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Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient ?

Dissertation : Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2021  •  Dissertation  •  2 985 Mots (12 Pages)  •  556 Vues

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Sujet : Suis-je responsable de ce dont je ne suis pas conscient ?

        Dans le Code Civil, l’article 1240 stipule : « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Ainsi parle le Droit français sur la responsabilité de chacun. Il semble inéluctable que «la responsabilité» est un des fondements d’une société démocratique qui par la justice règle les différents conflits entre citoyens. Être « responsable », c’est un nouveau statut dans notre existence en société, notamment quand on arrive à l’âge adulte, âge jugé mature. Cela implique chaque personne à réfléchir de ses actes ou de ses faits. La responsabilité est donc inéluctable à chaque personne arrivée à un âge mature. Ainsi, « être responsable» doit répondre de ses actes et de s’en reconnaître l’auteur pour le meilleur et pour le pire. Pour être « responsable » il semble bon d’être « conscient », c’est de répondre au moment présent, être au moment des faits commis, c’est intentionnel. Par ce fait, nous avons conscience des conséquences, la conscience peut guider notre « liberté de décider »  un choix en connaissance de causes. Toutefois, la « responsabilité » implique aussi une « liberté de choisir » qui ne peut être que dans une situation où nous avons conscience de ce que nous faisons. De ce fait, comment pouvons répondre à un acte alors que nous n’en avons pas eu la liberté de le faire ? Pour répondre à cette question problématisée, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme un être doté de conscience et de responsabilité qui impacte son existence. Puis, il convient par la suite d’étudier les moments conscients qui nuisent la responsabilité de chacun sur lui-même.

        D’une part, l’Homme semble être une personne dotée de liberté qui dicte son existence. Ainsi, il use de cette liberté pour choisir avec conscience et raisonnement, ses actes et ses faits, et se porte responsable de ses actes commis. Il ne peut que être responsable quand il se tourne vers sa libre décision de choisir  avec intention. De ce fait, « responsable » est synonyme de « conscience ».

        Tout d’abord, la responsabilité c’est de se montrer au présent et d’en être l’auteur. En effet, d’après l’étymologie de mot « responsable », provenant du verbe latin respondere « se porter garant, répondre de », suivit de sponcio « promesse ». Cela peut être suivit du mot « responsabilité », qui dans ça racine étymologique, donne l’idée d’un devoir d’ « assumer ses actes ». D’après cette définition, être responsable c’est signer consciemment un contrat avec les valeurs, la société, les mœurs et la morale, que seul un esprit pleinement conscient est capable de juger. Par conséquent, est jugé responsable celui qui a la capacité répondre de lui-même, de quelque chose qu’il a consciemment et librement choisit de commettre. Il est donc coupable et doit répondre de ses choix. Enfin, il est nécessaire d’être pleinement conscient pour être libre de choisir et ainsi être garant de ses décisions. Ainsi, la responsabilité rime avec une certaine liberté de conscience, celle-ci peut amener à une situation plus ou moins paradoxale. En effet, prenons comme exemple une personne pleinement consciente et libre de décider ses choix. Imaginons que cette même personne choisit intentionnellement de commettre un meurtre contre autrui. Par conséquent, il s’est porté garant de cette acte et de cette intention, aussi néfaste soit elle. Il a usé de sa liberté de choisir en sa propre conscience. Par ce fait, il a enfreint la loi et les normes morales et sociales. Ainsi, il se fera arrêté et mis en prison pour l’acte qu’il a commis. On peut donc en déduire que sa responsabilité a été la cause de son emprisonnement, il a du répondre de ses actes car il a été parfaitement conscient de ce qu’il a prémédité. Il a choisi, par une prise de conscience de commettre cet acte. On peut ainsi dire, que la responsabilité qui implique la liberté a tué cette même liberté, voici ici le caractère paradoxal. Dans ce cas présent, on pourrait se demander si la responsabilité peut garantir la liberté ? Chaque être conscient peut choisir d’être responsable. Par ce fait, sa conscience l’a guidé vers des actes qu’il juge respectueux avec l’ensemble de la morale et des règles de la communauté. Ainsi, en choisissant consciemment la responsabilité en accord avec les bonnes coutumes, il a choisit la liberté. Donc il ne peut être que responsable de ce qu’il a prémédité consciemment, car c’est cette préméditation consciente qu’il a jugé avec sa libre décision  de conscience.

        Puis, le sujet est une personne qui a part entière, est par sa conscience responsable de son existence. Il est en quelque sorte coupable de sa liberté. En effet, d’après le travail du philosophe Jean-Paul Sartre dans son ouvrage philosophique « L’existentialisme est un humanisme », l’Homme existe avant de se définir. Dans son œuvre, l’auteur appuie cette thèse avec une particularité de l’être humain où son « existence précède l’essence ». Ainsi, cette pensée appuie le fait que l’Homme est libre de conscience dans existence. De ce fait, il se définit par sa conscience qui effectue des choix, choix qui le rend responsable de ses actes et de sa façon d’exister. D’autre part, l’auteur argumente sur le fait que « l’Homme n’est que ce qu’il se fait », en d’autre termes, l’Homme contrôle avec conscience son destin. Par ce fait, il est responsable de ce contrôle sur lui-même et de son existence. Il est le garant de ce qu’il sera. Par conséquent, il est donc certain que dès qu’il y a conscience, il y a responsabilité. L’Homme a une liberté d’agir consciemment sur son existence, ainsi cette liberté le rend coupable de son existence. C’est pourquoi, la responsabilité est permanente quand nous sommes conscient dans notre existence. Par exemple, un homme choisit consciemment et librement de devenir son idéal, imaginons une rock-star. Ici, l’essence ce révèle à cette personne et il use de sa liberté de décider de devenir ce qu’il adviendra de lui car il s’est écouté lui-même, et a pris une décision parfaitement consciente. Avec le temps, une fois qu’il deviendra la personne qu’il a choisit d’être, ici être rock-star, il est ainsi responsable de la personne qu’il est devenue. Il est responsable de son existence. L’homme est ainsi l’auteur et le responsable de la somme de son existence. Quand nous sommes conscient,  nous sommes nous même, et quand nous sommes nous même, nous somme libre. Ainsi, cette conscience nous laisse libre d’agir, et de ce fait nous sommes des êtres responsables. Cette responsabilité qui s’accommode en nous quand nous mobilisons notre conscience et vouloir devenir ce que nous voulons librement par notre essence, peut toutefois se heurter entre « vouloir être librement » ou « devoir être ». En effet, l’exemple la personne devenue rock-star est responsable de ce qu’elle est devenue. Mais pour être responsable de cette existence, elle a suivi librement, par ses actes et ses choix, son essence. Dans ce cas, on pourrait penser que l’essence qui a dicté la personne, pourrait être en fin de compte, responsable de son existence.

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