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Le Cogito

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Par   •  19 Novembre 2018  •  Cours  •  456 Mots (2 Pages)  •  1 141 Vues

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  1. Le cogito « cogito ergo sum »

  1. Le fondement de la connaissance

Descartes à un projet philosophique, mettre la connaissance de l’Homme au centre de toutes les connaissances. C’est à partir du sujet et de son indubitabilité qu’il se propose de s’assurer de la validité de toutes les connaissances qu’il a acquise. Ce que Descartes se propose de faire, c’est d’examiner à quel titre une connaissance en est vraiment une. Il souhaite trouver un fondement, un 1er principe pour fonder la philosophie telle une science.

  1. Le doute hyperbolique

Dans la vie quotidienne, le doute est simplement une incertitude passagère que l’on dissipe en choisissant l’opinion la plus probable.

La différence avec le doute hyperbolique est une expérience intellectuelle qui consiste à accroitre constamment le doute en exigeant une certitude absolue, une indubitabilité.

  • Le doute hyperbolique prend trois formes :

1ère forme ---> le doute quant au donner sensible. En effet la sensibilité produit parfois des images dont je ne suis pas sûr qu’elles correspondent réellement à quelque chose

2ème forme ---> le doute peut aussi porter sur le raisonnement. Descartes montre que si on s’est trompé une fois en raisonnant alors on peut penser qu’on se trompe toujours

3ème forme ---> l’impossibilité de distinguer le rêve et la vérité et en effet nous sommes peut-être dans un rêve

Problématique : Y’a-t-il un problème ?

La limite du raisonnement du Cogito, si c’est un raisonnement, est de dire que si l’on doute de tous les raisonnements, il n’y a aucune raison de ne pas douter de cet argument là en particulier. Si seul le Cogito peut échapper au doute, c’est parce qu’il n’est pas une vérité d’ordres logique, le cogito de Descartes est une intuition, dans la mesure où le passe du je pense au je suis ne résulte pas d’une réduction logique mais se présente dans une évidence immédiate. Pour Descartes, la connaissance repose sur deux opérations des facultés de l’esprit que sont l’intuition et la déduction. On peut dire que l’intuition pour Descartes c’est une faculté de la raison. Une vérité première est une vérité qui ne vient pas d’une déduction de la raison mais qui vient de l’intuition

Descartes soutient deux thèses, la première est qu’il n’est pas d’autres chose qu’une conscience de pensées, conscience distincte du corps dont je peux toujours feindre de douter. C’est le dualisme cartésien. La deuxième est l’âme est plus facile à connaître que le reste du corps parce que je ne peux douter ni qu’elle n’est ni de ce qu’elle est. Ainsi Descartes érige la conscience comme fondement de toutes certitude, elle est ce qu’il y a de plus certain au monde. Mais pour cela, il doit présupposer le dualisme, c’est-à-dire supposer que la conscience puisse exister en dehors des choses matérielles.

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