Le corps et la volonté dans la connaissance du Moi

Chloé

Boutefeu

TL

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        « Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment. »

Cette citations de J.K.Rowling montre la relation entre l’esprit et le corps, le moi, la connaissance du Moi. De fait nos choix font partie de nous; c’est ce que Pierre Maine de Biran essaye de défendre.

Pierre Maine de Biran dans l’essai sur le fondements de la psychologie maintient un dualisme entre le domaine psychologique et biologique. De fait celui-ci dans ses essais montre la relation entre l’esprit et le corps.

Pour cela il montre que la volonté est quelque chose qui forge la connaissance du Moi. Sans cela la connaissance de soi-même reste inatteignable. Notre volonté nous laisse prendre des décisions avec fermeté et détermination sans hésitation en surmontant tous les obstacles.

Nos mouvements sont dépendant de notre volonté pour exercer celui-ci. Notre volonté choisit quel mouvement exercer sur un terme, qu’il soit inerte ou résistant.

La force de notre volonté dépend de nous. En effet notre corps choisit ou pas d’impliquer assez de force dans celle-ci. Plus la volonté est forte plus l’action a de probabilités de se réaliser.

De plus notre volonté est basée sur nos connaissances. De fait nous avons besoin de nos anciennes connaissances pour pouvoir juger notre volonté nécéssaire ou pas.

Comme De Biran nous chercherons à voir quel est le rôle du corps et de la volonté dans la connaissance de soi. Si le moi ne s identifie pas au corps comment le corps peut-il être utile dans la connaissance de soi.

Dans un premier temps nous verrons comment notre corps influence la connaissance de soi. Puis nous verrons que en plus du corps, la volonté est déterminante de notre réelle connaissance du Moi. Enfin, nous montrerons que le Moi meut le corps en fonction de nos connaissances.

        La citation énoncé en début d’introduction de J.K. Rowling peut poser difficulté. En effet la connaissance de soi reste un thème difficile à aborder. En effet beaucoup de chose englobe celle-ci et parfois nous n’arrivons pas à définir exactement le Moi personnel. Entre conscience et inconscience nous n’arrivons pas a savoir si nos actions nous sont propre ou ne sont seulement quelque chose de relatif. Nous baignons dans une éducation dés notre plus jeune âge. Comment savoir si celle-ci est véritable ou une simple copie de ce que l’on nous enseigne?

La connaissance de soi reste compliquée à définir. Pour cela De Brian cherche à montrer comment cette connaissance se manifeste par le Moi et le corps organique. De fait la connaissance de soi englobe « certains effets ou mouvements » . Cette connaissance est forgée par nos réactions face à certaines situations. Nous pouvons nous connaître lorsque nous connaissons les effets des sensations extérieures sur nous et lorsque l’on sait que nous sommes la seule chose qui meut notre corps. De fait ces sensations et mouvements viennent de nous. Nous seuls pouvons déterminer ce qui vient de nous ou pas. À partir du moment où on prend une décision, ou lorsque l’on juge quelque chose, c’est par notre propre personne.

Nous ne pouvons faire quelque chose sans en avoir la volonté. Se mouvoir fait partie de cette volonté. Si nous ne voulons pas nous mouvoir la réalisation de celle-ci n’est pas efficace. Pour faire quelque chose nous devons en avoir envie, au plus profond de nous. L’action que l’on décide de faire est par ailleurs une manifestation de notre volonté. D’où la connaissance de soi nous montre de quel penchant notre volonté se tourne. Cette connaissance de soi se défini donc par nos volontés et jugements. De fait la volonté est guidée par notre propre force intérieure, celle-ci étant la véritable volonté propre. La volonté se trouve être quelque chose de relatif, de personnel. Seul nous pouvons guider nos actions, pas quelque chose d’extérieur. Pour la determination du Moi il faut donc se laisser guider par notre seule volonté.

Notre volonté est donc un élément clef pour faire part d’un mouvement, d’une action. Ceux-ci agissent sur deux termes différents dont nous parle De Biran. En effet le mouvement et l’action agissent soit sur un terme résistant soit sur un terme inerte. Le terme résistant se distingue de se dernier car il implique être un terme qui  ne peut se mouvoir seul mais uniquement par la force d’éléments organiques. Le terme inerte est par ailleurs un terme qui peut se mouvoir seul, uniquement par élément extérieur. Le terme résistant, lui se meut, par un élément intérieur, le sentiment de volonté. Le Moi agit donc sur l’influence de l’action ou du mouvement de ces deux termes. La volonté est toujours présente cependant; soit la volonté provient d’une force intérieure, dans le cas du terme résistant, soit d’une force extérieure, dans le cas du terme inerte.

Par exemple, notre bras, étant une partie du corps organique, se meut par notre propre volonté, ce n’est pas quelque chose d’extérieure qui va le faire se mouvoir. Prenons un autre exemple, cette fois un terme inerte. Un crayon n’a pas de corps organique, nous voulons le faire se mouvoir par notre volonté ainsi que par le mouvement de notre bras. Il ne peut se mouvoir seul, il lui faut un élément extérieur pour qu’il se meuve.

        Nous avons pu voir que la réalisation de notre volonté permet de connaitre ce que le Moi désire faire ou appliquer à un terme inerte ou résistant. Cependant cela n’est pas suffisant. De fait parfois nous pouvons avoir envie de faire quelque chose cependant cela n’implique pas le fait que la réalisation de celle-ci sera efficient. En effet parfois cette volonté n’est pas propre à nous-même. Il n’est donc pas efficace de dire que la connaissance de soi s’agit uniquement de la simple volonté sans forcement de réalisation pour nous déterminer. De Biran ajoute donc que la force de celle-ci est déterminable pour dire si oui ou non nous agissons en fonction du Moi.

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