Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Correction 

INTRODUCTION :

Être responsables c’est être capable de répondre de soi, et donc de prévoir les conséquences de nos actes, d’agir en fonction de ce que l’on peut anticiper. De ce pdv porter la responsabilité de notre avenir revient à considérer que le futur dépend de nous (je m’arrange pour glisser vers le 1er pdv/axe, cet axe allant ou non dans le sens de ce que je viens de souligner) et donc qu’il est en notre pouvoir de contrôler ce qu’il est (je viens de reformuler la question)

Enjeux de la problématique : Or comment pourrions-nous répondre de ce qui n’est pas encore. Comment savoir ce qui va se passer dans le futur et donc anticiper en conséquence.

1ère partie :

Concernant notre rapport au temps, 2 pdv qui aboutissent à la même conclusion.  On aurait du mal à répondre d’un futur qu’on ne peut pas anticiper :

• Du pdv du fatalisme, il existe un Destin qu’on ne peut pas changer. Tout ce qui arrive découle d’une fatalité implacable dans providentialisme, il y a cette croyance, tous les évènements se produisent selon une volonté divine à laquelle personne ne peut s’opposer, ex : tsunami de 2004, interprété par une punition infligée aux hommes pour les agressions infligées à la planète et inversement : Dieu peut décider indépendamment de notre volonté de récompenser les hommes par une météo démente pour l’agriculture.

• Inversement si tout arrive par hasard, on n’est pas + responsable de l’avenir. Si ce qui arrive dépend de cause accidentelle, nous ne sommes pas + comptable d’évènements que nous ne pouvions pas prévoir/anticiper ex : des tremblements de Terre qui viennent sans prévenir, les épidémies qui dépendent de la conjonction de plusieurs paramètres/facteurs, climatique et brassage des populations ; les grands voyageurs (commerçants) qui ont contractés des virus 🡪contaminés leur population ne pouvait pas prévoir les conséquences désastreuses de leur voyage sinon ils seraient abstenus.

• Concernant les affaires proprement humaines, il y a des bouleversements causés par déchainement des passions humaines qui restent relativement imprévisibles (certaines révolutions, pas à long terme 🡪 Libi, chute de Khalafi qui a laissé la place au chaos et terrorisme).

(Transition) : On voit bien comme nous sommes impuissants face aux événements qu’on ne peut pas anticiper et apparaissent comme contingents (être ou ne pas être). Cependant l’histoire est-elle si imprévisible que nous ne pouvions rien contrôler ? Les progrès scientifiques et techniques ne nous donnent – ils pas une + grande maitrise de l’avenir ?

2ème partie :

En effet grâce à nos connaissances et notre savoir-faire, nous sommes moins exposés aux aléas/caprices de la nature, (on met en place un raisonnement) savoir c’est pouvoir prévoir et donc mieux anticiper (voir le chapitre technique Descartes - discours de la méthode, Descartes qui entrevoit un programme de maitrise technique de la nature, en vue de se rendre « comme maitre et possesseur de la nature »). En connaissant scientifiquement les lois de la nature (physique chimie – biologie) il est possible de préparer le futur en tirant bénéfice de ses connaissances (physique-chimie 🡪 énergies hydrauliques, solaires, biologie 🡪 progrès de la médecine). Grâce aux progrès scientifiques et techniques, on est en droit de garantir des conditions de vie moins pénibles.

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