Pour ou contre le vote obligatoire

Le vote est un droit mais aussi un devoir. Cette obligation semble aujourd'hui être oubliéepar un bon nombre de citoyens qui estiment qu'il n'est pas nécessaire d'aller voter et donc quis'abstiennent. La mise en place d'une loi instaurant le vote obligatoire semble alors la solutionefficace pour lutter contre l'abstention et permettre ainsi au vote de retrouver tout son sens civique.En effet, aujourd'hui, on peut se poser la question de la valeur de certaines élections du faitdu fort taux d'abstention. Ainsi aux élections européennes de 2004, le parti majoritaire n'est ni le PS, ni l'UMP, mais le «parti» de l'abstention. De même aux élections présidentielles de 2002,Monsieur Jean Marie Le Pen se retrouve au second tour, l'abstention frise alors les 30 %. Plusrécemment encore ( en 2006) , Monsieur Juppé est élu maire de Bordeaux avec seulement 40% desélecteurs, les autres s'étant abstenus. On peut donc se poser la question : quelle est la légitimité deMonsieur Juppé, du PS, de l'UMP ?L'abstention peut signifier un choix politique mais il semble que ce soit aujourd'hui unmanque  de  civisme   de  la  part  des   citoyens  qui  se  désintéressent  de   la  vie  politique  et  quin'accomplissent plus leur devoir de base notamment chez les plus jeunes d'entre eux. Mais c'estalors oublier, le sens de la démocratie qui repose sur le principe de la souveraineté nationale, lepouvoir du peuple qui par le vote s'exprime, fait un choix volontaire. C'est tout le sens exprimé parl'affiche incitant les jeunes à voter avec le slogan : «n'ayez pas la langue dans votre poche». C'est oublier aussi, la conquête du droit de vote. Faut-il rappeler qu'il ya deux sièclesseulement que les français votent, qu'ils sont devenus des citoyens libres et non des sujets. Faut-ilpréciser que les femmes votent depuis seulement 1944 gagnant ainsi l'égalité avec les hommes,s'affirmant comme des citoyennes libres de penser pour se rendre compte de l'importance de cetacte. Sommes-nous amnésiques ?Je crois qu'il est nécessaire que les français retrouvent la mémoire et le sens du devoir afinde redevenir des citoyens capables de faire des choix politiques cruciaux. C'est pourquoi, il mesemble vital pour la démocratie de rendre le vote obligatoire.

2 : argumentation contreLe vote est un droit mais aussi un devoir en aucun cas il ne s'agit d'une obligation, c'estpourquoi je suis contre la mise en place du vote obligatoire.Il est vrai aujourd'hui que l'abstention est très forte dans notre pays comme lors des électionseuropéennes de 2004. Est-ce le signe d'un désintérêt pour la politique de nos concitoyens. Je ne lecrois pas. Je pense en fait que c'est la marque d'une rupture profonde entre les citoyens et la classepolitique qui ne cesse depuis 50 ans de promettre sans jamais rien changer. Obliger les gens à voterne règle en rien le problème de la  crédibilité des hommes politiques actuels.De plus, nous sommes dans une république démocratique fondée sur les droits de l'homme.Obliger les gens à voter revient à  remettre en cause, la liberté individuelle, un des droits les plusprécieux de l'homme. Voter c'est choisir, c'est être libre, libre de choisir éventuellement de ne pasvoter.   Rendre  le   vote   obligatoire   c'est   remettre   en   cause   la   démocratie.Mais, je crois surtout que ce n'est pas en rendant le vote obligatoire que l'on redonnera auxcitoyens confiance dans le politique et qu'on leur rendra le sens des responsabilités et l'envie departiciper à la vie publique. Je pense qu'il faut davantage les impliquer directement dans la viepublique par des réferundums plus fréquents, par le renforcement de la décentralisation et dupouvoir des collectivités territoriales, par davantge de démocratie participative, thème à la modedans les discours   de la   campagne présidentielle récente. La démocratie participative signifiantrendre le citoyen acteur de la vie politique, capable de demander des réferundums, d'assister auconseildesministresetc....C'est   ainsi   que   la   classe   politique   gagnera   la   confiance   des   citoyens   et  

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