la plupart pensent. Il est vrai que la morale et l’éthique sont bien souvent mises de côté pour servir les intérêts des plus grands comme on a pu observer dans le passé comme par exemple le dictateur chilien Pinochet soutenu en secret par la CIA pour endiguer la progression communiste.

Si ces questions fondamentales ne trouvent pas de réponse, c’est parce que nous ne les cherchons pas par nous même. A l’ère de l’instantané, pourquoi s’embêter à réfléchir lorsque les travaux des autres nous sont accessibles directement, dit la doxa. Pourquoi nous poser sur ces questions lorsque les travaux des philosophes nous sont accessibles directement ? André Comte-Sponville dans son ouvrage L’Education Philosophique nous répond : « Les philosophes ne sont pas les femmes de ménage de l’esprit». La formulation peut sembler misogyne à bien des égards, pourtant le message est clair. Si la masse, donc le commun des mortels, souhaite trouver la réponse à ces questions, elle doit réfléchir par elle-même. Les travaux des philosophes sont uniquement là pour donner des pistes de réflexion et non, constituer la démarche réflective du sujet. Dans son roman L’Emprise, Marc Dugain nous partage sa vision d’Internet : « A mon époque, on apprenait les choses avant d'en avoir besoin, c'était cela la culture, maintenant, on ne les apprend que si on en a un besoin immédiat et Internet nous les sert dans la seconde, à peine décongelées». Internet

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