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Métaphysique de moeurs, Kant

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Par   •  6 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  978 Mots (4 Pages)  •  371 Vues

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Intro :

Dans Métaphasique de mœurs d’Emmanuel Kant, philosophe Prussien du 18ème siècle, fondateur du criticisme, l’axe de réflexion pousse le lecteur à s’interroger sur les véritables raisons qui poussent les Hommes depuis toujours à mener leurs actions, soit par sens du devoir, soit par conviction de leurs valeurs morales personnelles. Il est donc intéressant de se poser la question, en effet, des raisons réelles qui poussent un homme à accomplir tel ou tel action, afin de comprendre les véritables raisons qui l’incite à agir.

Pour élucider cette interrogation, nous allons voir dans un 1er temps, dans quels cas et pour quelles raisons l’homme est amené à agir selon un sens dicté du devoir et non une conviction personnelle réelle comme l’explique l’auteur de la ligne 1 à 8, sur le fait qu’un doute est toujours émis quant à l’intention que l’on a d’agir. Puis dans un 2nd temps, à l’inverse, nous analyserons cette fois ci les raisons venant du cœur qui poussent l’homme à agir selon ses propres valeurs morales et non celles dictées par la bien séance et la société, comme évoqué dans notre texte de la ligne 8 à 16, où l’auteur expose cette fois, le principe moral de ces actions qu’il n’est pas possible d’identifier avec certitude comme accomplies exclusivement par conviction personnelle. Kant conclu ce texte par un questionnement que nous devons tous avoir, ligne 17 et 18, celui de réaliser que le plus important dans une action au fond n’est pas l’action en elle-même mais les raisons réelles et sincères pour lesquelles nous la menons.

Partie 1 :

Le premier constat dressé par l’auteur est de s’interroger de la façon dont les hommes se comportent depuis la nuit des temps. Cela a toujours été un mystère et pour causes, de savoir les raisons réelles qui poussent les hommes à agir. En effet, depuis toujours l’homme est amené à agir selon un sens certain du devoir. Faire les choses parce qu’elles nous sont dictées, plus que parce que nous les avons foncièrement souhaités, semble être un dilemme vieux comme le monde. Ce sens du devoir dont parle l’auteur est formaté par la société dans laquelle nous vivons, mais parfois notre sens des valeurs morales peut-être le véritable élément déclencheur qui nous poussent à réaliser une action précise. Selon Kant, il est tout bonnement impossible de faire la différence justement entre ces deux motifs d’action, car même si l’homme agi selon ses valeurs morales et ses propres convictions, il y aura toujours une part de suspicion sur le fait que le sens du devoir n’ait pas dicté de façon insidieuse la véritable raison qui nous poussent à agir. Donc ce que l’auteur essaye de nous dire, c’est que l’homme a toujours été incapable d’agir selon le principe seul de sa valeur morale, mais qu’il y a aussi certainement une part de devoirs qui le pousse à agir. Peut-être notre conscience nous dicte t’elle comment agir dans un premier temps, irrationnelle, avant que nous ne décidions de poursuivre cette action, par conviction ou par devoir. Alors comment faire la part entre les deux ? Kant nous indique dans ce texte qu’il est tout bonnement impossible de le savoir au fond de soi. L’homme agit, mais quelle part prend plus le dessus : la morale ou le devoir ? Tel est le questionnement auquel Kant essaye de confronter le lecteur en séparant son texte selon ses deux idéologies.

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