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Le bonheur est la réalisation et l'usage de la vertu

Dissertation : Le bonheur est la réalisation et l'usage de la vertu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 469 Mots (6 Pages)  •  722 Vues

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Sujet 1 : « Le bonheur est une réalisation et un usage parfait de la vertu » Aristote.

Il s’agit de commenter et de discuter l’assertion d’Aristote. A l’instar de ce grand philosophe

grec, la pensée philosophique s’intéresse largement à la détermination des concepts de bonheur, et de

vertu. En effet, depuis l’Antiquité grecque et encore aujourd’hui, tout le monde, tout « être raisonnable et

fini » désir être heureux peu importe la manière. Si cet « état » est désiré par tous, les moyens d’y

parvenir sont encore flou et très divers selon chacuns. La méthode, pour atteindre le bonheur est ici

expliquée par Aristote. « Le bonheur, est une réalisation et un usage parfait de la vertu ». Ainsi, le

bonheur, être heureux représente un état de sérénité, de plénitude, de satisfaction de notre condition,

finalement ce que tout homme souhaite atteindre. Aristote nous donne une indication quant à la manière

de parvenir à cet état. La bonheur semble être intrinsèquement lié à la vertu. La vertu peut être présenté

comme un état de bonté, d’honnêteté, une volonté de bien faire. Surtout on peut y voir une conduite

morale c’est à dire une manière d’agir préalablement définie comme bonne et raisonnable par les hommes

eux même. En ce sens, c’est donc « une réalisation et un usage parfait » de cette conduite morale, donc

bonne, qui permet d’obtenir le bonheur. Un « usage » supposé individuel de cette vertu implique

nécessairement une action, une habitude, un savoir faire. Cette action, cette « réalisation » permet

d’arriver au but final, le bonheur. Il s’agit de s’interroger sur la pertinence et la validité de cette assertion

d’Aristote dont la portée demeure encore d’actualité de nos jours. En effet elle soulève des enjeux

éthiques, de raison mais aussi humains. Elle détermine en quelque sorte notre manière de vivre.

A partir de cette analyse on peut légitimement se demander si Aristote a-t-il su trouver la méthode de

détermination du souverain bien ?

Le bonheur semble donc être considéré comme un « bien », durable, mais à condition qu’il ne soit pas

obtenu en contradiction avec la morale.

Pour déterminer les rapports entre le bonheur et la vertu, nous allons d’abord proposer une explication sur

la possibilité de l’hypothèse d’Aristote, puis nous examinerons les difficultés générales que peut

rencontrer cette citation extraite du Livre I de la Politique.

La possibilité de placer la vertu en tant que condition nécessaire pour atteindre le bonheur semble

de prime abord, pertinente. Il s’agit donc d’examiner cette question de Socrate dans le Livre I de La

République « Les hommes justes vivent-il mieux que les homme injustes, et sont-il aussi plus heureux ? »

Pour Socrate, la réponse ne fait pas de doute, seule une conduite bonne et morale peut me permettre

d’atteindre mon but ultime. Ce but final n’est pas en réalité le bonheur lui même mais le « Souverain

bien », ce vers quoi toutes choses tend, le devoir à suivre dans la mesure l’on veut être heureux. En effet,

toute nos actions, tous nos choix fait dans notre vie sont généralement dirigés en vue d’un certain bien,

une certaine fins. Cette fin n’est autre que le but à atteindre, le Souverain bien. Chaque action réalisé

n’est pas faite en vue d’obtenir des choses indésirables et non voulues. Cette fin est donc propre à chacun,

qui en fait un « usage » personnel.

Le but ultime du bonheur, le Souverain bien conçu comme l’union du bonheur et de la vertu constitue

donc une relation de cause à effet ou d’inclusion de ces deux termes. Pour Aristote, seule une conduite

vertueusement parfaite permet de savoir que le bonheur est ce qu’il faut pour atteindre le souverain bien.

(‘ un usage parfait de la vertu’) Parvenir à ce bonheur nécessite une activité de la personne qui le

recherche. Il y a un effort à effectuer pour la « réalisation » de ce bien. Ce bien ne prend de sens que

lorsqu’il est en activité, utilisé dans sa finalité. Une conduite vertueuse d’un bien tel que des ski ne

consiste pas en la possession de l’objet mais en son utilisation, faire du ski. Donc selon Aristote le

bonheur implique l’activité et l’usage d’un bien qui prend sens dans ce que nous en faisons tout en

gardant une conduite moralement bonne. On peut sur ce point définir la vertu comme le contrôle de bien

et l’usage vertueux que nous en faisons.

La notion de bonheur est donc au centre de la pensée des philosophe antique et de leur éthique. Le

bonheur apparaît comme le but final de toute existence humaine, un eudémonisme rejoint ou séparé par

un hédonisme.

On peut en conclure que le bonheur pour Aristote n’est pas le bien en lui même mais un souverain bien

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