LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le réel et l'imaginaire

Fiche : Le réel et l'imaginaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2016  •  Fiche  •  1 260 Mots (6 Pages)  •  2 069 Vues

Page 1 sur 6

La réalité est l’ensemble des phénomènes considérés comme existant effectivement par un sujet conscient. Ce concept désigne donc ce qui est perçu comme concret, par opposition à ce qui est imaginérêvé ou fictif1 . Pour le sens commun, le réel est ce qui agit effectivement, ce avec quoi il faut compter et sur ce quoi on peut compter dans l'action. Ainsi, le réel serait double : d'une part ce qui me résiste, ce  a quoi je dois m'adapter et qui me contrait parfois. Sous cet angle il s'opposerait à l'imaginaire qe je modèle semble il a ma guise. D'autre part le réel doit etre défini comme m'étant présent : même pour me résister il doit m'être présent. On peut alors le définir comme l'actuel, ce qui objet de représentation immédiate, en le distinguat ainsi du possible, de l'idéal ou des simples fomres de la connaissane.

Le concept  de réalité à t-il un sens unitaire ?  Y'a t-il une dimension imaginaire au réel ?

I. Le réel comme excluant l'imagination

Les images formées en imagination ne sont jamais tout à fait exactes. Elles déforment le réel, sont floues. On voit bien cela avec le cas du Panthéon narré par Alain. Pour montrer que les images de l’imagination ne sont pas fidèles à la réalité, Alain dit que si on demande à quelqu’un d’imaginer le Panthéon après l’avoir vu, cela est possible. Mais si ensuite, on demande combien de colonnes à ce Panthéon dans l’image produite en esprit, cela est impossible. On ne peut compter les colonnes dans l’image produite en imagination. On a une vision générale du Panthéon en image, mais pas une image précise. les bornes de l’imagination paraissent ainsi au premier abord fort courtes et forts étroites.

C’est ce que montre également Descartes dans les Méditations Métaphysiques, dans la méditation 6 avec le cas du chiliogone. Descartes nous dit que l’on peut concevoir un chiliogone (figure  géométrique à mille côtés), on peut le penser, avoir à l’esprit le concept d’une telle figure, mais par contre, on ne peut imaginer avec exactitude un chiliogone. On va produire une image en imagination d’une figure avec plein de côtés, mais sans doute pas avec les mille côtés requis. Aussi Descartes dit qu’il y a une fécondité de l’entendement et une pauvreté radicale de l’imagination, elle n’est pas capable de reproduire le réel avec exactitude, elle le nie en partie.

Pourquoi l’imagination est-elle si inexacte dans sa production d’images en esprit ? Descartes donne l’explication suivante . Selon Descartes, dans l’intellection , l’esprit ne se sert que de lui-même; au lieu que dans l’imagination, l’esprit contemple quelque forme corporelle (car qui dit imagination, dit image) . L’imagination est donc un mixte de corps et d’esprit.
L’imagination comme le souligne Descartes n’est pas pure comme le perception (qui ne fait pratiquement intervenir que le corps), ou l’Idée (qui ne fait pratiquement intervenir que l’esprit) . Et comme l’imagination n’est pas pure, au sens de « sans mélange », elle est floue dans les images qu’elle nous fournit,  elle n’est pas exactement fidèle à la réalité.

II. L'imaginaire, une expérience d'enrichissement du réel

III. Le réel comme devenir.

L'entreprise phénoménologique, qui se fonde essentiellement sur le rejet de la notion de chose en soi et la définition de l'être comme apparaître, engage une profonde redéfinition du réel et indissociablement de l'imaginaire. Les frontière entre ces deux notions qu'on tend à opposer sont déplacéees et assouplies et dans le mode d'être flottant, fluent et sensible, constitue un noubel arcétype. Les réflexions husserliennes conduisen à reconnaitre dans le mode d'être imaginaire une nouvelle d'imension du réel. Pour autant, il ne ser ajmais question de confondre réel et imaginaire, no de réduire le réel à une illusion. Cristalliser, sédimenter le monde autour de moi, c'est faire passer pour définitif ce qui est toujours en chemin. Pronfondément le contour des êtres demeure flootant, l'avenir ouver, et le réel subsiste mais sollicitant nos actes plus que résistant au changement.

...

Télécharger au format  txt (8 Kb)   pdf (132 Kb)   docx (296.9 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com