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La séparation des pouvoirs

Dissertation : La séparation des pouvoirs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Octobre 2021  •  Dissertation  •  1 680 Mots (7 Pages)  •  310 Vues

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«Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution», article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

A travers cet article est mis en avant l’importance et la primordialité de la séparation des pouvoirs. Ainsi, il est possible de comprendre que la séparation des pouvoirs, législatif, exécutif et enfin judicaire, est un vecteur essentiel qui a pour rôle d’assurer la garantie des droits fondamentaux d’où sa place dans la DDHC.

Cette place si importante de la séparation des pouvoir est, en partie, du au penseur Montesquieu qui s’attachera à défendre sa nécessité au sein d’un régime politique.

C’est un extrait de son œuvre qui met en lumière cette idée qui nous est proposée.

En l’espèce, il s’agit d’un extrait de l’Esprit des lois de 1748, Livre XI et qui est lui-même tiré des éditions GF Flammarion datant de 2013.

C’est sous le règne de Louis XV, dit « le bien aimé » que se rédige une partie de l’œuvre de Montesquieu. En effet, c’est donc sous une monarchie absolue où les différents pouvoirs sont réunis dans les mains d’un seul homme, le Roi.

Quant à l’auteur, il demeure encore aujourd’hui l’auteur de référence et cela de manière universelle. Il s’attache à défendre l’intérêt de la séparation des pouvoirs afin d’aboutir à un la meilleure forme de gouvernement possible : celle d’un gouvernement sans aucune traces perversions.

Aujourd’hui on retrouve une séparation stricte des pouvoirs où aucun ne peut empiéter sur aucun ainsi qu’une séparation souple des pouvoirs où ils peuvent non seulement collaborer mais aussi se détruire qui serait retrouvé dans la doctrine des « checks and balances ».

L’extrait de texte, lui, a pour but d’éclairer ainsi que de convaincre le lecteur quant aux biens faits de la séparat ion des pouvoirs.

L’auteur défend alors l’idée dans laquelle la présence de la séparation des pouvoirs dans un régime est la clé d’un gouvernement non abusif et respectant, alors les libertés.

Montesquieu montre cela, tout d’abord en insistant sur les conséquences que la réunion des trois pouvoirs pourrait avoir dans les mains d’un seul homme. Ensuite, il s’attache à démontrer que ceci entrainerait une restriction des libertés voire une absence totale du à la concentration des pouvoirs dans les mains d’une unique personne.

Il conviendra alors de se demander comment l’auteur montre une infaillibilité de la séparation des trois pouvoirs. En d’autres termes, il s’agira d’étudier les arguments que Montesquieu met en avant afin de défendre sa théorie sur la séparation du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.

Dès lors, notre étude portera sur la mise en œuvre de la séparation des pouvoirs (I) puis elle se centrera sur la sacralisation de cette théorie aux yeux de l’auteur mais aussi sur sa place dans nos sociétés actuelles (II).

I. La séparation des pouvoirs : les facteurs de l’élaboration de la théorie

Lors de cette première partie nous nous attacherons à défendrons l’idée que la séparation des pouvoirs attisait un manque de libertés et des abus autoritaires (A) ainsi que l’impossibilité de l’homme de contenir du pouvoir entre ses mains (B) afin de montrer sur quels raisons, quel fondement cette théorie se base sur.

A. Le manque de libertés, source de l’absence de séparation

A travers l’extrait de texte se trouvent des références, à maintes reprises, sur la carence de libertés et abus autoritaires qui seraient mis au point par une absence de séparation des pouvoirs judicaire.

Pour l’auteur le respect des libertés n’est pas respecté en cas de lorsque « la puissance législative et réunie à la puissance exécutrice ». Ainsi, il ne pourrait point avoir un lien entre le pouvoir qui fait des lois et celui qui les exécutent puisque comme il le montre cela finirait par l’aboutissement de « lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement ». Il s’agit alors de comprendre l’une des diverses dérives possible comme le despotisme soit une autorité tyrannique qui empêcherait le respect de simple libertés individuelles.

Ensuite, l’auteur montre qu’ « il n’y a point encore de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et exécutrice ». A travers cette citation il s’agit de comprendre que le juge ne peut détenir tous les pouvoirs puisqu’il irait à l’encontre des libertés des individus étant donné le fait que le juge pourrait alors faire des lois et les exercer comme bon lui semble. En effet comme le dit Montesquieu : « la pouvoir sur la vie et la liberté des hommes serait arbitraire ».

B. La vision pessimiste sur l’homme comme un corollaire au fondement de la théorie

Dans l’extrait figure des allusions vis-à-vis l’incapacité de l’homme à contenir du pouvoir entre ses mains.

Comme l’auteur s’attache à le défendre « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». Dès lors, il s’agit de comprendre que l’homme, est en réalité incapable d’avoir du pouvoir puisqu’il il irait au-delà de ses limites. Il est incompétent à ce niveau puisque cela engendrait un régime où la liberté politique

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