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Léviathan, Analyse Chap 13 et 17

Fiche de lecture : Léviathan, Analyse Chap 13 et 17. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2017  •  Fiche de lecture  •  2 563 Mots (11 Pages)  •  3 490 Vues

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SANGARAPPILLAI                                                                                                                                  12/04/2017

SUMAN                                                       PHILOSOPHIE : Léviathan

TS5

Note :

Observations :

  • CHAPITRE 13 : De la condition du genre humain à l’état de nature, concernant sa félicité et sa misère.

§1 : Hobbes nous dit qu’il est clair que l’on puisse parfois trouver « un homme manifestement plus fort », cependant malgré cela, étant tous Hommes, nos facultés du corps, qui peut se traduire par la force,  sont généralement similaires au point que l’on ne peut être supérieure à un autre homme. Toutefois, même avec ces « autres hommes » qualifier par une force supérieure, Hobbes nous dit que « le plus faible a assez de force pour tuer le plus fort, […] par une machination secrète», ainsi, on pourrait penser que nos facultés empirique et spirituelle puisse nous donner une force additionnelle qui nous permettrait, dès lors, d’être sur le même piédestal que un autre Homme. On pourrait alors penser que le fond d’un homme peut prôner sur la forme corporelle d’une autre. Mais si cela ne suffisait pas, le faible pourrait dominer « en s’unissant à d’autres qui sont menacés du même danger que lui-même » d’où l’on pourrait rapprocher la devise nationale belge « l’union fait la force ».  Ainsi, on conçoit que la pluralité des faibles permet de dominer un nombre inférieur d’Hommes forts. Tous ces facteurs permettent d’établir que les hommes sont tous égaux du point de vue de la force.

§2 : Tout comme du point de vue de la force, Hobbes nous donne à établir que les hommes sont égaux du point de vue de l’intelligence. Il aborde tous d’abord le fait que « peu de gens » possèdent la science et « sur peu de chose ». En effet cet ensemble de connaissances sur des domaines est tellement vaste et variés qu’il lorsque qu’une fraction, plus ou moins grande, est acquis par l’Homme, il lui procure une certaine singularité. Ainsi Hobbes nous parles de notre « propre sagesse », il dit que cette science ayant été acquise grâce à notre expérience personnelle, il est évident que nous pensions que, premièrement, les Hommes ne sont pas tous égaux, et deuxièmement, que cet sagesse est « à un degré plus élevé que le vulgaire ». Cependant, même si on s’accorde sur d’autres hommes qui sont « plus savants ou plus éloquents », on pense à croire qu’une majorité d’Homme est à un degré, intellectuellement parlant, inférieur. Pour cela, Hobbes nous dit que l’on « voit notre esprit de près et celui des autres hommes de loin », ainsi on comprend que l’on ne peut connaitre l’intelligibilité d’un homme aussi bien que nous. Ainsi, chaque homme, de notre « propre sagesse », pensent avoir une intelligence maximale. Ce qui permet alors de dire tous les hommes sont égaux de ce point de vue la car une « distribution […]  du fait que chacun soit satisfait de son lot » montre l’équitabilité de la chose.

§3 : Cette égalité est telle que, comme le dit Hobbes, le désir de jouir de quelque chose va pousser 2 hommes à entrer en concurrence et devenir ainsi devenir ennemi. Ainsi si autrui détient quelque chose dont je souhaite, un sentiment d’envie et de jalousie va naitre. Cependant, l’égalité des Hommes va rendre cette tâche difficile. On connait l’expression commune « Gagner une bataille mais pas la guerre », en effet les deux vont essayer de se détruire ou de se dominer mutuellement, un jour l’un va gagner et un autre jour se sera l’autre. De plus, on peut constater que dans chaque guerre, même si symboliquement, un camp gagne, en réalité, les deux camps perdent de par les pertes civiles et matérielles ce qui montre bien cette égalité dont les rapports de force vont établir un sentiment de défiance et une atmosphère conflictuelle dans ces rapport entre les Hommes.

§4 : En effet cette formule peut être troublante car on comprend que la domination, c’est-à-dire les guerres et autres moyens de l’exprimer, sont nécessaire à la conservation de l’homme. Cette permission que peut indiquer Hobbes peut paraitre surprenante, voir absurde, mais compréhensible pour lui.  En effet, il y a dans la domination un sentiment de satisfaction qui est peut devenir tellement accru, qu’elle menace notre sécurité. Regret de le constater, Les Hommes, de nos jours, communique de plus en plus par la violence, donc pour avoir un sentiment de paix, il est normal que Hobbes pense que cette augmentation de la domination doit être permise. On peut prendre pour exemple la bombe atomique comme exemple de domination d’un état, mais lorsque que deux états la possèdent, il réfléchisse dorénavant avant de non pas l’utiliser, mais de considérer son utilisation après avoir vu les catastrophes que cela produisait, ainsi on n’a pas vu l’aube d’une troisième guerre mondiale. D’une certaine manière, cette formule bien que troublante, explique le lien entre domination et conservation.

§8 : Dans cette formule, on entend que l’Homme doit vivre dans un pouvoir commun qui les maintienne tous dans la peur, c’est-à-dire que l’Homme ne peux pas vivre sans être conduit par une autorité supérieure à la sienne qui permet un relatif contrôle. Sans quoi, si cette puissance n’existe pas ou plus, le contrôle d’un Homme ne serait réduit qu’à lui-même. On sait néanmoins que les guerres sont administrées par ces autorités, et que l’on pourrait penser, qu’une fois disparue, les guerres en ferait autant, mais c’est impossible car il y aura, de par notre sensible égalité, des conflits comme dit précédemment car les Hommes se confrontent, sont en concurrence. Il y aura donc toujours des conflits, plus ou moins importantes, qui iront desfois jusqu’aux guerres mais cela restera naturel. Cependant une guerre ne se fait pas seul, elle découlera toujours d’une convention entre les individus. Ainsi, cette puissance commune, symboliser par la guerre, peut porter le nom d’État car elle permet à ses citoyens d’agir dans la tranquillité face à l’insécurité en abdiquant une part de leur pouvoir au profit d’une autorité commune.

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