LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Métaphysique d'Aristote

Commentaire de texte : Métaphysique d'Aristote. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  475 Mots (2 Pages)  •  2 102 Vues

Page 1 sur 2

Dans ce texte issue de Métaphysique d'Aristote, l'auteur nous parle du questionnement des hommes.

Dans la première partie du texte, il s'agit de la préparation de la thèse, composée par la présentation des premiers penseurs, ainsi que de leurs travails et de leurs difficultés. L'auteur dans la deuxième partie présente sa thèse. Dans la troisième partie il présente les limites auquelle la philosophie et des penseurs sont confrontés.

Ce texte nous permet de nous demander: Pourquoi les hommes se questionnent ? Aristote nous l'explique dans sa thèse, pour lui c'est pour échapper à l'ignorance grâce à la philosophie et la science, et non pour une fin utilitaire.

I/ Présentation de la thèse:

La première phrase est « Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. », cette affirmation montre que ce phénomène vaut de tout temps, et précise l'origine de toute réflexion philosophique. Par conséquent l’étonnement est le moteur et le point de départ de tout questionnement philosophique.

Ensuite l'auteur illustre son idée avec cette phrase « Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils cherchaient à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l’Univers. Nous pose problème. Nous pouvons nous demander si est-ce que la philosophie et science ne sont-elles pas la même chose ? Cette proximité s'explique de par le fait qu'elles ont toutes deux pour vocation d’expliquer certains faits.

L'auteur continu en définissant l'étonnement dans cette affirmation, « Or apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux). ». Donc s’étonner c’est prendre conscience de certaines difficultés mais c’est aussi de son ignorance à l’occasion des difficultés rencontrées, l'étonnement est en partie la conscience. L'auteur précise qu'il y a une proximité entre la philosophie et mythe, récit fictif qui fait intervenir des entités divines ou surnaturelles qui seraient à l’origine du monde dans lequel vivent les hommes, il explique l’origine de certaines phénomènes naturels ou de certains comportements humains. Avec ces précision et ajout d’un nouvel élément dans son raisonnement, nous comprenons que l’étonnement permet une prise de conscience. Mais du coup est-ce la même chose le mythe et la philosophie ? Aristote nuance son propos, car même si la philosophie et mythe cherchent à expliquer certaines choses et découlent d’un questionnement sur le monde, elles restent différentes; car la philosophie est du côté du concret tandis que le mythe est du côté de l’imaginaire. De plus le mythe fait croire alors que la philosophie cherche à convaincre par des arguments rationnels.

...

Télécharger au format  txt (3 Kb)   pdf (36.5 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com