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Montaigne, la vertu et la bonté

Commentaire de texte : Montaigne, la vertu et la bonté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Septembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 261 Mots (6 Pages)  •  384 Vues

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Ce texte, tiré des Essais de Montaigne, explore le sujet de la vertu et aborde la question de savoir ce qui différencie cette valeur de la bonté. Dans la plupart des cas, les avis des gens relient la vertu à la bonté. Ces qualités se réfèrent sur le plan spirituel à un comportement bon et parfait, y compris la gentillesse envers les autres personnes. Par conséquent, une personne généreuse, serviable et vaillante est estimé comme une bonne personne précisément parce qu'elle reflète ce qu'on appelle une « vertu » aux yeux de ses compatriotes. Cependant, Montaigne s'efforce de nous exiger son opinion personnel. Selon lui, elle est plus dynamique et original que la bonté, il n'y a pas de vertu s'il n'y a pas de malheur, de combats contre le mal. D'autre part, la bonté est une tendance simple et naturelle qui fait que certaines personnes sont enclines à la gentillesse, et n'implique aucune infortune. La bonté est-elle une simple tendance naturelle, est-elle le résultat d'une conquête, le résultat d'une lutte prolongée contre notre tendance naturelle ? Est-ce qu’on est réellement gentils et bons, devons-nous fournir d’effort pour l’être ? Dans un premier temps nous allons affirmer cela et étudier le lien, ensuite nous argumenterons notre réponse et enfin nous donnerons un exemple précis.

Montaigne commence l’extrait par une affirmation insolite et même étonnante, qui différencie la vertu et la bonté. En effet la vertu est plus louable, et plus grande que la bonté (« une chose autre et plus noble ») avec le superlatif « plus » et l’usage du terme « chose autre » et « faire entendre je ne sais quoi ». Néanmoins, il a souligné que les bonnes personnes et les personnes vertueuses ont des similitudes à bien des égards. Tant qu'une personne fait de bonnes actions ou d’action vertueuses, elle ne peut que transposer une image, celle d'une bonne personne. Toutefois, pour l’auteur, cela dépasse sa limite, car il nous a expliqué dans un argument ultérieur cette différence significative en "je ne sais quoi de plus grand et plus actif", qui fait que la vertu vaut plus que la bonté à respecter. Montaigne explique son opinion par des définitions assez personnelle de la bonté et de la vertu. Selon lui, la bonté est un caractère naturel, « un heureux nature », qui nous incite à faire effet d’une manière identique à l'application pratique de la raison et de l'âme raisonnable. Ainsi, la bienveillance se définit par l’état de ce qui est passif, amorphe, sans initiative; ce qui signifie qu'elle ne réclame nul effort, car seul l’unique « caractère naturel » influence dans la définition de tous ces comportements. Montaigne a justifier que la bonté est ce caractère naturel, qui nous empêche d'être touchés par des paroles ou actions contre nous, afin que nous puissions bien nous comporter. Contrairement à l'âme raisonnable, une âme bienveillante et vertueuse doit être violente pour faire le bien, il n’y a pas de vertu sans malheur. Contrairement aux âmes rationnelles, les âmes vertueuses seront touchées et blessées lorsqu'elles sont offensées, mais il leur est difficile de bien réagir. En réalité, la vertu exige une bataille entre deux occasion : celle qui est méritoire, identique à la raison, et peut être définie comme la force d’évaluer, d’examiner et d'en tirer des résultats cohérent ; la deuxième possibilité mérite le mépris, elle montre un « désir de vengeance ». Ainsi, deux adversaires opposées s'affrontent, la vertu est la victoire de cette raison sur ce défaut qui peut nous inciter à avoir un mauvais comportement. Parler de vertus, il faut être violent envers soi-même, se forcer à bien faire, c'est encore plus digne, car cela demande non seulement un travail acharné, cependant il nous rend libres. Une âme vertueuse n’est pas du tout l’objet d’une tentation, sans compter qu'elle fait de gros efforts pour lui

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