LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les idéaux, faut-il s'en méfier ?

Dissertation : Les idéaux, faut-il s'en méfier ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2022  •  Dissertation  •  3 000 Mots (12 Pages)  •  294 Vues

Page 1 sur 12

« Devons-nous nous méfier des idéaux ? »

        Dans son ouvrage Le métier de vivre, l’écrivains poète italien Cesare Pavese écrit :  « Il y a quelque chose de plus triste que de rater ses idéaux : c’est de les avoir réalisés ». Ici, Cesare Pavese alerte sur le double risque de s’engager dans des idéaux. Le premier risque est de ne pas les accomplir, c’est de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout de notre engagement. Le seconde serait selon lui de l’accomplir. Si l’accomplissement ou l’échec de ses idéaux conduit à la tristesse, on peut alors évoquer le sujet qui nous est proposé et qui nous invite à réfléchir à la question suivante : « devons-nous nous méfier des idéaux ? »

=> def idéaux

· Communément on a tendance à définir les idéaux comme ce qui n’existe que dans la pensée ou dans l’esprit. Il y a donc rupture avec la réalité. C’est un modèle, un but à atteindre ou une norme que l’on suit collectivement et individuellement.

· Également, les idéaux sont souvent associés aux rêves et à l’imaginaire. C’est alors aussi ce que l’on conçoit comme conforme à la perfection et que l’on donne comme but ou comme norme à sa pensée ou son action, et ce, dans n’importe quels domaines.

· En philosophie on peut aussi évoquer la doctrine de l’idéalisme, doctrine qui nous invite a nier l’existence du monde extérieur et a réduire celui ci aux représentation que nous avons. En général, un idéal demande un engagement de notre part. Il peut nous motiver mais aussi nous décevoir si ce dernier n’aboutit pas. Les idéaux peuvent donc nous desservir si ces derniers ne corresponde pas a nos attentes des événements. On peut donc alors évoquer l’idée que les idéaux représente un danger auquel nous devons ne pas faire confiance et plutôt s’en méfier.

=>  L’expression « devons nous » nous indique que se méfier des idéaux ne va pas de soi. L’idée de devoir évoque une nécessité. Un devoir qui ici est individuelle mais aussi collectif comme l’indique la 1PP.

=> Ce devoir nous invitent à réfléchir sur l’impact que peuvent avoir les idéaux sur les hommes. Des impacts positif comme négatif, qui peuvent pousser les hommes à ne pas faire confiance aux idéaux jusqu’a en devenir une nécessité pour la vie de l’homme. On peut donc alors se demander si il y a pour l’homme une nécessité à se méfier des idéaux.

        

I - Il est nécessaire pour l’homme de se méfier des idéaux car ces derniers sont dangereux et nuisent à la vie des hommes.

A/  Avoir des idéaux, c’est s’exposer la déception, la frustration voir la dépression. L’homme veut atteindre un objectif qui n’est pas toujours atteignable. Désir vain => rupture entre l’idéal et la réalité.

=>  L’idéal sous entend un désir d’atteindre quelque chose. "Le plaisir imaginé s’appelle désir » Ricoeur

Par cette citation, force est de constater que le désir sollicite l’activation de la faculté intellectuelle que l’on nomme imagination. L’imagination est la faculté intellectuelle par laquelle les images ou idées sont reliées entre elles de façon aléatoire, indépendamment de tout lien logique. En conséquence de quoi, désirer peut signifier une mise à l’écart de la raison au profit d’une lecture idéalisée du réel.

• Jean-Francois Noel dans une interview mené par Sophie de Villeneuve dans l’émission Mille questions à la croix sur Radio Notre dame juin 2021

 désillusion mené par deux ennemis :

  • extérieur => tous le monde ne partage pas le même idéal de vérité, de justice et de beauté => souvent l’idéal ne nous appartient pas forcement, notre engagement va être soumis aux autres et à la réalité. => manuel d’epictete
  • Intérieur quand on se rend compte qu’on n’est jamais soi même à la hauteur de cet idéal.

• avoir un idéal peut aussi sous entendre le manque d’accomplissement de l’idéal. Ce manque nous rend triste.

Le mot désir signifie « nostalgie de l’astre perdu » =>  rapport avec le manque

=> nostalgie est en rapport avec l’idée de souffrance.

L’expérience d’un idéal, d’un désir est celle du manque. Si nous avons un idéal c’est que quelque chose nous manque. Individuellement comme collectivement

Le Banquet de Platon

=> 6 convives dont Socrate qui donnent leurs conception du désir amoureux. Aristophane raconte le mythe de l’androgyne pour expliquer pourquoi l’homme désir =>  « a l’origine l’homme et la femme ne formaient qu’un seul être fusionné, l’androgyne, mais un jour un hybride est coupé en deux à cause d’un châtiment divin => depuis ce jour chaque homme recherche sa moitié perdue

=> tant qu’on ne la trouve on est malheureux. L’homme est par essence un être de manque.

• Le désir est par essence une source de souffrance dans le mesure ou même quand il est accomplie, l’homme souffre.

Le monde comme volonté et représentation => Schopenhauer

  • « la vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennuie » =>
  • « La réalisation d’un désir c’est comme l’aumône que l’on jette à un mendiant, elle lui sauve aujourd’hui’ la vie pour prolonger sa misère jusqu’à demain ». ==> Selon Schopenhauer, le => désir est la manifestation d’une force aveugle qui anime tout ce qui existe (minéraux, animaux, hommes). Cette force, Schopenhauer la nomme « le vouloir-vivre »

=> Le vouloir-vivre : une force aveugle qui se veut elle-même et qui est présente dans tout ce qui existe. Au travers de ce qui existe, cette force se cherche elle-même. Chez l’animal, elle se traduit par l’instinct, chez l’homme, elle se dit par le désir. Elle contraint l’homme a désirer en permanence

=> Le désir est donc toujours synonyme de souffrance car comme le souligne Schopenhauer, si le temps d’attente entre le désir et sa réalisation est trop long, le sujet se lasse et un autre désir apparait, si le temps d’attente est trop court, l’habitude s’installe et l’attrait disparait

B/ se méfier lorsqu’un idéal collectif repose sur des appréciations subjectives

• => Les idéaux sont d’abord collectifs => modifier le vivre ensemble pour atteindre plus de bien être. dans une dimension collective, on retrouve souvent des idéaux dans un cadre politique et juridique dans des individus vont mettre un place un projet qu’ils veulent mettre en place. Les idéaux sont en liens souvent l’ordre mit en place dans un contexte et une époque précise. On peut évoquer tout les mouvement de contestations qu’il y eu dans l’histoire vis-à-vis d’un ordre établi au nom d’un ordre idéal qui vise à être universel.

...

Télécharger au format  txt (19.4 Kb)   pdf (85.2 Kb)   docx (226.1 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com